Héliophilie

L’héliophilie est la pratique de la collection de couchers de soleil.

Exemple d'héliophilie.

Ne doit pas être confondu avec héliophilie, comportement des végétaux qui poussent dans les milieux fortement éclairés.

Le collectionneur de couchers de soleil est un héliophile.

Étymologie

Héliophilie est composé du grec ancien Helios, nom du dieu du soleil et du suffixe -philie, aimer.

Brève histoire de l'héliophilie

Si les représentations du soleil[1] semblent exister depuis la préhistoire, le motif du coucher de soleil apparaît dans la peinture à la Renaissance où la construction du tableau utilise l'horizon et l'astre couchant comme point de convergence des lignes de perspective. L'invention du tube de peinture, contemporain de la photographie, va d'une part permettre aux artistes de sortir de leur atelier pour peindre la nature et la lumière naturelle, d'autre part les libérer de l'injonction à représenter le monde fidèlement[2]. Bien plus tard au XXe siècle, l'avènement de la photographie amateure va perpétuer cette obsession pour la figure solaire jusqu'à nos jours.

Collections

Le coucher de soleil est encore aujourd'hui l'un des motifs les plus collectionnés, représentés et photographiés. Cette collection se fait sous plusieurs formes, notamment :

  • les photographies faites directement par les collectionneurs ou collectées (cartes postales, posters, calendriers...)

Il existe plusieurs sous-catégories de l'héliophilie[réf. nécessaire] :

Exemple d'ahiahiaphilie.
  • l'ahiahiphilie (de ahiahi, coucher de soleil en maori, et -philie, aimer) qui se focalise sur les couchers de soleil évoquant les îles ou les tropiques (chemises hawaiennes...).
  • la tramontophilie (de tramonto, coucher de soleil en italien, et -philie, aimer) qui renvoie aux couchers de soleil derrière une montagne.
Exemple de nishibotsuphilie.
  • la nishibotsuphilie (de nishi botsu, coucher de soleil en japonais, et -philie, aimer) qui rassemble les soleils couchants les plus rouges à l'image du drapeau du Japon.
  • la shamsophilie (de shams, soleil en arabe, et -philie, aimer) qui correspond aux couchers de soleil méditerranéens.

Notes et références
  1. Xavier Demeersman, « Les peintures rupestres représenteraient des constellations », sur Futura (consulté le )
  2. « Et si l’impressionnisme ne tenait qu’à un tube ? », sur Beaux Arts (consulté le )
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