Palmiste africain
Gypohierax angolensis
Règne | Animalia |
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Embranchement | Chordata |
Sous-embr. | Vertebrata |
Classe | Aves |
Ordre | Accipitriformes |
Famille | Accipitridae |
LC : Préoccupation mineure
Statut CITES
Le palmiste africain (Gypohierax angolensis), également appelé palmiste d'Angola ou vautour palmiste, ou encore vautour aigle d'Angola est une espèce de rapaces de la famille des Accipitridae, la seule représentante du genre Gypohierax.
Description
Le palmiste africain est un rapace de taille moyenne, de 65 cm de longueur, pour un poids allant de 1 361 à 1 712 g et une envergure de 135 à 155 cm[1].
Le bec est brun blanchâtre ou bleuâtre à la base. Une partie de la face est nue, et de couleur rosé ou orangé. Les pattes sont blanc jaunâtre sale. L’iris est brun jaune. Le plumage est blanc à l'exception des grandes couvertures des ailes et des plumes scapulaires qui sont noires[2]. La queue est noire avec une large bande terminale blanche. Là où les adultes sont blancs, les jeunes ont plutôt du brun[2]. Ces jeunes conservent leur plumage pendant trois ou quatre ans.
En vol, cette espèce ressemble plus à un aigle qu'à un vautour typique, car il peut soutenir un vol battu, donc il ne dépend pas de courants ascendants.
- Parc national Murchison Falls, Ouganda
- Jardin zoologique de Kinshasa en 2022
Répartition et habitat
Il niche en forêt et en savane à travers l'Afrique subsaharienne, généralement près des points d'eau, son territoire coïncide avec celui du palmier à huile. Il est facile de les approcher, comme de nombreux vautours des pays africains, et on peut le voir à proximité des habitations, même sur les pelouses des grands hôtels dans les régions touristiques de pays comme la Gambie.
Alimentation
Ce vautour tire son nom de sa principale nourriture qui, cas unique pour un oiseau de proie, n'est pas de la viande, mais le palmiste, la noix du palmier à huile. Il consomme également des charognes, des poissons, des petits vertébrés terrestres à l'occasion, comme la plupart des vautours.
Reproduction
Ces oiseaux forment des colonies lâches. Un seul (ou 2) œuf est couvé dans un nid volumineux fait de branches dans un arbre pendant environ six semaines. Cet œuf est gros (+/- 7 sur 5,5 cm), blanc brillant et souvent taché de brun à l'une des extrémités[2].
Voir aussi
Références taxinomiques
- (en) Référence Congrès ornithologique international : (consulté le )
- (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Gypohierax angolensis dans Accipitriformes
- (en) Référence Catalogue of Life : Gypohierax angolensis (Gmelin, 1788) (consulté le )
- (fr+en) Référence ITIS : Gypohierax angolensis (J. F. Gmelin, 1788)
- (en) Référence Animal Diversity Web : Gypohierax angolensis
- (en) Référence NCBI : Gypohierax angolensis (taxons inclus)
- (en) Référence UICN : espèce Gypohierax angolensis (Gmelin, 1788) (consulté le )
Liens externes
- (fr) Référence Oiseaux.net : Gypohierax angolensis (+ répartition)
- (fr+en) Référence Avibase : Gypohierax angolensis (+ répartition)
- (en) Référence CITES : espèce Gypohierax angolensis (Gmelin, 1788) (+ répartition sur Species+) (consulté le )
- (en) Référence Fonds documentaire ARKive : Gypohierax angolensis
Notes et références
- « Palmiste africain - Gypohierax angolensis », sur www.oiseaux.net (consulté le )
- Georges Bouet, Oiseaux d'Afrique Tropicale, , 797 p.
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