Harley-Davidson Topper
Le Harley-Davidson Topper est le seul scooter que Harley-Davidson ait jamais produit[1].
Harley-Davidson Topper | |
Constructeur | Harley-Davidson |
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Années de production | 1960-1965 |
Type | Scooter |
Moteur et transmission | |
Moteur(s) | monocylindre 2T à clapet |
Démarrage | lanceur à corde |
Cylindrée | 165 cm3 (60,3 × 57,9 mm) |
Puissance maximale | 9 ch |
Transmission | variation continue, entre 18:1 et 6:1 |
Vitesse maximale | 74 km/h |
Cadre, suspensions et freinage | |
Suspension avant (débattement) | balancier |
Suspension arrière (débattement) | bras oscillant, deux ressorts |
Frein avant (diamètre) | tambour |
Frein arrière (diamètre) | tambour |
Poids et dimensions | |
Roue avant | 4.00 x 12 |
Roue arrière | 4.00 x 12 |
Empattement | 1 308 mm |
Hauteur de selle | 762 mm |
Réservoir (réserve) | 6,4 L |
Conception et spécifications
Le Topper était doté d'un moteur monocylindre à deux temps de 165 cm3 monté horizontalement entre les parois du plancher et nécessitait comme carburant un mélange essence/huile. Le démarrage se faisait à l'aide d'une corde de lanceur similaire à celle des tondeuses à gazon[2] ou comme sur la Lambretta modèle E. Contrairement à la plupart des scooters à moteurs clos, le moteur du Topper n'avait pas de ventilateur de refroidissement[3],[4],[5]. Il était prévu que ce petit moteur horizontal serait refroidi par l'air passant sous le scooter[3], mais certains Toppers rencontraient des problèmes de surchauffe[4]. Le moteur utilisait une soupape à clapet pour son système d'admission[6].
Le moteur entraînait une transmission à variation continue[3] appelée « Scootaway Drive »[6] comportant un dispositif de sécurité qui empêchait le scooter d'aller à un régime moteur supérieur à 1 800 tr/min. L'entraînement final se faisait par une chaîne à l'air libre[6].
Le Topper avait des freins à tambour de cinq pouces sur les deux roues[6]. Le frein avant était contrôlé par un levier[3],[6] sur le côté gauche du guidon[2] avec un frein de parking[2],[6]. Le frein arrière était commandé par une pédale[3],[6].
La partie avant de la carrosserie, le garde-boue avant et le plancher étaient en acier embouti. Le capot moteur et la carrosserie étaient composés de pièces moulées en fibre de verre. Un espace de stockage était aménagé sous le siège ; le fabricant suggérait d'y garder deux bidons d'huile pour moteurs à deux temps[2].
Certains Toppers ont été équipés de side-cars pour permettre le transport de personnes ou augmenter la capacité d'emport de marchandises.
Développement
Le principal reproche des propriétaires de Topper concernait la transmission à variation continue « Scootaway Drive ». Les saletés de la route entraient dans la transmission et faisait patiner la courroie de transmission[2]. Une nouvelle transmission, avec disque primaire scellé dans un bain d'huile, fut introduite en 1961[7].
Le Topper H fut introduit en 1961 (vendu jusqu'en 1965) avec une nouvelle culasse en alliage léger, un taux de compression augmenté à 8,0: 1, un filtre à air en mousse réutilisable et des modifications des orifices du cylindre et du tube d'admission d'air[7].
Une version « dégonflée » du Topper était également disponible, avec une puissance limitée à 5 ch, le Topper U. Cette version permettait de se conformer aux lois de certains États américains autorisant les motos dont la puissance nominale du moteur était inférieure au maximum déclaré à être conduites sans permis[2] ou avec un permis spécial par des conducteurs plus jeunes que ceux autorisés ayant un permis moto ordinaire.
Les Brewers de Milwaukee ont utilisé une Topper comme voiture bullpen de 1959 à 1995[8].
Performances
En 1959, un Topper a roulé de Bakersfield, Californie, jusqu'à la Vallée de la mort, aller et retour, sans réparations ni réglages nécessitant des outils. La route traversait Trona, passait par le désert des Mojaves à Stovepipe Wells, puis par le bassin de Badwater, le point le plus bas d'Amérique du Nord à 86 m sous le niveau de la mer, puis à Whitney Portal, à 2 393 m au-dessus du niveau de la mer sur les pentes du Mont Whitney, après quoi il est retourné à Bakersfield.
Références
- « Timeline 1960's » (version du 29 octobre 2006 sur l'Internet Archive), sur harley-davidson.com, .
- (en) David Wright, The Harley-Davidson Motor Company : an official eighty-year history, Motorbooks International, , 288 p. (ISBN 0-87938-245-7 et 9780879382452, OCLC 15251976, lire en ligne), p. 84.
- (en) Bonnier Corporation, Popular Science, Bonnier Corporation, (lire en ligne), p. 64 et 65.
- (en) The A-Z of popular scooters & microcars : cruising in style!, Veloce, , 255 p. (ISBN 978-1-84584-088-4 et 1845840887, OCLC 173722948, lire en ligne), p. 138.
- (en) American Motorcyclist Assoc, American Motorcyclist, American Motorcyclist Assoc, (lire en ligne), p. 67.
- (en) American Motorcyclist Assoc, American Motorcyclist, American Motorcyclist Assoc, (lire en ligne), p. 13.
- (en) American Motorcyclist Assoc, American Motorcyclist, American Motorcyclist Assoc, (lire en ligne), p. 18.
- (en) « Our Back Pages: County Stadium's pioneering bullpen cart », sur jsonline.com (consulté le ).
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des motos des années 1950
- Liste des motos Harley-Davidson
- Zündapp Bella, scooter allemand avec la même suspension avant et le même système de refroidissement
Liens externes
- [vidéo] How to start a Harley-Davidson Topper, sur YouTube
- « Harley-Davidson Timeline 1960s » [archive du ], Harley-Davidson Timeline, sur harley-davidson.com, Harley-Davidson, (consulté le ) : « The Harley-Davidson Topper motor scooter is introduced and is the only scooter platform the Motor Company ever produced. »
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