Granastrapotherium
Granastrapotherium snorki
(Mâle en haut et femelle en bas).
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Clade | Synapsida |
Classe | Mammalia |
Ordre | † Astrapotheria |
Famille | † Astrapotheriidae |
Sous-famille | † Uruguaytheriinae |
Granastrapotherium est un genre éteint de mammifères ongulés, décrit à partir de restes trouvés dans les sédiments du Miocène du groupe Honda (en) dans le désert de Tatacoa[1], dans les départements colombiens de Huila et Tolima, sur le site fossilifère de La Venta (en).
Étymologie
Granastrapotherium snorki (de l’espagnol, gran, « grand », Astrapotherium, « foudre bête » et snorkel, « tube respiratoire » en anglais, en référence à la trompe) est la seule espèce officiellement reconnue. Des restes trouvés en Bolivie et au Pérou[2] semblent appartenir à Granastrapotherium ou à un animal très similaire.
Description
Cet astrapothère diffère de son contemporain, l'uruguaytheriiné Xenastrapotherium, par une taille supérieure, entre 2,5 et 3,5 tonnes, avec des défenses d’environ un mètre, ce qui en fait l’un des plus grands représentants d’Astrapotheria, dépassé seulement par certaines espèces de Parastrapotherium[3]. Parmi les autres différences figurent la présence d’une seule prémolaire, l’absence d’incisives des deux mâchoires et la disposition des canines, qui sont très larges et horizontales, ce qui rappelle beaucoup moins celles des hippopotames que les défenses de certains anciens parents des éléphants (tels que Palaeomastodon), bien que les défenses des éléphants et de leurs parents ne soient pas formées par les canines mais par les incisives. De même, les grandes narines semblent extrêmement retirées sur le crâne, de sorte que cette créature devait avoir un tronc plus grand que les autres astrapulaires. Comme les éléphants, cet animal a très probablement utilisé sa trompe musclée ainsi que ses défenses pour couper les feuilles des arbres et des arbustes[4].
Phylogénie
Le cladogramme suivant est basé sur l'analyse phylogénétique publiée par Vallejo-Pareja et al. en 2015. Il montre la position de Granastrapotherium au sein des Astrapotheriidae[5] :
Eoastrapostylops | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Références
- (es) Mauricio Pardo Jaramillo. Reporte de un nuevo ejemplar de Granastrapotherium snorki en el Valle Superior del Magdalena, Desierto de la Tatacoa, Huila. Colombia. Rev. Acad. Colomb. Cienc. 34 (131): 253-256, 2010. ISSN 0370-3908
- (en) Antoine, R., Salas-Gismondi, P., Baby, M., Benammi, S., Brusset, D., de Franceschi, N., Espurt, C., Goillot, F., Pujos, J., Tejada and M. Urbina. The Middle Miocene (Laventan) Fitzcarrald fauna, Amazonian Peru. 2007. Proceedings of the European Meeting on the Palaeontology and Stratigraphy of Latin America, Cuadernos del Museo Geominero, no 8. Instituto Geológico y Minero de España, Madrid, 2007
- (en) Alejandro G. Kramarz et Mariano Bond, « Revision of Parastrapotherium (Mammalia, Astrapotheria) and other Deseadan astrapotheres of Patagonia », Ameghiniana, vol. 45, no 3, (lire en ligne, consulté en )
- (en) Johnson, Steven C. & Madden, Richard H. 1997. Uruguaytheriinae Astrapotheres of Tropical South America. Chapter 22 in “Vertebrate Paleontology in the Neotropics. The Miocene Fauna of La Venta, Colombia”. Edited by Richard F. Kay, Richard H. Madden, Richard L. Cifelli, and John J. Flynn. Smithsonian Institution Press. Washington and London
- (en) M. C. Vallejo-Pareja, J. D. Carrillo, J. W. Moreno-Bernal, M. Pardo-Jaramillo, D. F. Rodriguez-Gonzalez et J. Muñoz-Duran, « Hilarcotherium castanedaii, gen. et sp. nov., a new Miocene astrapothere (Mammalia, Astrapotheriidae) from the Upper Magdalena Valley, Colombia », Journal of Vertebrate Paleontology, vol. Online edition, (DOI 10.1080/02724634.2014.903960)
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