Grand prieuré de Provence
Le grand prieuré de Provence est créé par le pape, Jean XXII, qui supplée Foulques de Villaret, en démembrant le grand prieuré de Saint-Gilles en trois grands prieurés, le , pour éviter, en présence de la dévolution des biens templiers, à un seul prieur l'administration d'un territoire aussi étendu que celui de ce grand prieuré[1],[n 1]. Il transforme la lieutenance sur la rive gauche du Rhône en grand prieuré de Provence et il nomme Hélion de Villeneuve comme premier et a priori l'unique prieur de Provence[2]. Au chapitre général de 1330 les grands prieurés de Toulouse, de Saint-Gilles et de Provence sont regroupés sous la responsabilité de Pierre de l'Ongle. Mais à la mort de celui-ci, en 1332, le grand prieuré de Toulouse redevient autonome[3]. Ce n'est qu'en , après la mort d'Hélion de Villeneuve, que le prieuré de Provence est de nouveau réuni avec celui de Saint-Gilles[4]. Bien qu'élu grand maître, Hélion a conservé le prieuré de Provence jusqu'en , il se contente de nommer un lieutenant, Isnard de Grasse.
Notes
- Il fait de même pour le démembrement du grand prieuré de France.
Référence
- Delaville Le Roulx 1913, p. 52.
- Roger 2011, p. 123-124.
- Delaville Le Roulx 1913, p. 52-53.
- Roger 2011, p. 126-127.
Bibliographie
- J. Delaville Le Roulx, Les Hospitaliers à Rhodes jusqu'à la mort de Philibert de Naillac (1310-1421), Paris, Ernest Leroux, , 452 p., lire en ligne sur Gallica.
- Jean-Marc Roger, « La réforme de l'Hôpital par Jean XII: Le démembrement des prieurés de Saint-Gilles et de France () », dans Helen J. Nicholson, On the Margins of Crusading : The Military Orders, the Papacy and the Christian World, Ashgate Publishing Ltd., (ISBN 978-1-4094-3217-3, présentation en ligne), p. 123-124, 126-127
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