Glehnia littoralis

Glehnia littoralis, la Gléhnie des plages, est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Apiaceae, la seule espèce reconnue du genre Glehnia.

Glehnia littoralis

Inflorescences au mois de mai.

Classification selon VASCAN
Règne	Plantae
Classe	Equisetopsida
Sous-classe	Magnoliidae
Super-ordre	Asteranae
Ordre	Apiales
Famille	Apiaceae
Sous-famille	Apioideae
Tribu	Selineae
Genre	Glehnia

Espèce

Glehnia littoralis
(A.Gray) F.Schmidt ex Miq., 1867[1]

Nom et distribution

Cette plante se nomme en français « Gléhnie des plages »[2], en anglais Coastal glehnia[3]. « Gléhnie à fruits lisses »[4] désigne la sous-espèce Glehnia littoralis subsp. leiocarpa (Mathias) Hultén[5], propre à la côte américaine (Californie[6], Canada[7]) (en anglais American silvertop et Beach Silvertop).

Elle est spontanée des littoraux sableux du Pacifique nord (de la Chine à la Russie, de la Californie à l'Alaska).

Les sources francophones la concernant sont rares.

L'espèce a été initialement classée dans le genre Cymopterus sous le basionyme Cymopterus littoralis A.Gray[8].

Glehnia littoralis a pour synonymes[8] :

Cymopterus glaber (A.Gray) Black
Cymopterus littoralis A.Gray
Glehnia littoralis (A.Gray) F.Schmidt ex Miq.
Phellopterus littoralis (A.Gray) Benth.
Phellopterus littoralis (A.Gray) F.Schmidt

Description

C'est une plante herbacée vivace, basse (5 à 25 cm).

Elle développe dès la germination une longue racine pivotante pouvant atteindre 70 cm[9].

Les composants aromatiques sont partiellement décrits[10], le séquençage peu avancé[11].

Utilisations

Cette plante est cultivée en Chine[12] et au Japon[13] où il existe une société pour la protection de la plante sauvage[14].

Glehnia littoralis est une plante consommée :

comme légume ou condiment, au Japon, toutes les parties de la plante jeune[15] récoltée de mars à mai[16] sont cuisinées principalement en tenpura et dans les bouillons [17];
dans la médecine traditionnelle chinoise et coréenne la racine est réputée analgésique, antibactérienne, antipyrétique, diaphorétique et expectorante. En Corée la plante serait utilisée dans le traitement des migraines[17]. Des actions antiinflammatoires ont été mises en évidence[18] et publiées[19]^,[20], un effet anti-prolifération des cellules MCF-7 dans les cancers du sein est signalé [21]. Des glycosides propres à Glehnia littoralis, les glehlinosides [22] ont un effet antioxydant[23].

La sous-espèce leiocarpa est, quant à elle, une plante ethnopharmacieutique de la Colombie-Britannique avec une action antibactérienne et fongicide[24].

Notes et références

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(en) « Calflora: Glehnia littoralis ssp. leiocarpa », sur www.calflora.org (consulté le 25 mai 2017)
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(en) H. Matsuura et sq., « Antibacterial and Antifungal Polyine Compounds from Glehnia littoralis ssp. Ieiocarpa », Planta Medica 62,‎ 1996, p. 256—259 (lire en ligne)

Liens externes

(en) Référence BioLib : Glehnia littoralis F. Schmidt ex Miq. (consulté le 3 juin 2021)
(en) Référence Catalogue of Life : Glehnia littoralis (A. Gray) F. Schmidt (consulté le 3 juin 2021)
(en) Référence Flora of China : Glehnia littoralis (consulté le 3 juin 2021)
(fr+en) Référence GBIF : Glehnia littoralis (A.Gray) F.Schmidt (consulté le 3 juin 2021)
(en) Référence IPNI : Glehnia littoralis (A.Gray) F.Schmidt ex Miq. (consulté le 3 juin 2021)
(en) Référence IRMNG : Glehnia littoralis F. Schmidt ex Miq. (consulté le 3 juin 2021)
(en) Référence OEPP : Glehnia littoralis Miquel (consulté le 3 juin 2021)
(en) Référence Plants of the World online (POWO) : Glehnia littoralis (A.Gray) F.Schmidt ex Miq. (consulté le 3 juin 2021)
(en) Référence Tropicos : Glehnia littoralis F. Schmidt ex Miq. (+ liste sous-taxons) (consulté le 3 juin 2021)
(en) Référence World Checklist of Vascular Plants (WCVP) : Glehnia littoralis (A.Gray) F.Schmidt ex Miq. (consulté le 3 juin 2021)
(en) Référence World Flora Online (WFO) : Glehnia littoralis F.Schmidt ex Miq. (consulté le 3 juin 2021)

Portail de la botanique

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[POWO3_juin_2021-1] POWO. Plants of the World Online. Facilitated by the Royal Botanic Gardens, Kew. Published on the Internet; http://www.plantsoftheworldonline.org/, consulté le 3 juin 2021

[2] « Glehnia littoralis F. Schmidt ex Miquel - Base de données des plantes vasculaires du Canada (VASCAN) », sur data.canadensys.net (consulté le 3 juin 2021)

[3] (en) Stanley J. Kays, Cultivated Vegetables of the World : A Multilingual Onomasticon, Wageningen, Springer Science & Business Media, 1^er janvier 2011, 828 p. (ISBN 978-90-8686-720-2, lire en ligne)

