Guyonvelle
Guyonvelle est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Guyonvelle | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Langres | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Savoir-Faire | ||||
Maire Mandat |
Jean-Louis Ouzelet 2020-2026 |
||||
Code postal | 52400 | ||||
Code commune | 52233 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Guyonvellois | ||||
Population municipale |
104 hab. (2019 ) | ||||
Densité | 19 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 51′ 18″ nord, 5° 42′ 30″ est | ||||
Altitude | Min. 244 m Max. 413 m |
||||
Superficie | 5,34 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Chalindrey | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
| |||||
Géographie
Urbanisme
Typologie
Guyonvelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (53,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (40 %), prairies (23,4 %), terres arables (22,8 %), zones agricoles hétérogènes (8,8 %), zones urbanisées (4,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[9].
En 2019, la commune comptait 104 habitants[Note 2], en stagnation par rapport à 2013 (Haute-Marne : −4,96 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Culture locale et patrimoine
Personnalités liées à la commune
- À Guyonvelle est né le Martin Luc Huin, prêtre des Missions étrangères, décapité le en Corée. Martyr du « Groupe des cent trois martyrs de Corée », il fut béatifié le à Rome par le pape Paul VI et canonisé le à Séoul (Corée du Sud) par le pape Jean-Paul II. Saint Martin Luc Huin est fêté le .
- Autre famille de la commune, la famille Bresson, qui durant près d'un demi-siècle sera aux commandes politiques et économiques de la commune. En effet au début du XXe siècle, Albert Bresson fonde une petite scierie non loin de là, à Laferté-sur-Amance. Rapidement cette petite affaire va prendre de l'importance, au niveau local puis départemental, de plus Albert Bresson devient maire de Guyonvelle en 1929, charge qu'il exercera jusqu'à sa mort en 1944. Au sortir de la guerre, ce que l'on nomme désormais la « SA Bresson » est en pleine expansion dans un contexte d'euphorie économique lié a la reconstruction. Les deux fils d'Albert, André et Lucien Bresson reprennent la tête de l'entreprise, c'est ainsi que se met en place une direction à deux têtes, celle-ci se fera dans une parfaite entente. En ce qui concerne la succession à la mairie, c'est l'ainé André qui suivra les traces de son père. Dès la mort de son père, il est élu en 1944 maire de Guyonvelle, et la même année conseiller général, charges qu'il exercera à son tour jusqu'à sa mort en 1975. Durant ce qu'il est devenu courant d'appeler « les trente glorieuses », l'entreprise connu son âge d'or. Entre 1956 et 1962, une deuxième usine ouvre à Nuits-Saint-Georges (Côte d'Or), mais pour des raisons d'éloignement géographique entre les usines, car celle de Laferté est destinée à la conception de produits bruts (traverses de chemins de fer, grumes...), la deuxième est une parqueterie, cette dernière sera revendue. C'est ainsi que peu après André et Lucien Bresson rachètent une usine de déroulage à Hortes (Haute-Marne) qui cette fois ci est proche de Laferté et offrira de nouveaux débouchés. À cette époque, la Famille Bresson emploie plus d'une centaine de personnes, ce qui est considérable dans un département ou l'industrie est très peu développée en dehors de l'agroalimentaire, et que ce département est très peu peuplé. De ce fait, ce sera la première scierie du département, ainsi qu'une des premières usines exportatrices. La plupart des employés sont originaires de Guyonvelle, ce qui va faire des Bresson le quasi unique employeur de cette commune, un cas unique dans la région, ainsi on verra se développer un paternalisme puissant au sein de ce qu'on nommera la communauté. André est le patriarche, le père.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2021, date de référence statistique : 1er janvier 2019.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018 et 2019.
- Portail de la Haute-Marne
- Portail des communes de France