Habitation le Maud'Huy

L'habitation le Maud'Huy est une demeure agricole située avenue Yolaine-Filleau-Belloni[1] à Saint-François sur l'île de la Grande-Terre dans le département de la Guadeloupe aux Antilles françaises. Elle est inscrite aux monuments historiques en 2009.

Habitation le Maud'Huy
Portail d'entrée de l'habitation le Maud'Huy
Présentation
Destination initiale
Destination actuelle
Centre culturel
Style
Construction
1873-1874
Propriétaire actuel
Propriétaire privé
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Adresse
Avenue Yolaine-Filleau-Belloni
Coordonnées
16° 15′ 47″ N, 61° 15′ 55″ O
Localisation sur la carte des Petites Antilles
Localisation sur la carte de la Guadeloupe

Historique

L'habitation le Maud'Huy, ou plantation Sainte-Marthe, est construite de 1873 à 1874 sur les « hauteurs » de Saint-François dans la partie assez aride de l'île dite des « Savanes »[2],[3]. Elle doit son nom au comte de Maud'Huy, originaire de Lorraine, qui avait fondé auparavant sur ce site une plantation-sucrière, où le directeur Pauvert fait édifier par la suite son habitation, l'actuelle maison.

De g. à d., Helmut Schmidt, James Callaghan, Jimmy Carter et Valéry Giscard d'Estaing devant l'habitation le Maud'Huy le .

En 1960, Amédée Huygues-Despointes rachète la propriété. Elle accueille du 4 au , les déjeuners des recontres informelles entre le président français Valéry Giscard d'Estaing, le président américain Jimmy Carter, le chancelier ouest-allemand Helmut Schmidt et le Premier ministre britannique James Callaghan lors de la Conférence de la Guadeloupe[4] tenue à l'hôtel Le Hamack[5] à Saint-François[6].

Depuis les années 2000, l'habitation accueille des rencontres culturelles.

L'ensemble de l'habitation, ses dépendances et les jardins sont inscrits aux monuments historiques le [7].

Architecture

La maison principale est une habitation de type maison créole rectangulaire en bois, reposant sur des moëllons, le plus probablement commandée en pièce détachées en Louisiane (sur un modèle Home plantation typique de la paroisse de Saint-Charles), sans toutefois de certitude[2]. Légèrement surélevée, elle est sur un seul niveau avec cependant un galetas, aménagé seulement en 1960, avec un toit présentant trois lucarnes sur la façade avant et une véranda sur celle arrière. Une galerie, reposant sur de fins piliers (en briques, surmontés de chapiteaux de style dorique), court autour de la demeure[2].

Galerie

Notes et références

  1. Ex-chemin de Bouquet au lieu-dit Sainte-Marthe.
  2. Jean-Pierre Giordani, La Guadeloupe face à son patrimoine : Itinéraires et modalités d'une reconnaissance et d'une revalorisation, éditions Karthala, 1996 (ISBN 9782865376414), p. 38-39.
  3. [PDF] Journées européennes du patrimoine 2013, Ministère de la Culture, 2013, p. 9.
  4. Dominique Pouchin, « Le temps d'une escapade », Le Monde, 6 janvier 1979.
  5. L'hôtel Le Hamack n'existe plus, il a été transformé en villas de luxe.
  6. Albert Nahmias, Petites histoires de grands chefs, Hugo & Document, (lire en ligne), p. 181.
  7. [PDF] Liste des Monuments historiques en Guadeloupe, Direction des Affaires culturelles de la Guadeloupe, version du 22 avril 2015, p. 7.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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