Guillaume-Élisée Martial

Guillaume-Elisée Martial, né le à Bordeaux (Gironde), mort le à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor)[1]est un prélat français qui fut évêque de Saint-Brieuc et Tréguier de 1858 à 1861.

Guillaume-Elisée Martial
Biographie
Naissance
Bordeaux (France)
Ordination sacerdotale
Décès
Saint-Brieuc (France)
Évêque de l'Église catholique
Consécration épiscopale par
le card. Donnet
Dernier titre ou fonction Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier
Évêque de Saint-Brieuc et Tréguier

Traham œs in vinculis caritatis
(en) Notice sur www.catholic-hierarchy.org

Biographie

Fils de Jean François Marie Martial, négociant, et de Rosalie Foy Nonlabade, Mgr Martial nait le 13 brumaire an 5 de la République, au 9 façade des Chartrons, sur la paroisse Saint-Louis[2]. Après des études chez les Jésuites à Bordeaux, il monte à Paris faire son droit, résidant au Collège Stanislas où il se lie d'amitié avec Antoine-Adolphe Dupuch, futur évêque d'Alger, bordelais comme lui et de 4 ans son cadet. Attiré par l'état ecclésiastique, il entre au grand séminaire de Bordeaux et est ordonné pour cet archidiocèse en . Vicaire peu de temps à Libourne, il est rapidement nommé professeur puis directeur au petit séminaire de Bazas, devenant dès 1828 chanoine honoraire de l'église métropolitaine de Bordeaux. Après 13 années au service de l'éducation, il devient curé de Saint-Pierre de Bordeaux en . Le , Mgr Donnet le prend pour vicaire général, poste qu'il occupera jusqu'à sa nomination comme évêque de Saint-Brieuc le [3]. Préconisé le 27/09/1858, sacré le suivant en la cathédrale Saint-André de Bordeaux, Mgr Martial fait son entrée à Saint-Brieuc le . Outre des visites pastorales ou des tournées de confirmation, son bref épiscopat est marqué par l'arrivée des maristes à la tête du grand séminaire, des cérémonies publiques telles que la bénédiction de la première pierre du palais de justice de Saint-Brieuc par ses soins, en , ou celle de la chapelle du lycée impérial par le cardinal Donnet, le . Le prélat décède le en son palais épiscopal, quelques jours après avoir administré le sacrement de confirmation au Haut-Corlay[4].

Mgr Martial était chevalier de la légion d'honneur.

Armes

D'azur au lion d'argent , au monogramme T E I V C de sable au flanc dextre (initiales de sa devise)[5].

Distinctions

Référence

  1. Registre des décès de Saint-Brieuc, années 1861-1862. Archives départementales des Côtes-d'Armor, Année 1861, acte n°529. Document consulté le 24/08/2019.
  2. Registre des naissances de Bordeaux, Centre, pour 1797. Archives départementales de la Gironde, Cote 4 E 808, acte n°112. Document consulté le 24/08/2019.
  3. Société bibliographique, L'épiscopat français depuis le Concordat jusqu'à la Séparation (1802-1905), Paris, 1907, Librairie des Saint-Pères, 720p., pp.550 Disponible sur Gallica.
  4. J.M. Poulain-Corbion, Études biographiques sur Monseigneur Martial, évêque de Saint-Brieuc et Tréguier, Saint-Brieuc, 1862, L. Prud'homme, Impriemeur-Libraire, 176p. Disponible sur Gallica.
  5. Comte de Saint Saud, Armorial des prélats français du XIXe siècle, Paris, 1906, H. Daragon, 415p., p.154. Consultable sur Gallica.
  6. « Cote LH/1755/46 », base Léonore, ministère français de la Culture

Articles connexes

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