Grades japonais

Système de grades japonais dans les arts martiaux :

Ce système de grades est celui qui était utilisé par les écoles d'arts martiaux au Japon avant l'adoption du système kyū/dan. Il est encore utilisé par certaines écoles et parfois en parallèle avec le système kyū/dan.

  • Deshi : disciple de l'école.
  • Uchi deshi : disciple interne de l'école, c'est-à-dire vivant au dojo. Souvent un uchi deshi s'occupe de tâches ménagères et d'autres petits travaux en contrepartie de l'enseignement qu'il reçoit.
  • Renshi : disciple avancé de l'école.
  • Kyoshi : instructeur de l'école.
  • Hanshi : maître d'armes de l'école.
  • Shihan : grand maître de l'école (dans la plupart des écoles le titre de shihan ne peut être obtenu qu'à partir du 8e dan).
  • Menkyo kaiden : diplôme très rare décerné à l'élève qui connaît tout l'enseignement de l'école y compris tous les enseignements secrets.
  • Meijin : grand homme accompli.

Association des dans et noms traditionnels

Certaines écoles contemporaines utilisent, en parallèle du système kyū/dan, le système traditionnel ou « titre ».

Le tableau suivant propose d'intégrer en première colonne le titre traditionnel et un équivalent dans notre langue. Le stade d'évolution évoque le schéma de progression Shu-Ha-Li[1]. Cette graduation a été établie par shihan Roland Habersetzer et shihan Ohtsuka Tadahiko du Gojukensha de Tokyo.

Équivalence
Titre Stade d'évolution Grade sportif
Shoshi-ho Apprenti guerrier Yudansha (shu) 1er niveau Shodan
Shoshi 2e niveau Nidan
Renshi-ho Expert 3e niveau Sandan
Renshi 4e niveau Yondan
Tashi-ho Homme et guerrier Kodansha (ha) 1er niveau Godan
Tashi 2e niveau Rokkudan
Kyoshi-ho Maître éducateur 3e niveau Shichidan
Kyoshi 4e niveau Hachidan
Hanshi-ho Maître de référence (Li) 1er niveau Kudan
Hanshi 2e niveau Judan

Afficher ses grades

[réf. nécessaire] Traditionnellement, il est commun d'afficher ses grades dans un cadre, au mur ou sur un meuble, chez soi ou dans l'enceinte de son dojo. Ce comportement n'a pas pour but de satisfaire son propre ego, mais de rappeler à soi-même ou aux autres ses engagements, ses obligations, le chemin parcouru et celui qui reste à parcourir.

Notes et références

  1. Alexander Callegari, 5e dan, Tashi-ho, Ogura-Dojo Traunstein, « Les stades SHU, HA et LI tels qu‘ils sont développés dans le tengu ryu de sōke de Roland Habersetzer, Hanshi » [PDF], sur tengu.fr, Centre de Recherche Budo-Institut Tengu, (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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