HSV-2 Swift

Le HSV-2 Swift est un navire à grande vitesse de type catamaran « perce-vagues » (en anglais wave-piercing). Il a été construit par Incat Group of Companies à Hobart en Tasmanie qui est un fabricant de ferry rapide. Il a été loué par la Marine américaine et a servi entre autres comme navire anti-mines de 2003 à fin 2013.

HSV-2 Swift

HSV-2 Swift (2003)
Type catamaran
Histoire
A servi dans US Navy
Émirats arabes unis
Commanditaire Marine américaine
Chantier naval Incat à Hobart Tasmanie
Commandé
Lancement
Statut Opéré depuis juillet 2015 par la National Marine Dredging Company
Équipage
Équipage 42
Caractéristiques techniques
Longueur 103 m
Maître-bau 28,5 m
Tirant d'eau 3,40 m
Déplacement 1 668 tjb
Propulsion 4 × Caterpillar 3618 diesel marin
4 × Wärtsilä waterjets
Puissance 38 600 ch
Vitesse 30 nœuds (47 maxi)
Caractéristiques militaires
Armement MK 96
MK 45 Snake Eyes
Lance-grenades MK 19
Rayon d'action 4 500 nautiques
Carrière
Port d'attache Base navale d’Ingleside Texas États-Unis lors de son passage sous drapeau américain

Histoire

HSV-2 Swift.

C'est le quatrième catamaran perce-vagues qui sert à titre militaire après le HMAS Jarvis Bay, le TSV-1X Spearhead[1] et le HSV-X1 Joint Venture[2].

Modèle dérivé des catamarans commerciaux, comme le Condor Rapide de la compagnie Condor ferries, il a subi les améliorations nécessaires pour servir militairement. Un pont porte-hélicoptères y a été adapté, ainsi que le renforcement du pont à véhicules. Il peut transporter plus de 600 tonnes de frets divers pour une surface de 2 670 mètres carrés.

Son contrat de location étant terminé fin 2013. Incat le vend en à la National Marine Dredging Company des Émirats arabes unis qui l'utilise, entre autres pour le transport de troupes et matériels dans l’opération Restaurer l'espoir au Yémen[3].

Le , il est gravement endommagé au large du Yémen lors d'une attaque à 3 h du matin par un missile antinavire C-802 ou Noor explosant sur la proue à tribord et déclenchant un violent incendie puis de tirs d'armes légères par des Houtis depuis des petits navires et l'équipage civil de 24 hommes d'origine polonaise, ukrainienne et indienne entre autres, dont officiellement trois sont blessés, a dû évacuer le navire après la fin d'une fusillade d'un quart d'heure pour être secouru[4],[5],[6].

Notes et références

Liens externes

Sources

  • Portail du monde maritime
  • Portail des forces armées des États-Unis
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