Gustave Dhérin
Gustave Dhérin est un bassoniste et pédagogue français, né le à Paris 16e et mort le à Paris[1].
Naissance |
16e arrondissement de Paris |
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Décès |
(à 76 ans) Paris |
Activité principale | Bassoniste, professeur de basson |
Formation | Conservatoire de Paris |
Maîtres | Eugène Bourdeau |
Enseignement | Conservatoire de Paris |
Élèves | Maurice Allard, André Sennedat |
Biographie
Gustave Dhérin naît à Paris en 1887[2],[3].
Son père, Gustave-Victor Dhérin (1862-1940), est bassoniste et professeur au Conservatoire de Rennes, où il forme de nombreux élèves dont ses fils Christian et Gustave[3].
En 1907, Gustave Dhérin entre au Conservatoire de Paris et y obtient cette même année un premier prix de basson dans la classe d'Eugène Bourdeau. Deux ans après, il est nommé professeur au Conservatoire de Bordeaux[3].
À partir de 1934, Dhérin est professeur au Conservatoire de Paris, poste qu'il occupe jusqu'en 1957[2],[3].
Basson solo au théâtre de l'Opéra-Comique et aux Concerts Colonne, il joue notamment en soliste le Concerto pour basson de Mozart et le Solo de concert de Gabriel Pierné sous la direction du compositeur[3].
Comme interprète, il est le créateur de nombreuses partitions de son temps, d'Heitor Villa-Lobos (Trio pour hautbois, clarinette et basson en 1924), Charles Koechlin (Trio pour flûte, clarinette et basson, op. 92, en 1927 ; Sonate pour basson, op. 71, en 1939 ; Septuor d'instruments à vent, op. 165, en 1943) et Francis Poulenc (Trio pour hautbois, basson et piano en 1926, avec le compositeur au piano)[4].
Gustave Dhérin est aussi le dédicataire de nombreuses œuvres (Récit, Sicilienne et Rondo d'Eugène Bozza ; Pièces brèves de Félicien Foret ; Portuguesa d'Henri Büsser ; Thème et Variations de Paul Pierné ; Sarabande et Cortège d'Henri Dutilleux ; Fantaisie pour basson et piano de Bozza ; Fagottino de René Duclos ; Concertino de Marcel Bitsch ; Sonatine pour basson et piano d'Alexandre Tansman ; Concerto pour basson d'Henri Tomasi)[5], et l'auteur de plusieurs ouvrages didactiques : Seize Variations, Nouvelle technique du basson, et Traits difficiles tirés d’œuvres symphoniques et dramatiques, notamment[2].
Il meurt en 1964[2].
Bibliographie
- Henry Chabaud, « Gustave Dhérin », Le Conservatoire, , p. 9-10.
- (en) Michael Burns, « Music Written for Bassoon by Bassoonists: An Overview », The Double Reed, vol. 24, no 2, (lire en ligne).
- Anne Bongrain, Le Conservatoire national de musique et de déclamation, 1900-1930 : Documents historiques et administratifs, Paris, Vrin, , 450 p. (ISBN 978-2-7116-2398-3, BNF 42627971).
- (es) Andrea Rosario Pérez, « Gustave Dhérin: El desconocido fagotista francés », Afoes, no 8, , p. 60-65.
Notes et références
- Acte de naissance à Paris 16e, n° 679, vue 3/20, avec mention marginale de reconnaissance en 1888, du mariage en 1913 et du décès en 1964.
- Burns 2001.
- Chabaud 1952, p. 9.
- Rosario Pérez 2019, p. 61.
- Rosario Pérez 2019, p. 63-64.
Liens externes
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