Hakima El Haite
Hakima El Haite Sanhaji, née le à Fès, est une femme politique marocaine. Elle est ministre marocaine chargée de l’environnement entre 2013 et 2017. Tout son parcours professionnel s’est fait dans le domaine de l’environnement, à la fois dans les secteurs public et privé, et dans la continuité de sa formation.
Hakima El Haite | |
Hakima El Haite en 2016. | |
Fonctions | |
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Présidente de l'Internationale libérale | |
En fonction depuis le (3 ans, 9 mois et 5 jours) |
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Prédécesseur | Juli Minoves Triquell |
Ministre marocaine déléguée auprès du ministre de l'Énergie, des Mines, de l'Eau et de l'Environnement chargée de l'Environnement | |
– (3 ans, 5 mois et 26 jours) |
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Monarque | Mohammed VI |
Chef du gouvernement | Abdel-Ilah Benkiran |
Gouvernement | Benkiran II |
Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Nezha El Ouafi |
Biographie | |
Nom de naissance | Hakima El Haite |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fès (Maroc) |
Nationalité | Marocaine |
Parti politique | Mouvement populaire |
Religion | Islam |
Elle est sujet de plusieurs polémiques suite à l'importation de déchets combustibles depuis l'Italie, jugés hyper-toxiques par les experts. Le marché conclu a été estimé aux alentours de 118 millions d'euros.
Aucune poursuite judiciaire n'a été entamée. Elle a été limogée par le roi Mohammed VI.
Biographie
Parcours universitaire
Hakima El Haite obtient une licence en Biologie et Microbiologie des eaux à la Faculté des Sciences de Fès en 1986, un Diplôme d'études approfondies (DEA) en Écotoxicologie à la Faculté des Sciences de Meknès en 1987 et un doctorat national en Sciences de l’environnement à la Faculté des Sciences de Meknès en 1991[1].
En 2010, elle reprend un cycle de formation et obtient un second doctorat en Génie de l’environnement à l’École des Mines de Saint-Étienne, avec une thèse sur le Traitement des eaux usées par des réservoirs opérationnels et réutilisation pour l’irrigation [2],[3]. Elle complète également son cursus initial par un diplôme de communication politique obtenu à l’université de Washington en 2008[2].
Carrière professionnelle et politique
Elle travaille dans un premier temps dans une administration territoriale : la direction générale de l’agence urbaine de Fès, de 1992 à 1993. Elle est également trésorière de l’Union nationale de la femme à Fès dans les années 1990. Puis en 1994, elle fonde la société EauGlobe, une entreprise privée spécialisée dans l’ingénierie et les travaux environnementaux. Elle est par ailleurs vice-présidente de US-NAPEO (North Africa Partnership For Economic Opportunity) [2].
Concomitamment à sa carrière professionnelle, elle s'implique dans la vie associative et politique. Son parcours politique au sein du Mouvement Populaire, parti de droite à l’ancrage rural[4], remonte à 2003. Elle participe aux évolutions internes de ce parti, et à sa représentation dans les conférences sur le développement durable. En 2007, elle devient vice-présidente de l’Association des femmes chefs d’entreprise du Maroc et de l’International Network of Liberal Women (INLW ), une association internationale de personnalités féminines favorables au libéralisme.
En 2011, elle participe à la création du ConnectinGroup International Maroc, autre association œuvrant pour la promotion des femmes à l'échelle nationale et à travers le monde, et en devient présidente. En 2012, elle est désignée comme présidente déléguée de l’INLW.
Depuis , elle est présidente des relations internationales du Mouvement Populaire[2].
En 2013, elle est nommée ministre, déléguée auprès du Ministre de l’Energie, des Mines, de l’Eau et de l’Environnement, chargée de l’Environnement[2]. Elle participe aux préparations de la négociation sur le climat de Paris (COP21), notamment aux négociations à Varsovie et à Lima, puis observe avec attention les équipes françaises à l’œuvre lors de la conférence finale, en , participant en particulier à la conclusion de cette conférence.
En 2016, la ministre est critiquée pour avoir accordé l'importation de déchets provenant d'Italie au Maroc [5][6].
Sa responsabilité a été pointée dans un rapport de la cour des comptes sur les retards enregistrés dans le cadre du projet « Al Hoceïma Manarat Al Moutawassit », rapport publié le .[réf. nécessaire].
Références
- Amiar 2014, Tanger Experience.
- MAP 2013, Lemag.ma.
- « Thèse de H. El Haite en avril 2010 ».
- Rabbaa 2015, Jeune Afrique.
- Ait Akdim 2016.
- « "Le Maroc importe chaque année 450.000 tonnes de RDF" », sur Al Huffington Post (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- MAP, « Biographie de Hakima El Haite, ministre déléguée chargée de l'Environnement », Lemag.ma, (lire en ligne).
- Mehdi Lahdidi, « El Haite : Je ne suis pas d’accord avec l’écotaxe », L'Économiste, no 4381, (lire en ligne).
- Jamal Amiar, « La nouvelle charte environnementale de Tanger », Tanger Experience, (lire en ligne).
- AFP, « Le Maroc fait un geste pour le climat », Le Monde, (lire en ligne).
- MAP, « La ministre chargée de l'environnement participe à Lyon au sommet mondial climat et territoires », Maroc.ma, (lire en ligne).
- Malick Diawara et Houmi Ahamed-Mikidache, « COP21 - Maroc - Hakima El Haité : "L'enjeu climatique est un enjeu humanitaire" », Le Point, (lire en ligne).
- Laurence Caramel, « Les cinq Africains qu’il faut suivre à la COP21. La Marocaine Hakima El Haite, future présidente de la COP22 », Le Monde, (lire en ligne).
- Nadia Rabbaa, « Hakima El Haité : après la COP21, cap vers la COP22 », Jeune Afrique, (lire en ligne).
- Youssef Ait Akdim, « Hakima Al-Haite : « Je suis fière de voir émerger une conscience environnementale au Maroc » », Le Monde, (lire en ligne).
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