Guillaume-Charles Rousseau

Guillaume-Charles Rousseau, né le à Mareil-en-Champagne (Sarthe), et mort le La Roche-sur-Yon (Vendée), est un général français de la Révolution et de l’Empire[1].

Pour les articles homonymes, voir Rousseau.

Guillaume-Charles Rousseau

Naissance
Mareil-en-Champagne (Sarthe)
Décès  61 ans)
La Roche-sur-Yon (Vendée)
Origine France
Arme Infanterie
Grade Général de brigade
Années de service 17921834
Distinctions Baron de l'Empire
Commandeur de la Légion d'honneur
Chevalier de Saint-Louis

Biographie

Praticien chez un notaire, il s'engage le , comme sergent-major à la 14e compagnie des gardes nationales de la Sarthe, et il devient lieutenant le , au 16e bataillon de volontaires de la réserve, incorporé ensuite dans la 199e (Bis) demi-brigade d'infanterie. De 1792 à 1797, il sert à l'armée du Nord, et il reçoit son brevet de capitaine le . À la 199e demi-brigade (Bis), le , ou demi-brigade des Lombards devenue par tirage au sort 72e demi-brigade d'infanterie, le .

En 1798 et 1799, il combat à l'armée de Batavie, et fin 1799, il passe à l'armée du Danube, puis à l'armée du Rhin. Il est blessé d'un coup de feu au cou le , au combat d'Altenheim. En 1800 et 1801, il sert aux armées de Batavie, de l'Ouest et d'Italie. Il est blessé d'un coup de feu à la tête le , lors du passage du Mincio. De 1803 à 1805, il se trouve à l'armée des côtes de l'Océan, et le , il passe avec son grade à la 4e compagnie du 1er bataillon du 1er régiment de chasseurs à pied de la Garde impériale.

De 1805 à 1807, il se trouve à la Grande Armée, en 1808, il rejoint l'armée d'Espagne et en 1809, il passe à l'armée d'Allemagne. Le , il est nommé chef de bataillon au régiment des fusiliers-chasseurs de la Garde impériale, et il est blessé d'un coup de feu au bas ventre à la bataille d'Essling le . En 1810 et 1811, il sert en Espagne, et il est de nouveau blessé d'un coup de feu au bas ventre à Languessa, près de Pampelune le .

Le , il reçoit ses épaulettes de colonel-major du 6e régiment de voltigeurs de la Garde impériale, et il fait la campagne de Moscou dans la division Delaborde. Le , il est nommé major-colonel du régiment des fusiliers chasseurs de la Jeune Garde impériale, et le , il est à la 1re brigade de la 1re division de la Jeune Garde en Saxe. Il est créé baron d'Empire le , et il est fait commandeur de la Légion d'honneur le suivant. Il est promu au grade de général de brigade le , à la division Meunier. Le , il réoccupe Épinal, en est chassé le , et y est blessé grièvement d'un coup de mitraille à l'épaule. Le , il remplace le général Boyer à la tête de sa brigade qui revient d'Espagne, et le il est affecté à la 1re division de la Jeune Garde impériale du 7e corps de la Grande Armée. Le il se trouve à Arcy-sur-Aube sous Ney.

Lors de la première restauration, il est fait chevalier de Saint-Louis le , et il est mis en non activité le . Il devient commandant du département du Morbihan le , et il est remis en non activité le . Il est admis à la retraite le . Le , il reprend du service comme commandant des Basses-Pyrénées, puis comme commandant du département de la Vendée le . Il est compris dans le cadre d'activité de l'état-major général le .

Il meurt le , à La Roche-sur-Yon.

Grades

  •  : sergent-major dans la Garde nationale de la Sarthe.
  •  : lieutenant.
  •  : capitaine.
  •  : chef de bataillon.
  •  : colonel.
  •  : général de brigade.

Décorations

  • Chevalier de la Légion d'honneur le
  • Commandeur de la Légion d'honneur le .
  • Chevalier de Saint-Louis le .

Dotation

  • Donataire d’une rente de 7 000 francs sur le Mont de Milan le , en Illyrie le , et sur la Trasimène le .

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement
Armes du baron Guillaume-Charles Rousseau et de l'Empire, décret du , lettres patentes du , commandeur de la Légion d'honneur

D'argent au lion rampant de gueules tenant de sa dextre une épée haute de sable et appuyant la senestre sur un cor de chasse du même, le tout surmonté d'une comète d'azur à deux étoiles d'or : franc-quartier des barons tirés de l'armée, brochant au 9e de l'écu. Livrées blanc, noir, rouge, bleu.

Notes et références

Liens externes

Source

  • Portail de la Révolution française
  • Portail du Premier Empire
  • Portail de l’histoire militaire
  • Portail de la Sarthe
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.