Pygargue

Le terme « pygargue » est issu du latin pygargus désignant les mêmes oiseaux. Ce terme du grec ancien πυγάργος qui signifie littéralement « qui a les fesses blanches ». Le terme est attesté en français dès 1482 sous la forme « pigart »[3].

D'après la classification de référence (version 3.3, 2013)[2] du Congrès ornithologique international (ordre phylogénique), le genre Haliaeetus compte 10 espèces :

Espèce		Répartition	Population Nombre de couples
Haliaeetus leucogaster Pygargue blagre			plus de 10 000 mais en déclin
Haliaeetus sanfordi Pygargue de Sanford		Endémique aux Iles Salomon.	Entre 250 et 1 000 en déclin
Haliaeetus vocifer Pygargue vocifer		Afrique.
Haliaeetus vociferoides Pygargue de Madagascar			Moins de 100 En danger critique d'extinction
Haliaeetus leucoryphus Pygargue de Pallas		Asie Centrale	Entre 2 500 et 10 000 Menacé
Haliaeetus albicilla Pygargue à queue blanche			10 000 à 20 000 600 couples en Europe. Réintroductions en cours dans les îles Britanniques.
Haliaeetus leucocephalus Pygargue à tête blanche			100 000+. Sauvé de la disparition aux États-Unis. Actuellement de plus en plus nombreux tout au long des États-Unis où de grands plans d'eau sont visibles.
Haliaeetus pelagicus Pygargue empereur Aigle de Steller			5 000 En déclin sérieux. Peut-être disparu en Corée et de plus en plus rare au Japon.
Haliaeetus humilis Pygargue nain Anciennement Ichthyophaga humillis		Asie du Sud-Est	Espèce considérée comme presque menacée
Haliaeetus ichthyaetus Pygargue à tête grise Anciennement Ichthyophaga ichthyaetus		Asie du Sud-Est	Espèce considérée comme presque menacée

Ces oiseaux sont mentionnés :

• par Victor Hugo dans La Voix de Guernesey, un poème adressé aux partisans de Garibaldi à l'occasion de la bataille de Mentana (1866) : « ...Et tandis que les rois, joyeux et désastreux, font une fête auguste et triomphale entre eux (...) les freux, la louche orfraie et le pygargue (...) volent droit aux charniers »,
• par le comte de Lautréamont au deuxième des Chants de Maldoror : « Je sais la plume qui va construire le deuxième chant (...) instrument arraché aux ailes de quelque pygargue roux ! »[4]

• (en) Référence Congrès ornithologique international : Haliaeetus dans l'ordre Accipitriformes (consulté le 31 mai 2015)
• (en) Référence Zoonomen Nomenclature Resource (Alan P. Peterson) : Haliaeetus dans Accipitriformes
• (en) Référence Tree of Life Web Project : Haliaeetus
• (en) Référence Catalogue of Life : Haliaeetus Savigny, 1809 (consulté le 11 décembre 2020)
• (en) Référence Fauna Europaea : Haliaeetus Savigny, 1809 (consulté le 19 janvier 2022)
• (en) Référence Paleobiology Database : Haliaeetus Savigny 1809
• (fr+en) Référence ITIS : Haliaeetus Savigny, 1809
• (en) Référence Animal Diversity Web : Haliaeetus
• (en) Référence NCBI : Haliaeetus (taxons inclus)
• (fr+en) Référence CITES : genre Haliaeetus (sur le site de l’UNEP-WCMC)

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