Guillaume Détraves

Fils de Jeanne Rhoder et de Louis Détraves, né rue de Cahors à Sarlat en 1887,marié à Paris en 1911, il est licencié en droit et entre à la SNCF le 16 août 1912 dont il deviendra Inspecteur divisionnaire de 1er classe. Guillaume Détraves est mobilisé durant la guerre de 1914-1918, devient officier et se comporte avec beaucoup de courage ce qui lui vaudra la Croix de Guerre avec deux citations. Capitaine de réserve, il est fait Chevalier de la Légion d' Honneur à titre militaire le 16 décembre 1937. Guillaume Détraves est Conseiller municipal de Houilles dès 1928 dont il est maire de 1930 à 1941. Mobilisé en 1938 et 1939 il est révoqué de son statut de maire en 1941. Il entre en résistance et est affilié au réseau Jade-Fitzroy en septembre 1942, arrêté le 29 novembre 1943 il est déporté le 27 avril 1944 à Auschwitz et Buchenwald, libéré le 11 avril 1945, invalide à la suite de la tuberculose contractée dans les camps. Un de ses fils également Résistant décède en déportation. Malgré ces souffrances , Guillaume Détraves est réélu maire de Houilles en mai 1945. Il est désigné par son parti, la SFIO, comme candidat aux législatives d'octobre 1945. Tête de liste dans la première circonscription, il est facilement élu, et réélu à la deuxième assemblée constituante, en juin 1946. Il participe alors à la commission de rédaction de la constitution. N'étant pas réélu lors des élections de novembre 1946 du fait de la baisse électorale de la liste socialiste, il intervient ensuite, localement dans la vie municipale à Houilles. Au niveau national il est conseiller de l'Union française de 1948 à 1958[1]. Il rejoint le PSU en 1960.

Guillaume Détraves est fait Commandeur de la Légion d' Honneur par décret le 25 novembre 1956[2].