[4] Gouvernement du Canada, Environnement Canada, « Programme de rétablissement de l’onagre à fruits tordus au Canada [version finale] : Mesure des progrès - Registre public des espèces en péril », sur www.registrelep-sararegistry.gc.ca (consulté le 25 mai 2017)

[5] « Plants Profile for Glehnia littoralis (American silvertop) », sur plants.usda.gov (consulté le 25 mai 2017)

[6] (en) « Calflora: Glehnia littoralis ssp. leiocarpa », sur www.calflora.org (consulté le 25 mai 2017)

[7] « Glehnia littoralis ssp. leiocarpa | beach silvertop | Wildflowers of the Pacific Northwest », sur www.pnwflowers.com (consulté le 25 mai 2017)

[GBIF3_juin_2021-8] GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 3 juin 2021

[9] « ハマボウフウについて », sur www.araya-hamaboufu.com (consulté le 25 mai 2017)

[10] Zi-Jin Feng, Xiao-Hong Zhang, Jian-Peng Zhang et Xiao-Hui Shang, « A new aromatic glycoside from Glehnia littoralis », Natural Product Research, vol. 28, n^o 8,‎ 2014, p. 551–554 (ISSN 1478-6427, PMID 24547738, DOI 10.1080/14786419.2014.886206, lire en ligne, consulté le 25 mai 2017)

[11] Sang-Choon Lee, Hyun Oh Lee, Kyunghee Kim et Soonok Kim, « The complete chloroplast genome sequence of the medicinal plant Glehnia littoralis F.Schmidt ex Miq. (Apiaceae) », Mitochondrial DNA. Part A, DNA mapping, sequencing, and analysis, vol. 27, n^o 5,‎ 1^er septembre 2016, p. 3674–3675 (ISSN 2470-1408, PMID 26367483, DOI 10.3109/19401736.2015.1079850, lire en ligne, consulté le 25 mai 2017)

[12] 珊瑚菜, « 珊瑚菜_互动百科 », sur www.baike.com (consulté le 25 mai 2017)

[13] ttp://foodslink.jp/syokuzaihyakka/syun/vegitable/hamaboufu2.htm

[14] « 新屋ハマボウフウの会 », sur www.araya-hamaboufu.com (consulté le 25 mai 2017)

[15] Shinji Totsune, « はまぼうふう »,‎ 6 mai 2011 (consulté le 25 mai 2017)

[16] (ja) « caractéristiques et récolte du glehnia littoral », sur http://foodslink.jp

[:0-17] « Glehnia littoralis Bei Sha Shen, American silvertop PFAF Plant Database », sur www.pfaf.org (consulté le 25 mai 2017)

[18] (en) Christophe Wiart, Medicinal Plants of China, Korea, and Japan : Bioresources for Tomorrow’s Drugs and Cosmetics, CRC Press, 11 mai 2012, 454 p. (ISBN 978-1-4398-9912-0, lire en ligne)

[19] Taesook Yoon, Myeong Sook Cheon, A. Yeong Lee et Do Yeon Lee, « Anti-inflammatory activity of methylene chloride fraction from Glehnia littoralis extract via suppression of NF-kappa B and mitogen-activated protein kinase activity », Journal of Pharmacological Sciences, vol. 112, n^o 1,‎ 2010, p. 46–55 (ISSN 1347-8648, PMID 20093788, lire en ligne, consulté le 25 mai 2017)

[20] Taesook Yoon, Do Yeon Lee, A. Yeong Lee et Goya Choi, « Anti-inflammatory effects of Glehnia littoralis extract in acute and chronic cutaneous inflammation », Immunopharmacology and Immunotoxicology, vol. 32, n^o 4,‎ 1^er décembre 2010, p. 663–670 (ISSN 1532-2513, PMID 20230179, DOI 10.3109/08923971003671108, lire en ligne, consulté le 25 mai 2017)

[21] Joseph Flores de la Cruz, Emil Joseph Sanvictores Vergara, Yura Cho et Hee Ok Hong, « Glehnia littoralis Root Extract Induces G0/G1 Phase Cell Cycle Arrest in the MCF-7 Human Breast Cancer Cell Line », Asian Pacific journal of cancer prevention: APJCP, vol. 16, n^o 18,‎ 2015, p. 8113–8117 (ISSN 2476-762X, PMID 26745047, lire en ligne, consulté le 25 mai 2017)

[22] Yi Xu, Xue Gu et Zhong Yuan, « Lignan and neolignan glycosides from the roots of Glehnia littoralis », Planta Medica, vol. 76, n^o 15,‎ 1^er octobre 2010, p. 1706–1709 (ISSN 1439-0221, PMID 20560111, DOI 10.1055/s-0030-1250044, lire en ligne, consulté le 25 mai 2017)

[23] (en) Jiaju Zhou, Guirong Xie et Xinjian Yan, Encyclopedia of Traditional Chinese Medicines : Molecular Structures, Pharmacological Activities, Natural Sources and Applications : Vol. 2: Isolated Compounds D-G, Berlin, Heidelberg, Springer Science & Business Media, 21 février 2011 (ISBN 978-3-642-16738-6, lire en ligne)

[24] (en) H. Matsuura et sq., « Antibacterial and Antifungal Polyine Compounds from Glehnia littoralis ssp. Ieiocarpa », Planta Medica 62,‎ 1996, p. 256—259 (lire en ligne)