Grève des Espagnoles de 2018
La grève des Espagnoles de 2018 est un mouvement social des femmes espagnoles mené lors du , afin de dénoncer toute forme de discrimination et de violence faite à l'encontre des femmes[1] et d'obtenir l'égalité entre les femmes et les hommes dans le monde du travail et faire reconnaître leur rôle dans l'économie du pays et la gestion des familles[2].
Pour les articles homonymes, voir Grève des femmes.
Date | |
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Localisation | Espagne |
Organisateurs | Syndicats et organisations féministes. |
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Participants | Militantes féministes, population civile. |
Revendications | Égalité des sexes, égalité salariale, élimination des discriminations et des violences faites aux femmes. |
Nombre de participants | 5,3 millions de la population espagnole. |
Types de manifestations | Manifestation, grève, occupation sur tout le territoire espagnol. |
Déroulement
Le 8 mars
La manifestation a démarré la veille à minuit par des concerts de casseroles dans le centre de Madrid avec une principale manifestation tenue dans la capitale, le lendemain dans la soirée. De ce fait, 300 métros et trains ont été annulés, défilés devant les grands enseignes commerciales, les grands médias nationaux désertés de leurs présentatrices féminines, les femmes ont refusé d'accomplir les tâches domestiques, de s'occuper des enfants ou des personnes âgées, ou de se rendre au travail[3]. Dirigée par des syndicats et des organisations féministes, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes, cette grève a pour but de défendre l'égalité salariale et de dénoncer les violences faites aux femmes (précarité féminine, harcèlement professionnel, violences sexistes et sexuelles, violences au sein du couple...)
Près de 130 rassemblements se sont tenus dans tout le pays pendant l'arrêt de travail à la mi-journée, en particulier à Madrid, Barcelone, Séville, Pampelune, Valence ou Bilbao. Selon l'estimation des deux principaux syndicats CCOO et UGT, qui ont soutenu cette mobilisation et appuyé ses revendications, 5,3 millions des personnes se sont mobilisées[4],[5] Dix autres syndicats avaient appelé à une grève toute la journée, inspiré d'un mouvement similaire en Islande en 1975[6].
Annexes
Articles connexes
- 8 mars
- Égalité des sexes
- Égalité salariale
- Féminisme
- Ni una menos (Pas une de moins)
- Violence contre les femmes
Notes et références
- (en)Sam Mendes, « More than 5m join Spain's 'feminist strike', unions say », sur The Guardian,
- Sandrine Morel, « En Espagne, les femmes font grève pour « arrêter le monde » », sur Le Monde,
- « La grève générale des femmes connaît une ampleur inattendue en Espagne », sur Challenges.fr,
- (es)« En Espagne, une mobilisation massive le 8 mars. Feu de paille ou tournant féministe ? », sur TV5 Monde,
- (es)« Más de 5 millones de personas secundaron la huelga », sur El Correo,
- (en)Selma James, « Decades after Iceland’s ‘day off’, our women’s strike is stronger than ever », sur The Guardian,
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