Guillaume Sembel

Guillaume Sembel est né le 28 novembre 1883, à Clermont-Ferrand, dans le Puy-de-Dôme[1].
Il est ordonné prêtre le 16 novembre 1907. Nommé évêque de Dijon le 15 mars 1937, il est consacré le 1^er juin 1937[1], à Clermont-Ferrand, par M^gr Gabriel Piguet, évêque de Clermont[2].

Il fonde, le 4 novembre 1937, les Catéchistes auxiliaires des paroisses, association diocésaine ayant pour but la catéchèse, l'animation chrétienne et le soin aux malades dans les paroisses de la ville de Dijon. Il consacre l'église du Sacré-Cœur de Dijon, le 10 mai 1938[3]. Le 8 décembre 1942, il donne la consécration épiscopale à M^gr Georges Jacquin, nommé évêque de Moulins, deux mois plus tôt[4].

Pétainiste, M^gr Sembel figure sur la liste violette des évêques à remplacer de Georges Bidault, président du Conseil national de la Résistance. Il n'est maintenu dans son poste, à la Libération, que par l'intervention du chanoine Kir, que l'évêque reconnaissant laisse se présenter à la mairie de Dijon, au conseil général de la Côte-d'Or et à la députation[3].

Guillaume Sembel s'éteint le 11 avril 1964[1], à Dijon, où une allée porte son nom.

Fervent défenseur du caractère religieux de la fête de Noël, M^gr Sembel défraye la chronique le 23 décembre 1951 en condamnant publiquement, comme hérétique, le Père Noël dont il fait pendre et brûler une effigie, le 23 décembre 1951, sur le parvis de la cathédrale Saint-Bénigne de Dijon devant plus de 250 enfants[3].
Afin d'apaiser les esprits, le chanoine Kir fait installer dès le lendemain un Père Noël sur le toit de l'hôtel de Ville[3].

• Chevalier de la Légion d'honneur (10 aout 1957)[5]
• Croix de guerre 1914-1918

Durant son épiscopat, M^gr Sembel rédige de nombreux écrits, dont certains exemplaires sont conservés à la bibliothèque diocésaine Gustave Bardy de Dijon, à savoir[6] :