Gouvernement Jules Méline
Le gouvernement Jules Méline est le gouvernement de la Troisième République en France du au .
Président de la République | Félix Faure |
---|---|
Président du Conseil | Jules Méline |
Formation | |
Fin | |
Durée | 2 ans, 1 mois et 18 jours |
majorité parlementaire |
317 / 581 |
---|
Composition
Ministres nommés le 28 avril 1896
Président du Conseil : Jules Méline
- Ministre de l'Intérieur : Louis Barthou
- Ministre de la Justice : Jean-Baptiste Darlan
- Ministre de la Guerre : Jean-Baptiste Billot
- Ministre des Affaires étrangères : Gabriel Hanotaux
- Ministre de l'Instruction publique : Alfred Rambaud
- Ministre des Finances : Georges Cochery
- Ministre de l'Industrie, du Commerce, des Postes et des Télégraphes : Henry Boucher
- Ministre des Travaux publics : Adolphe Turrel
- Ministre de l'Agriculture : Jules Méline
- Ministre des Colonies : André Lebon
- Ministre de la Marine : Gustave Besnard
Remaniement du 2 décembre 1897
- Cessation des fonctions de Jean-Baptiste Darlan, ministre de la Justice
Remaniement du 3 décembre 1897
- Ministre de la Justice : Victor Milliard
Politique menée
Jules Méline, à la fois Président du Conseil et ministre de l'Agriculture, profite de ce relativement long gouvernement pour parachever le système protectionniste auquel il travaille depuis longtemps. Par ailleurs, il cherche et réussit à assurer un bon équilibre budgétaire tout en écartant la création d'un impôt sur le revenu, ce qui lui attire la sympathie des entrepreneurs et des agriculteurs, mais aussi l’hostilité des socialistes et des ouvriers. Cependant, pour ces derniers, il met en place la première législation sur les accidents du travail, sur l’hygiène et la sécurité des travailleurs, ainsi que sur les sociétés de secours mutuel[1].
Fin du gouvernement et passation des pouvoirs
Le , Jules Méline présente la démission du Gouvernement au président de la République, Félix Faure.
Le , Faure charge Alexandre Ribot à la formation du prochain ministère, mais celui-ci échoue.
Le , le président engage Ferdinand Sarrien à la composition du nouveau gouvernement, mais après avoir (presque) réussi sa mission, il échoue.
Le , Paul Peytral (plusieurs fois ministres sous Jules Grévy et Sadi Carnot) accepte la demande du président de former le gouvernement, ce qui conduit à un nouvel échec.
Le , Henri Brisson est demandé à former le nouveau cabinet, il accepte la proposition.
Le , le second cabinet Brisson réussit à se former et prend place, après presque deux semaines de crise ministérielle.
Notes et références
Voir aussi
- Portail de la France au XIXe siècle
- Portail de la politique française