Guillaume Ier (roi des Mosquitos)

Guillaume Ier, né le à Bluefields et mort le dans la même ville, fut le quatrième roi de la côte des Mosquitos et le second à régner sous l'occupation des armées du Nicaragua, de 1865 à sa mort[1].

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Guillaume Ier

Guillaume Ier.
Titre
Roi de la Mosquitia
–
(13 ans, 5 mois et 8 jours)
Couronnement ,
à Bluefields
Prédécesseur George Frédéric Augustus II
Successeur Robert Henry
Biographie
Dynastie Clarence
Nom de naissance William Henry Clarence
Date de naissance
Lieu de naissance Bluefields
Date de décès (à 46 ans)
Lieu de décès Bluefields
Père George Frédéric Augustus II
Mère Princesse Victoria Clarence
Conjoint Henriette Frédérica Rama
Enfants Prince Robert Henry
Héritier Robert Henry
Religion Anglicanisme
Monarques de la Mosquitia

Biographie

Né sous le règne de son grand-père, Robert Charles Frédéric, il est le fils aîné du prince héritier George Frédéric et de son épouse la princesse Victoria Clarence. Cousins, ses parents sont tous deux les petits-enfants de George Frédéric Augustus Ier, premier roi des Mosquitos[2].

Très jeune, son père l'envoi faire ses études à Kingston, en Jamaïque.

En 1865, après la mort de son père, il accède au trône sous le nom de Guillaume Ier. Dès son arrivée au pouvoir, il est confronté à une situation politique instable depuis l'occupation du royaume par les armées du Nicaragua, légalisé par le traité de Managua, en 1860.

Il a été couronné le , à Bluefields, la capitale, devenant le premier roi non couronné à Belize. Au départ, le gouvernement nicaraguayen a refusé de le reconnaître, mais ce dernier a été contraint d'après les conditions exposés dans le traité de Managua qui stipule que les mosquitos ont le droit à un territoire autonome, dirigé par le roi[3].

En 1870, il a cessé de payer la subvention à laquelle il s'était engagé dans le traité de Managua. Des tensions ont alors éclaté entre le gouvernement nicaraguayen et le royaume.

En 1877, il se plaint auprès du gouvernement anglais du traitement qu'il a reçu de la part des occupants nicaraguayens. Pour régler les différends dans l'interprétation du traité de Managua, le Nicaragua et l'Angleterre ont décidé de soumettre l'affaire à l'empereur d'Autriche, François-Joseph. La sentence rendue le indique que la souveraineté du Nicaragua est limitée par l’autonomie reconnue aux Mosquitos et à la famille Clarence, qui ont également le droit d’exploiter des produits naturels.

Dans un mémorandum adressé à son représentant à Londres, le secrétaire d'État des États-Unis a rejeté la décision des États-Unis : "Dans l'accord d'arbitrage, le gouvernement des États-Unis n'était pas partie et n'était pas lié par la décision de l'arbitre et ne s'engage nullement à admettre le droit de la Grande-Bretagne d'intervenir dans les différends entre la République du Nicaragua et le Royaume des Mosquitos."[3]

Le roi meurt le , d'alcoolisme à l'âge de 46 ans.

Ascendance
Ascendance de Guillaume Ier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 32=48=56. George Edward Clarence
 
 
 
 
 
 
 
 16=24. George Clarence
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
8=12. George Frédéric Augustus Ier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 4. Robert Charles Frédéric
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
2. George Frédéric Augustus II
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
10. Général Robinson
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
5. Juliana Lowry Robinson
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
1. Guillaume Ier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
48=32=56. George Edward Clarence
 
 
 
 
 
 
 
24=16. George Clarence
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
12=8. George Frédéric Augustus Ier
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
6. George William Clarence
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 3. Victoria Clarence
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
56=48=32. George Edward Clarence
 
 
 
 
 
 
 
28. Stephen Clarence
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
14. Charles Frédéric Clarence
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
7. Éléonore Mary Clarence
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

Notes et références
  1. (es) El Nuevo Diario, « El Nuevo Diario », sur El Nuevo Diario (consulté le )
  2. « Mosquito2 », sur www.royalark.net (consulté le )
  3. « Jefes Hereditarios Miskitos (1865 -1894) », sur pueblosoriginarios.com (consulté le )
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