Guillaume de Fondaumière

Guillaume Juppin de Fondaumière, né le à Marseille, est un producteur français de jeux vidéo. Il est directeur général délégué et producteur exécutif du studio Quantic Dream qu'il dirige aux côtés de David Cage.

Guillaume de Fondaumière
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Distinction

Famille et parcours universitaire

Guillaume Juppin de Fondaumière est né dans une famille d'ancienne bourgeoisie originaire de Saintonge, issue de Jacob Juppin (1589-1662), notaire royal à La Rochelle, (Charente-Maritime)[1]. *

Jacques Juppin de Fondaumière 1669-1761), capitaine de dragons, s'est établi à Saint-André, dans l'Île de la Réunion. *Claude Juppin de Fondaumière (1752-1821), était officier du bataillon de l'Inde, major des milices du quartier Saint-Joseph à Saint-André de la Réunion.

Il[Qui ?] obtient son baccalauréat au Lycée Français de Vienne en 1990. Il étudie à l’EBS Paris et obtient son diplôme en 1994.

[réf. nécessaire]

Carrière

Arxel Tribe et SNJV

En 1993, Guillaume Juppin de Fondaumière co-fonde, avec un ami de l’EBS et deux architectes, le studio franco-slovène Arxel Tribe (1992-2003). Il est Directeur Général des filiales françaises et anglaises avant d’être PDG du groupe jusqu’en 2003[réf. nécessaire].

En 2001, le studio est vendu pour 15 millions d’euros à la société italienne CTO S.P.A . Il est maintenu à sa fonction de PDG par les nouveaux actionnaires[réf. nécessaire].

Il a notamment produit les jeux vidéo suivants :

Quantic Dream

En décembre 2003, il est embauché par le studio Quantic Dream avec David Cage.

Le studio développe Fahrenheit (Atari), Heavy Rain (SCE), et Beyond: Two Souls (SCE) auquel collaborent Elliot Page, Willem Dafoe et Kadeem Hardisson, ainsi que le compositeur Hans Zimmer. Il a ensuite produit Detroit: Become Human sur Playstation 4 en partenariat avec Sony Interactive Entertainment.

Activités annexes

Guillaume de Fondaumière a été président de l'European Game Developers Federation (EGDF) entre 2008 et 2015 (actuellement vice-président), et président du Syndicat National du Jeu Vidéo (SNJV) de 2005 à 2008 et 2014-2016[réf. nécessaire] (actuellement membre du conseil d'administration[2]). Il est membre du conseil d'administration de Pro-Helvetia et du PEGI[3].

Distinction

Par décret en date du , il a été élevé au rang de Chevalier de l'ordre national du Mérite par le président de la République [4].

Controverses

Management de Quantic Dream

En , Quantic Dream est l'objet d'une enquête menée conjointement par Le Monde, Mediapart et Canard PC. Ceux-ci dénoncent les méthodes de management de l'entreprise : « une culture d’entreprise toxique, une direction aux propos et attitudes déplacés, des employés sous-considérés, des charges de travail écrasantes et des pratiques contractuelles douteuses »[5],[6],[7]. Guillaume de Fondaumière est notamment accusé de s'être licencié lui-même et de s'être réembauché le lendemain à un autre poste, touchant au passage 60 000 euros d'indemnités[8].

En , Quantic Dream porte plainte en diffamation contre Le Monde et Mediapart[9].

Le 9 septembre 2021, Mediapart gagne définitivement en justice contre Quantic Dream[10].

Les juges estiment que « les journalistes disposaient, pour chacune des imputations, d’une base factuelle suffisante », qualifiant aussi le travail journalistique avec les expressions suivantes « bonne foi », « représente un but légitime d’information, et même un sujet d’intérêt général », « aucune animosité personnelle »[10]. Ils valident aussi l'existence de transactions financières non déclarées, le « vrai-faux licenciement » de Guillaume de Fondaumière, et des procédures de licenciement étrangement similaires .

Tentatives de nettoyage abusif de l'article Wikipédia

Au mois de mars 2018, le quotidien Le Monde s'était fait l'écho de l'intervention sur Wikipédia d'un internaute se présentant comme le patron de Quantic Dream, et qui avait brièvement supprimé la section « Controverses » de l'article Quantic Dream, ainsi que les mentions de la polémique sur les pages consacrées à Guillaume de Fondaumière et à David Cage, les deux dirigeants de l’entreprise[11].

En mai 2020, une enquête menée par des administrateurs de l'encyclopédie collaborative Wikipédia soupçonne plusieurs comptes contributeurs de la présente page d'être liés à des agences de communication visant à améliorer très favorablement son image[12].

Notes et références

  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, ed. Sedopols, 201, p.429
  2. « SNJV », sur Syndicat National du Jeu Vidéo (consulté le )
  3. « Qui est Guillaume de Fondaumière ? » (consulté le )
  4. Promotion ordre national du Mérite, décret du 14 novembre 2008
  5. William Audureau, Quantic Dream, un fleuron du jeu vidéo français aux méthodes de management contestées, 14 janvier 2018, Le Monde.
  6. Mathilde Goanec et Dan Israel, Les errements de Quantic Dream, pépite française du jeu vidéo, 14 janvier 2018, Mediapart.
  7. Maria Kalash, Drôle d’ambiance à Quantic Dream : Rififi au cœur d’un grand studio parisien, 14 janvier 2018, Canard PC.
  8. La Rédaction, Quantic Dream dans la tourmente après des accusations de harcèlements, 15 janvier 2018, IGN.
  9. Steeve Mambrucchi (Jarod), Quantic Dream a porté plainte contre Le Monde et Mediapart, 23 avril 2018, Gamekult.
  10. La rédaction de Mediapart, « Mediapart gagne en justice contre Quantic Dream », sur Club de Mediapart, (consulté le )
  11. La section « controverse » brièvement supprimée de la page Wikipedia de Quantic Dream, sur lemonde.fr (consulté le 20 juillet 2020).
  12. Thibault Prévost, « Sur Wikipédia, le business juteux du caviardage », arrêt sur images, (lire en ligne)

Liens externes

Article connexe

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