Gustave Fayet

Gustave Fayet (Béziers, Carcassonne, ) est un peintre et collectionneur français, proche de Paul Gauguin et d'Odilon Redon.

Pour les articles homonymes, voir Fayet.

Gustave Fayet
Gustave Fayet.
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
France
Activité
Maître
Père
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 5272-5286, 16 pièces, -)[1]

Il est inhumé au cimetière vieux de Béziers.

Biographie

Gustave Fayet apprit le métier de peintre auprès de son père, Gabriel Fayet, et de son oncle, Léon Fayet, tous deux admirateurs de Daubigny, Adolphe Monticelli, et Camille Corot.

Son style est très personnel, loin des préoccupations impressionnistes et académiques, plus proche du symbolisme.

Fayet était également collectionneur, possédant des œuvres de Degas, Manet, Monet, Pissarro et surtout Odilon Redon et Paul Gauguin, dont il fut l'un des premiers collectionneurs (avec George-Daniel de Monfreid) et l'un des principaux prêteurs pour les rétrospectives de ce dernier à Weimar en 1905 et à Paris en 1906. Il possédait en particulier près d'une centaine d'œuvres de Gauguin[2].

En 1901, il devint conservateur du musée de Béziers. Il s'installa à Paris en 1905.

En 1908 il acquiert, avec sa femme Madeleine, l'abbaye de Fontfroide (au sud de Narbonne), qu'il s'attache à restaurer et y installe des œuvres commandées à ses amis peintres, notamment Odilon Redon qui peint deux grands panneaux pour la bibliothèque, Le Jour et La Nuit (ce dernier comporte les portraits de la famille du mécène) ainsi que des vitraux qu'il réalise en collaboration avec le maître verrier Richard Burgsthal.

En août 1916 il achète l'abbaye Saint-André de Villeneuve-lès-Avignon.

En 1912, il a acquis le château d'Igny (Essonne) dans lequel il vécut jusqu'à sa mort en 1925, acquis à ses héritiers en 1931 par la commune d'Igny qui en fit son hôtel de ville.

Œuvres

Son œuvre est hétéroclite, tant par la richesse des styles que des techniques explorées : peintures à l'huile, aquarelles, gravures, cartons de tapisserie, tapis, comme celui qui ornait en 1993 la chambre de sir Valentin Abdy dans son manoir des Cornouailles (reprod. coul. par Philippe Seulliet dans Renaissance d'un jardin anglais dans "Connaissance des Arts" n° 499 - , p.100), céramiques, etc.[3]).

Elles sont représentées dans de nombreuses collections particulières, ainsi qu'au musée de Béziers (hôtel Fayet) et à l'abbaye de Fontfroide qui accueille une "salle Fayet" depuis 2006. La même année, le musée d'Elne (Pyrénées-Orientales) lui consacre une rétrospective et publie le catalogue de l’exposition.

Expositions

  • Gustave Fayet, un artiste en sa demeure, 2015, musée Fayet, Béziers

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Natacha Abriat, Alix Audurier-Cros, Dominique Ganibenc, Lionel Rodriguez, Gustave Fayet. Châteaux, vignobles et mécénat en Languedoc, Lyon, Inventaire général du patrimoine, Région Languedoc Roussillon, , 140 p. (ISBN 978-2-36219-072-8)
  • sous la direction de Jean-Pierre Barou, Gustave Fayet… « Vous, peintre… », catalogue de l’exposition présentée au musée Terrus, à Elne, du au , Montpellier, Indigène éd., 2006, 95 p. avec une bibliographie aux p. 92-95 (ISBN 2-911939-57-3)
  • Mario d'Angelo (coord.), La Musique à la Belle Époque : autour du foyer artistique de Gustave Fayet (Béziers, Paris, Fontfroide), Musée d’art Gustave-Fayet à Fontfroide — Observatoire musical français, 2010
  • Roseline Bacou, « Gustave Fayet collectionneur », Cahiers de l'Afpap, n° II,

Liens externes

  • Portail de la peinture
  • Portail de la gravure et de l'estampe
  • Portail de la France
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.