Guy Fleury

Guy Fleury, né le à Déville-lès-Rouen et mort le à Limésy[1], est un docteur ingénieur, professeur des universités et homme politique français. Il a été le premier président de l'Université du Havre et le premier à porter le titre d’administrateur général du Conservatoire national des arts et métiers.

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Guy Fleury
Fonctions
Conseiller régional de Haute-Normandie
à partir de
Administrateur général du Cnam
-
Président de l'université du Havre
-
-
Biographie
Naissance
Décès
(à 78 ans)
Limésy
Nationalité
Activités
Autres informations
Parti politique

Carrière

Milieu universitaire

Guy Fleury est ingénieur de formation.

En 1984, il est nommé administrateur provisoire de l'Université du Havre tout juste créée, et en devient le premier Président en 1986[2]. En 1985 il est nommé président du jury de l’École supérieure d'ingénieurs en génie électrique (ESIGELEC) par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche. Il est cosignataire du diplôme et responsable de la qualité et de la conformité des sujets de concours à l'ESIGELEC[3].

En 1992 il est nommé membre de la Commission consultative nationale des instituts universitaires de technologie[4]

Militant en faveur de la pluridisciplinarité des universités, il a travaillé sur l'ouverture de l'offre académique à d'autres secteurs autres que le secteur industrialo-portuaire de la Pointe de Caux[5].

Engagements politiques

En 1998, il est élu conseiller régional de Haute-Normandie[6] en charge de l’enseignement et de la recherche.

Membre du Parti socialiste, il s'oppose dans un premier temps à la nomination de Daniel Paul (Parti communiste français) comme représentant de la gauche, avant d'en devenir le colistier et conseiller lors des municipales de 2001[7].

Conservatoire national des arts et métiers

En 1990, il est nommé directeur général du Conservatoire national des arts et métiers, fonction qu’il exercera jusqu'en 1998. En tant que directeur général, puis d’administrateur général, il a largement contribué au projet de modernisation et d'ouverture de l'établissement (ouverture à l'échelle Européenne, développement d'n réseau décentralisé, élévation des niveaux de formation). L'une de ses créations les plus importantes a été la formation des ingénieurs par apprentissage préconisée par Bernard Decomps et conçue avec l'association Ingénieurs 2000[8].

Références

  1. État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970
  2. « Disparition de Guy Fleury, ancien président de l'université du Havre », sur Paris-Normandie (consulté le )
  3. « L'actu de l'ESIGELEC : Disparition de Guy FLEURY, ancien président du Jury de l’ESIGELEC », sur sites.esigelec.fr (consulté le )
  4. Arrêté du 4 juin 1992 relatif à la commission consultative nationale des instituts universitaires de technologie et aux commissions pédagogiques nationales (lire en ligne)
  5. « Disparition de Guy Fleury, ancien président de l'université du Havre », sur www.paris-normandie.fr (consulté le )
  6. « ELECTIONS RÉGIONALES 1998. RÉSULTATS. HAUTE-NORMANDIE », sur Libération.fr, (consulté le )
  7. Natalie Castetz, « Au Havre, une gauche divisée pour la mairie. Le PS de Seine-Maritime refuse d'offrir la tête de liste havraise au PCF. », sur Libération (consulté le )
  8. « Formation continue: le CNAM en pleine rénovation », sur Les Echos, (consulté le )
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