Grand-Pont de Nemours
Le Grand-Pont de Nemours est un pont routier en arc situé à Nemours, dans le département français de Seine-et-Marne. Il emjambe le Loing.
Grand-Pont de Nemours | ||
Pont vu de l'amont | ||
Géographie | ||
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Pays | France | |
Région | Île-de-France | |
Département | Seine-et-Marne | |
Commune | Nemours | |
Coordonnées géographiques | 48° 16′ 03″ N, 2° 41′ 53″ E | |
Fonction | ||
Franchit | le Loing | |
Fonction | pont routier | |
Caractéristiques techniques | ||
Type | Pont en arc | |
Matériau(x) | Pierre naturelle | |
Construction | ||
Construction | 1795-1804 | |
Architecte(s) | Jean-Rodolphe Perronet (1771) | |
Historique | ||
Protection | Inscrit MH (1926) | |
Géolocalisation sur la carte : Île-de-France
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Le pont est inscrit aux monuments historiques, depuis le [1].
Situation et accès
Situation générale
Le pont se situe entre les rues de Paris et du Souvenir, reliant le centre historique de la ville à sa partie est[2].
Deux escaliers sur les extrémités permettent son accès aux piétons depuis les rives.
Situation routière
Le franchissement est situé entre les points de repère no 38 et no 39 de la route départementale 607[3].
Historique
Le pont de Nemours est emporté par une crue du Loing en 1770.
Jean-Rodolphe Perronet dresse les plans pour un nouveau pont dès 1771, mais faute d'argent il n'est pas construit.
Le pont est construit en reprenant les plans de Perronet un peu modifiés à partir de 1795 par l'ingénieur des ponts et chaussées Louis-Charles Boistard (1762-1823) sous la direction de Jean-Baptiste Dherbelot, ingénieur en chef. La construction en est confiée à l'ingénieur Claude-Raphaël Duvivier[4].
La Convention nationale a ordonné la construction du pont le . Les fondations ont été réalisées dans les campagnes de l'été 1796 et de l'été 1797. Puis, peut-être par manque d'argent, les travaux ont peu avancé. Ils reprennent en 1803. Les voûtes sont décintrées à la fin de l'année.
La construction du pont est achevée au moment du passage du pape Pie VII, le .
La particularité des ponts conçus par Perronet concerne la flèche des arches qui est très faible. Cette conception nécessite que toutes les arches soient décintrées en même temps et que les culées puissent équilibrer leur poussée.
Depuis la destruction du pont de Saint-Dié par les troupes allemandes, en 1944, ce sont les voûtes les plus aplaties.
Caractéristiques
Jean-Charles Perronet avait projeté un pont constitué de 3 travées de 15,27 m d'ouverture chacune[5] mais à la réalisation, la portée a été augmentée à 16,25 m.
La génératrice des arches devait se trouver sur une portion de cercle de rayon 30,86 m ayant leur naissance à 0,32 m au-dessus du niveau des plus hautes eaux, mais l'augmentation de l'ouverture des arches leur a donné un plus grand surbaissement, au 1/15,6.
Épaisseur des piles : 2,28 m
Largeur du tablier entre parapets : 11,04 m
Largeur totale : 12,68 m
Largeur des culées : 24,48 m
Références
- « Grand pont », notice no PA00087167, base Mérimée, ministère français de la Culture
- D'après les ressources du Géoportail de l'IGN, sur geoportail.gouv.fr/carte.
- « Points de repère (PR) », sur data.gouv.fr (consulté le ).
- Jacques-Alphonse Mahul, Annuaire nécrologique, ou Supplément annuel et continuation de toutes les biographies ou dictionnaires historiques, 2e année, 1821, Paris : Ponthieu, 1822, p.163-165
- Pierre Charles Lesage, Notice pour servir à l'éloge de M. Perronet, premier ingénieur des ponts et chaussées, p. 46-48, Paris, 1805
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Bernard Marrey, Les ponts modernes. 18e-19e siècles, p. 68, Picard éditeur, Paris, 1990 (ISBN 2-7084-0401-6) ; p. 319
- Marcel Prade, Les ponts monuments historiques. Inventaire - Description - Histoire, p. 350, Librairie Brissaud, Poitiers, 1988 (ISBN 2-902170-54-8) ; p. 431
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