Happn
Happn (prononcé en anglais : [ˈhæpən]) est une application de rencontre avec géolocalisation en temps réel. Elle permet à ses utilisateurs de retrouver en ligne les autres membres de happn croisés dans la journée. Deux utilisateurs doivent être géolocalisés à moins de 250 mètres l'un de l'autre pour que l'application propose de les mettre en contact. Il s'agit donc de mettre en relation des personnes qui se croisent dans leur quartier ou leurs lieux de vie et de travail, et qui n'auraient pas osé s'aborder[1]. Le service est gratuit dans sa version de base, mais l'application commercialise des options supplémentaires payantes.
Happn | |
Adresse | https://www.happn.com/fr/ |
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Description | Application de rencontre fondée sur la géolocalisation |
Slogan | Retrouvez qui vous croisez |
Commercial | Oui |
Type de site | Application de rencontre |
Inscription | oui |
Nombre d'inscrits | 50 millions (2019) |
Siège social | Paris France |
Lancement | Février 2014 |
Historique
En 2013, les frères Antony et Fabien Cohen créent l'application Whoozer, qui préfigure Happn. L'application peinant à trouver son public, les deux entrepreneurs se rapprochent de Didier Rappaport, à l'origine du développement de Dailymotion. Didier Rappaport accepte[Quoi ?] à condition que l'application change de crédo[C'est-à-dire ?][2]. L'application de rencontres Happn est créée en . L'entreprise, basée à Paris, compte six employés à son lancement et atteint un millions d'utilisateurs lors de sa première année[2]. Elle est dirigée par le PDG Didier Rappaport.
Happn a d'abord été lancée en France, puis en Grande-Bretagne, aux États-Unis et en Espagne en 2014, puis en Australie, Argentine, Italie, Brésil, Norvège, Pays-Bas, Suède, Turquie, Danemark, Belgique, Canada, Chili en 2015, et enfin en Inde, en 2016[réf. nécessaire].
En septembre 2018, lancement de la Map, fonctionnalité qui permet aux utilisateurs de visualiser les personnes croisées en naviguant sur une carte[3].
Le nombre d'inscrits reste stable entre 2018 et février 2019 : une cinquantaine de millions d'utilisateurs sont alors inscrits dans une quarantaine de pays du monde, dont près de quatre millions en France et près d'un million à Paris[4],[5]. L'entreprise emploie alors plus de cent personnes[2].
En , Didier Rappaport est mis à la porte par les fonds d'investissement à la suite d'un article de Mediapart[6] mettant en avant ses agissements et harcèlements sexuels et moraux présumés envers ses salariés (70 témoignages de salariés actuels et passés de l'entreprise).
Fonctionnement
Selon Didier Rappaport, alors PDG de l'entreprise, il s'agit de mettre en relation des personnes qui se croisent dans leur quartier ou leurs lieux de vie et de travail, et qui n'auraient pas osé s'aborder[1].
Interface
Les utilisateurs s’inscrivent, puis précisent leurs préférences suivant des critères d’âge et de genre. Ils remplissent ensuite leur profil.
L’application se présente sous la forme d’un fil d’actualité, qui reprend l’historique des personnes croisées. Lorsqu’un utilisateur a été géolocalisé à moins de 250 mètres d’un autre, son profil apparaît sur l’application quelques secondes plus tard. Il peut voir combien de jours il a croisé cette personne, ainsi que le lieu et l’heure approximatifs de leur rencontre[7],[8]. Après cette étape, le fonctionnement de l'application redevient similaire à celui d'applications comparables comme Tinder[9].
Données économiques et financières
Une levée de fonds de 8 millions de dollars a lieu en 2015[9].
Les investisseurs[Qui ?] ont injecté 35 millions d'euros sur l'application[2][Quand ?].
Dans son interview pour le magazine Capital, Didier Rappaport ne donne pas le chiffre d'affaires exact de l'application, mais indique qu'il serait de « plusieurs dizaines de millions d'euros »[2].
Divers
Les lieux de grand passage, comme le quartier de la Défense à Paris, sont ceux qui permettent la génération du plus grand nombre d'interactions[10].
Articles connexes
Notes et références
- « "Aujourd'hui 40% des gens trouvent leur âme-sœur sur les applis de rencontres", on a reçu le patron d'Happn », sur Ohmymag, (consulté le )
- Constance Daire, « Happn, le nouvel art de la drague à la française », Capital, no 341, , p. 48-49 (ISSN 2491-0236)
- « Application de rencontres : Happn fête ses 50 millions d'utilisateurs », sur L'ADN, (consulté le )
- Les Echos Executives, « Saint-Valentin : quel bilan pour l'appli de rencontres Happn ? », sur Les Echos Executives, (consulté le )
- Romain Gonzalez, « Le dating est un fait social reconnu », sur Le Point, (consulté le )
- David Perrotin, Hugo Boursier et Valentin Cebron, « Accusé de violences sexuelles, le patron de Happn quitte l’entreprise », sur Mediapart (consulté le )
- « happn : La nouvelle appli pour retrouver un bel inconnu croisé dans la rue », sur elle.fr
- « Didier Rappaport (Happn) : Le "Dating" À Visage Humain », sur Forbes France,
- « happn, le concurrent français de Tinder, lève 8 millions de dollars »
- (en) « Infographie : Happn dévoile les lieux et les métiers qui génèrent le plus de crushes », sur la Réclame (consulté le )