Guy Môquet, un amour fusillé
Guy Môquet, un amour fusillé est un téléfilm français réalisé par Philippe Bérenger à la mémoire de Guy Môquet, militant communiste fusillé durant la Seconde Guerre mondiale. Il a été diffusé le sur France 2[1],[2] et le sur France 5[3].
Pour les articles homonymes, voir Môquet.
Synopsis
Le film retrace les derniers jours de Guy Môquet et de ses proches camarades[4] au camp de Choisel jusqu'à leur exécution en représailles après la mort de Karl Hotz le [5].
Fiche technique
- Guy Môquet, un amour fusillé
- Réalisateur : Philippe Bérenger
- Scénario : Philippe Bérenger et Brigitte Peskine
- Montage : Jacqueline Herbeth
- Ingénieur du son : Ludovic Escalier
- Musique : Bruno Bertoll
- Durée : 110 minutes
- Genre : téléfilm
- Date de diffusion : le à 20 h 50. Rediffusion : à 20 h 35, sur France 5[6].
Distribution
Principaux acteurs[7]
- Théo Frilet : Guy Môquet
- Audrey Dewilder : Odette Lecland[8]
- Patrick Catalifo : le lieutenant « Parrain »
- Stephan Avoge : Rustine
- Gabriel Dufay : gendarme 1
- Julien Peny : gendarme 2
- Benoit Carré : Roger Semat
- Éric Théobald : Jean-Pierre Timbaud
- Franck Libert : Charles Michels
- Frédéric Maranber : Jean Poulmarc'h
- Jean-François Palaccio : Achille
- Sébastien Libessart : Henri Pourchasse
- Christophe Gregoire: Dr Tenine
- Josiane Lévêque : maman Bouclette
- Anne Baudoux : Mme Kérivel
- Alexandre Donders : Eugène Kérivel
- Hélène Viaux : villageoise
- Alban Aumard : villageois
- Cedric Viera : le cafetier
- Eric Verdin : Adrien Agnés
- Gaêtan Gallier : Jules Vercruysse
- Pierre Hiessler : avocat
- Pierre-Louis Basse : Pierre Gaudin
- Pierre Pellet : Abbe Moyon
- Max Imark : commandant Hotz
- Vincent Ozanon : huissier de justice
- David Birge-cotte : Serge Môquet
- Vincent Jaspart : le boulanger
- Olivier Berlaud : l'homme du couloir
- Alain Thibaudault : Titus Bartoli
- Jean Ceibel : Pierre
- Pierre Manganelli : Henri Barthélémy
- Yves Breton : Manice Gardette
- François Rabinovici : Marc
- Patrice Le Saëc : Charles de la Vagueri
- David Nouges : Maximilien Bastar
- Antoine Nakab : Émile David
- Anthony Bathany : Maurice Tellier
- Yvan Serouge : Edmond Lefevre
- Eddy Costa : le facteur
- Vincent Leger : Bronstein
- Olivier Reich : Dr Jacq
- Edouard Rossmann : Dr Babin
- Lee Parisy : fils du boulanger
- Alexandre Hamidi : Rino Scolari
- Ugo Venel : Claude Lalet
- Radha Valli : Marie Brechet
- Anne Le Ny : Juliette Môquet
- Fanny Sidney : Jacky
- Manuel Le Lièvre : le docteur Roger Puybouffat[9]
- Charlie Nelson : le sous-préfet Lecornu
- Bruno Paviot : Auguste Delaune
- Philippe du Janerand : le commissaire
- Éric Herson-Macarel : Désiré Granet
Participation[5]
Pierre-Louis Basse, auteur du livre Guy Môquet, une enfance fusillée (2000)[10],[11] fait une courte apparition dans le rôle de son grand-père maternel, Pierre Gaudin, également militant communiste interné en même temps que Guy Môquet et qui avait tenté de s'interposer pour sauver deux jeunes du peloton d'exécution[12].
Notes et références
- Site de France 2, programmes.france2.fr, consulté le 15 novembre 2008.
- « Guy Môquet, un amour fusillé », TéléObs, sur teleobs.nouvelobs.com, consulté le 15 novembre 2008.
- Danièle Ohayon, « Guy Môquet, un amour fusillé sur France 5 », 31 août 2009, sur le site france-info.com, consulté le 21 septembre 2009.
- Caroline Constant, « Guy Môquet, un amour fusillé », L'Humanité, 21 octobre 2008, sur humanite.fr, consulté le 15 novembre 2008.
- Pierre de Boishue, « Guy Môquet, fauché en pleine jeunesse », Le Figaro, 21 octobre 2008, sur lefigaro.fr., consulté le 15 novembre 2008.
- « Soirée fiction – Guy Môquet, un amour fusillé », sur le site france5.fr, consulté le 25 août 2009.
- Site de La Cité des Artistes, sur citeartistes.com, consulté le 15 novembre 2008.
- Nom de jeune fille d'Odette Nilès.
- « Roger Puybouffat, dentiste au Camp de Choisel en 1941 », sur le site chateaubriant.org, consulté le 16 novembre 2008.
- En 1941, sa mère, Esther Gaudin, s'était vu confier la mission d'aller récupérer les planches sur lesquelles les fusillés de Châteaubriant avaient écrit, en plus de leurs lettres, leurs derniers messages.
- Pierre-Louis Basse, Guy Môquet, une enfance fusillée, Stock, 2000 (ISBN 2-234-05271-8) ; rééd. Stock, 2007 (ISBN 978-2-234-05271-0), p. 20-21.
- Pierre-Louis Basse, op. cit., p. 80-81 et 177 : Maximilien Bastard et Émile David.
Voir aussi
Bibliographie
- Odette Nilès, Serge Filippini, Guy Môquet - Mon amour de jeunesse, éd. L'Archipel, 2008, 208 p. (ISBN 280980091X et 978-2-8098-0091-3) [présentation en ligne].
Articles connexes
Liens externes
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- (de) OFDb
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