György Konrád
György (George) Konrád, né le à Debrecen et mort le à Budapest[1], est un romancier hongrois, connu comme défenseur des libertés individuelles. Il était dissident sous le régime communiste.
Pour les articles homonymes, voir Konrad.
Dans le nom hongrois Konrád György, le nom de famille précède le prénom, mais cet article utilise l’ordre habituel en français György Konrád, où le prénom précède le nom.

Président PEN club | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 86 ans) Budapest |
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Nationalité | |
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Université Loránd-Eötvös (jusqu'en ) |
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Fratrie |
Eva Konrad Hawkins (en) |
Parti politique | |
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Membre de | |
Site web |
(hu) www.konradgyorgy.hu |
Distinctions |
Prix Kossuth () Liste détaillée Prix Herder () Prix européen de l'essai Charles-Veillon () Prix du SWR () Docteur honoris causa de l'université d'Anvers () Prix Kossuth () Prix Manès-Sperber (d) () Prix de la paix des libraires allemands () Médaille Goethe () Prix international Charlemagne d'Aix-la-Chapelle () Commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne () Commandeur avec étoile de l'ordre du Mérite hongrois () Franz Werfel Human Rights Award () Médaille Buber-Rosenzweig () Prix Radnóti (d) () |
Biographie
György Konrád est né à Debrecen dans une famille juive aisée. En 1951, après ses études dans un lycée de Budapest, il entre à l'Institut Lénine et fait des études de littérature, de sociologie et de psychologie à l'université Loránd Eötvös. En 1956 il participe à l'insurrection de Budapest contre l'occupation soviétique mais ne tue personne bien qu'il ait une mitraillette.
Travaillant à l'institut de planification urbaine de Budapest, puis à l'institut académique pour les bourses littéraires, il se heurte au système politique et perd son emploi. En 1976, il est emprisonné pendant quelques jours. Il sera banni de toute publication jusqu'au changement de régime en 1989.
De 1982 à 1984 il vit à Berlin. Il est honoré du prix européen de l'essai Charles Veillon en 1985.
En 1990, il est élu président du PEN club international et reçoit le prix Kossuth. En 1991 il est élu membre de l'Académie des arts de Berlin, dont il sera le président de 1997 à 2003[2].
Auteur d'une dizaine de romans traduits dans une quinzaine de langues (dont cinq en français), il a également publié des essais politiques et sociologiques. L'un des plus grands romans de Konrád est Le Visiteur, un portrait blafard de la souffrance dans la société moderne urbaine industrielle, écrit du point de vue d'un fonctionnaire des services sociaux.
En 2001, il reçoit le prix international Charlemagne, et en 2003 la croix de commandeur de l'ordre du Mérite de la République fédérale d'Allemagne (Großes Verdienstkreuz).
Notes et références
Liens externes
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- (hu) (hu) Site officiel
- « György Konrád, Soixante-huitards (Fleurs d'utopie sur l'asphalte des grandes villes) », revue Sens public
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