Gliese 667 Cc

Gliese 667 Cc[3]^,[1]^,[4] (également connue sous la dénomination GJ 667Cc ou HR 6426Cc) est une planète extrasolaire (exoplanète) confirmée de type super-Terre, en orbite autour de l'étoile Gliese 667 C, une naine rouge qui est elle-même un membre du système de trois étoiles Gliese 667 situé à une distance d'environ 22,7 années-lumière, dans la constellation zodiacale du Scorpion.

Étoile
Gliese 667 Cc
Vue d'artiste d'un paysage à la surface de Gliese 667 Cc.
Nom	Gliese 667 C
Constellation	Scorpion
Ascension droite	17^h 18^m 57,16483^s
Déclinaison	−34° 59′ 23,1416″
Type spectral	M2V
Localisation dans la constellation : Scorpion
Caractéristiques orbitales
Demi-grand axe (a)	0,125 ± 0,013[1] ua
Excentricité (e)	0,02[1]
Période (P)	28,155 ± 0,017 d
Inclinaison (i)	>30°
Caractéristiques physiques
Masse (m)	3,8[1] M_T
Rayon (R)	1,54 R_T
Température (T)	56 F (13 °C)
Découverte
Découvreurs	Xavier Bonfils et al. (confirmée par Guillem Anglada-Escudé et al.)
Méthode	Vitesses radiales avec l'instrument HARPS
Date	novembre 2011
Statut	confirmée[2]

Caractéristiques

La masse minimale estimée de Gliese 667 Cc est d'environ 2 fois celle de la Terre et pourrait s'étendre au maximum jusqu'à 5 masses terrestres.

Cette planète a été découverte par la méthode des vitesses radiales, avec l'instrument HARPS de l'ESO.

Sept planètes accompagnent l'étoile Gliese 667 C et trois d'entre elles, dont Gliese 667 Cc, se trouvent dans la zone habitable[4].

Gliese 667 Cc se situe dans la bordure interne de cette même zone habitable. Avec un demi grand-axe de seulement 0,125 UA, une année sur Gliese 667 Cc dure à peine 28,140 jours. Son indice de similarité avec la Terre est estimé à 0,84.

Selon la luminosité bolométrique de son étoile, Gliese 667 Cc reçoit l'équivalent d'environ 90 % de la lumière reçue par la Terre ; néanmoins, la majeure partie de ce rayonnement électromagnétique se trouve dans la zone infrarouge du spectre lumineux. Selon un calcul de température basé sur le modèle du corps noir, Gliese 667 Cc devrait absorber une plus grande partie du rayonnement électromagnétique global de son étoile, ce qui la rendrait plus chaude (277,4 K) et la placerait légèrement plus près de la limite « chaude » de la zone habitable que ne l'est la Terre avec ses 254,3 K[1].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Gliese 667 Cc » (voir la liste des auteurs).

(en) Guillem Anglada-Escudé, et al., « A dynamically-packed planetary system around GJ667C with three super-Earths in its habitable zone », 25 juin 2013 (consulté le 26 juillet 2013)
GJ 667 C c sur NASA Exoplanet Archive
(en) Xavier Bonfils, et al., « The HARPS search for southern extra-solar planets XXXI. The M-dwarf sample », 21 novembre 2011 (consulté le 26 juillet 2013)
« Trois planètes occupent la zone habitable de l'étoile Gliese 667C voisine de notre Soleil », ESO, 25 juin 2013 (consulté le 26 juillet 2013)

Liens externes

(en) GJ 667 Cc sur L'Encyclopédie des planètes extrasolaires de l'Observatoire de Paris.
(en) HD 156384Cc sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.

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[arXiv:1306.6074-1] (en) Guillem Anglada-Escudé, et al., « A dynamically-packed planetary system around GJ667C with three super-Earths in its habitable zone », 25 juin 2013 (consulté le 26 juillet 2013)

[2] GJ 667 C c sur NASA Exoplanet Archive

[arXiv:1111.5019-3] (en) Xavier Bonfils, et al., « The HARPS search for southern extra-solar planets XXXI. The M-dwarf sample », 21 novembre 2011 (consulté le 26 juillet 2013)

[ESO-4] « Trois planètes occupent la zone habitable de l'étoile Gliese 667C voisine de notre Soleil », ESO, 25 juin 2013 (consulté le 26 juillet 2013)