Gondoin d'Alsace
Gondoin d'Alsace mort le [1] est seigneur de l'Ornois et de Toul, du Bassigny/Bolenois, et premier duc d'Alsace entre 640 et environ 656.
Gondoin d'Alsace | |
Titre | |
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Duc d'Alsace | |
– | |
Successeur | Boniface d'Alsace |
Biographie | |
Titre complet | Duc d'Alsace |
Date de décès | |
Enfants | Sainte Salaberge
Leudinus Bodo et Fulculf Bodo |
Religion | Catholique |
Biographie
Selon le généalogiste Christian Settipani, Gondoin d'Alsace serait un neveu de Warnachaire II, maire du palais de Bourgogne, et issu d'une sœur de Chagnéric, comte de Meaux[2]
En revenant d’une mission, l’abbé Eustase de Luxeuil, lui avait rendu visite dans sa villa située en bord de Meuse. Gondoin lui présenta ses deux fils, puis guérit grâce à une « onction d’huile bénite » la jeune Salaberge, sa fille qui était aveugle[3].
Vers 634, Gondoin d'Alsace fonde l'abbaye de Moutier-Grandval (Granfeld[4]), un des premiers couvents fondés en territoire alaman.
En 640, le roi d'Austrasie fonde le duché d'Alsace, qui durera jusqu'en 754, pour assurer sur le Rhin la sécurité face au puissant et indépendant duché de Saxe-Alémanie. Sundgau et Nordgau sont fusionnés sous l’autorité d’un seul duc, d’un seul administrateur royal (Domesticus) et d’un seul évêque, les trois résidant à Strasbourg.
Il nomme Gondoin d'Alsace premier duc d'Alsace.
Celui-ci favorise avec ses successeurs l'expansion du christianisme en créant des abbayes qui assurent l'évangélisation. Boniface d'Alsace lui succède au titre de duc d'Alsace.
Descendance
Gondoin épouse Saratrude avec qui il a cinq enfants dont :
- Salaberge d'Alsace (morte le )[5], abbesse de Saint-Jean de Laon[6] ;
- Leudinus Bodo, évêque de Toul ;
- Fulculf Bodo, seigneur de l'Ornois, ainsi qu'en Alsace.
Notes et références
- Suzanne Martinet, L’abbaye Notre-Dame la Profonde et les deux premières abbesses, une biographie de sainte Salaberge et de son père Gandoin, duc de l'Ornois ([PDF](en ligne sur histoireaisne.fr).
- cf. Faronides.
- Jean Nicolas Jager, Histoire de l'Église catholique en France, d'après les documents les plus authentiques, depuis son origine jusqu'au concordat de Pie VII, publié par A. Le Clere, 1862, p. 197 (extrait en ligne).
- Jean Nicolas Jager, op. cit., p. 288.
- Suzanne Martinet, op. cit., p. 67.
- Jean Nicolas Jager, op. cit., p. 290.
Articles connexes
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