Going Back to My Roots

En 1977, Lamont Dozier travaille avec le producteur Stewart Levine (en).

Levine est à l’origine du festival Zaïre 74, trois jours de concerts en marge du match de boxe The Rumble in the Jungle voyant s'affronter Mohamed Ali et George Foreman. Ce festival permet notamment à James Brown et Bill Withers de jouer sur le sol africain aux côtés de Tabu Ley Rochereau et Miriam Makeba. De retour aux États-Unis, l'expérience servira Going Back To My Roots : Levine, qui a déjà collaboré avec Herbie Hancock, Donald Byrd[2], Minnie Riperton et les Crusaders, invite ces derniers à participer à l'album de Dozier, au même titre que le trompettiste sud africain Hugh Masekela qui réalise les arrangements aux sonorités africaines[3] afin de 'réaliser un trait d'union entre les deux continents'[1].

Le saxophoniste nigérian Orlando Julius est également crédité aux arrangements sous son pseudonyme O.J. Ekemode[4]. Dans une interview réalisée par Sturt Records en 2014[5], il précise que le riff de guitare provient d'une de ses compositions passées, Ashiko, réalisée durant les années 1960. C'est également lui qui propose à Levine d'ajouter des chœurs en invitant des connaissances africaines à venir chanter (en Yoruba[1]) sur le morceau de Dozier.

L'enregistrement se déroule à Hollywood[6] et est diffusé sur le LP[3] Peddlin' Music on the Side[4] chez Warner Bros Records. Il sort la même année en single (référence WBS 232)[7].

La version single dure quatre minutes alors que la version album atteint presque dix minutes[1].

Odyssey publie une version disco funk en 1981[9].

Elle atteint la 4^e position au classement du Royaume-Uni, passant six semaines dans le top 10 et 12 semaines au total[10].

Le single sort dans différents formats (33 tours et 45 tours) sous la référence PB-12240, produit par Steve Tyrell[9].

Classement	Meilleure position
Autriche[11]	14
Belgique (Ultratop 50 Singles néerlandophone)[11]	4
Finlande[12]	14
France[13]	3
Allemagne[11]	13
Irlande[14]	13
Pays-Bas[11]	3
Pays-Bas (Top 40)[15]	4
Norvège[11]	10
Afrique du Sud[16]	1
Suède[11]	3
Suisse[11]	2
Royaume-Uni[17]	4
États-Unis (Hot Dance Club Songs)[17]	55
États-Unis (Hot R&B/Hip Hop Songs)[17]	68

En 1989, le trio FPI Project (composé de Marco Fratty, Corrado Presti et Roberto Intrallazzi) enregistre deux versions de la chanson : sur l'une, on entend Sharon D. Clarke, sur l'autre, Paolo Dini. Les deux versions utilisent un sample de la version de Richie Havens, ainsi que des samples de T99 (Too Nice to Be Real) et Honesty 69 (Rich in Paradise).

Classement (1989-90)	Meilleure position
Autriche[18]	5
Belgique (Ultratop 50 Singles néerlandophone)[18]	36
Allemagne[18]	5
Irlande[19]	15
Pays-Bas (Top 40)[20]	15
Pays-Bas[18]	13
Suisse[18]	10
Royaume-Uni[21]	9

Classement (1999)	Meilleure position
Royaume-Uni	96

Plus de 25 reprises sont référencées[22], dont :

• Richie Havens, en 1980. Marquée par des influences disco[23], cette version sera samplée par FPI Project en 1989.
• En 2002, Linda Clifford interprète une version aux paroles remaniées[22]. Elle se classe en 85^e position du classement du Royaume-Uni durant une semaine[24].
• En 2016, Synapson et Tessa B. réalise une reprise qui atteint la 25ème position du classement français[25].

• En 2005, dans Kinky Boots de Julian Jarrold.

• Portail de la musique • section Chanson