Go Mi Sun

Go Mi Sun (hangeul : 고미영 ; hanja : 高美英, parfois romanisé en Go Mi-young[N 1]), née le et décédée le sur le Nanga Parbat, est une alpiniste sud-coréenne connue pour avoir gravi 11 des 14 sommets de plus de 8 000 m.

Dans ce nom coréen, le nom de famille, Go, précède le nom personnel.

Go Mi Sun

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Biographie
Nationalité Corée du Sud
Carrière
Disciplines Himalayisme
Compagnons de cordée Jae-Soo Kim
Ascensions notables 11 sommets de plus de 8 000 m
Plus haut sommet Everest

Biographie

Ascensions dans l'Himalaya

Go Mi Sun commence à gravir les sommets himalayens en 2006 avec son ascension du Cho Oyu, puis celle de l'Everest l'année suivante[1]. Son objectif était de devenir la première femme à réussir l'ascension des 14 plus hauts sommets du monde. Elle fait en 2008 partie de l'expédition qui aboutit au désastre du K2 durant lequel 11 alpinistes trouvent la mort. En 2009 elle devient aux côtés de l'alpiniste coréen Jae-Soo Kim l'une des premières personnes à gravir trois sommets de plus de 8 000 m en six semaines (le Makalu, le Kangchenjunga et le Dhaulagiri)[2].

Décès

Le , lors de la descente qui suit son ascension du Nanga Parbat, elle est prise dans une tempête et chute du haut d'une falaise[3]. Son cadavre est retrouvé par la suite[2]. Au moment de sa mort, elle avait déjà gravi 11 des 14 plus hauts sommets du monde et talonnait les trois alpinistes Oh Eun-sun, Gerlinde Kaltenbrunner et Edurne Pasaban dont l'objectif était de devenir la première femme à atteindre le sommet de chacun d'entre-eux[4],[5],[6].

Liste des principales ascensions

  1. Cho Oyu (8 201 m) : 2006.
  2. Everest (8 849 m) : 2007.
  3. Broad Peak (8 046 m) : 2007.
  4. Shishapangma (8 027 m) : 2007.
  5. Lhotse (8 516 m) : 2008.
  6. K2 (8 611 m) : 2008.
  7. Manaslu (8 163 m) : 2008.
  8. Makalu (8 463 m) : 2009.
  9. Kanchenjunga (8 586 m) : 2009.
  10. Dhaulagiri (8 167 m) : 2009.
  11. Nanga Parbat (8 125 m) : 2009.

Controverse sur le style d'ascension

Le style d'ascension de Go Mi Sun, de même que celui de sa compatriote Oh Eun-sun, a suscité des polémiques en raison de ce qu'il est essentiellement attaché à battre des records de vitesse d'ascension[3]. De plus, son utilisation d'une assistance respiratoire dans la zone de la mort est critiquée par les tenants d'un alpinisme se faisant dans des conditions plus extrêmes[4]. Enfin l'importance du poids des sponsors sud-coréens pour qu'elle ou Oh Eun-sun soit la première à gravir les 14 sommets est questionnée, au motif que cela peut amener les sportives à prendre des risques trop importants pour aller plus vite que les alpinistes européennes Edurne Pasaban et Gerlinde Kaltenbrunner, dont les premières ascensions himalayennes ont eu lieu plusieurs années avant celles des sud-coréennes[4].

Notes et références

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Go Mi-young » (voir la liste des auteurs).

Notes

  1. Le caractère 영 est couramment translittéré en young lorsqu'il s'agit d'un nom propre.

Références

  1. Byung-sun Yim, « 열손가락 없는 김홍빈씨·여성 산악인 고미영씨 한날 에베레스트 정상에 섰다 » [« Fingerless Kim and Mountaineer Go Mi-young climb Everest »], Seoul Shinmun (en), (lire en ligne, consulté le )
  2. (en) Stewart Green, « Korean Alpinist Go Mi-sun Dies After Fall on Nanga Parbat », About.com, (lire en ligne, consulté le )
  3. Romain Clergeat, « Duel de femmes au sommet du monde », Paris-Match, (lire en ligne, consulté le ).
  4. Élodie Guignard, « Alpinisme : un trio de femmes en course pour une place dans l'histoire », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Korean star climber Go Mi-Sun lost on Nanga Parbat », Polar News Explorers Web, (consulté le ).
  6. John Sudworth, « South Korean woman claims 14 peaks climbing record », BBC News, (lire en ligne, consulté le ).
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