Hajj Hammou
Hajj Hammou est un caïd de la tribu des Oulad Hrriz, fils d'un gouverneur de Dar el-Beida (actuelle Casablanca). En 1907, il se révolta contre les Français.
Nationalité |
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Fils du gouverneur de Casablanca, il compte lui succéder mais les Français lui préfèrent Boûbeker ben Bouzid Slâoui. Avec l'aide des autres tribus de la Chaouïa, il organise dès 1907 une lutte contre les Espagnols, les Français et leurs partisans, lançant des appels au Jihad[1],[2].
« Les Chaouïs, révoltés contre le Makhzen, riches des sommes considérables qu'ils auraient dû lui payer comme impôts, avaient accru rapidement leur puissance militaire par l'achat de munition, de chevaux et de fusils à tir rapide. Très mal disposés envers les chrétiens, ils considérèrent les Français comme leurs ennemis particuliers, surtout lorsqu'ils virent le commencement des travaux du port [dont la cause du massacre du 30 juillet 9 ouvriers européens furent tués par les indigènes[style à revoir]] [...] Aiguisés par les prédictions du [cheikh][3] Ma el-Aïmine, excités par les appels pressants d'El Hadj Hammou [Hajj Hammou], fiers de leur force et de leur indépendance, cavaliers brillants et infatigables, tireurs habiles, ils brûlaient du désir de piller la ville et de chasser les Européens »[4].
Notes et références
- Georges Guénin, L'épopée coloniale de la France: racontée par les contemporains, 1932, p. 364
- André Adam, Histoire de Casablanca : des origines à 1914, p. 108
- Dans le texte d'origine, le capitaine français Grasset emploie le mot de « sorcier ».
- Grasset 1911, p. 11
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Capitaine Grasset, À travers la Chaouïa avec le corps de débarquement de Casablanca (1907-1908), Paris, Librairie Hachette et Cie, , 232 p. (lire en ligne)
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