Harley (cheval)

Harley (né en 1885) est un cheval de course né dans le Calvados, un Anglo-normand de type trotteur. Fils de Phaéton et petit-fils de Normand, il descend de deux chefs de race, et est considéré comme l'un des deux meilleurs fils de Phaéton.

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Harley
Informations
Espèce
Couleur
Sexe
Date de naissance
Père
Mère
Turlurette (d)
Enfants
Virois (d)
Paysanne (d)

Décrit comme l'un des plus beaux chevaux Trotteur français, il rencontre le succès lors de deux éditions de l'exposition internationale. Il permet à la lignée du Pur-sang The Heir of Linne de se perpétuer, mais son petit-fils Reynolds V disparaît sans successeur.

Histoire

Harley naît en 1885 chez l'éleveur Constant Hervieu, à Petiville dans le Calvados[1]. Cet éleveur a possédé des juments à l'origine de la race du Trotteur français, puisqu'il a aussi fait naître Normand, Serpolet-Bai et Cherbourg[2].

Harley atteint une réduction kilométrique de 1 min 35 s[3]. Il est acheté par les Haras nationaux pour la somme, importante, de 35 000 francs[3].

Harley est décrit comme l'un des plus jolis chevaux trotteurs français, et fait sensation à l'Exposition universelle de 1889 puis à celle de 1900[1]. Il obtient le second prix des trotteurs à l'Exposition internationale de 1891[4].

Description

Harley, présenté au haras.

Au contraire d'autres étalons trotteurs de l'époque, Harley est unanimement admiré pour son apparence.

Origines

Ses origines sont marquées par le Trotteur Norfolk, via La Crocus[5], et surtout par le Pur-sang[6]. Il descend de la même souche maternelle que Serpolet-Bai et Cherbourg[7]. Son père est le chef de race Phaéton, et sa mère, la jument Turlurette, est une fille de l'étalon Normand[8].

Descendance

Harley est considéré comme l'un des deux meilleurs fils de Phaéton, avec l'étalon James Watt[8]. Il est, à la fin du XIXe siècle, l'un des deux étalons qui permettent à la branche du Pur-sang The Heir of Linne de se perpétuer, plus particulièrement grâce à son fils Virois (né en 1899), père de Reynolds V (né en 1917)[3]. Ce dernier disparait sans donner de successeur mâle.

Notes et références

  1. Baume 1913, p. 32.
  2. Nicard 1898, p. 131.
  3. Viel 1923, p. 663.
  4. Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres, Mémoires de l'Académie nationale des sciences, arts et belles-lettres de Caen, Caen, (lire en ligne), p. 76.
  5. Nicard 1898, p. 159.
  6. Nicard 1898, p. 239.
  7. Nicard 1898, p. 97.
  8. Viel 1923, p. 662.

Bibliographie

  • [Baume 1913] Louis Baume, Influence des courses au trot sur la production chevaline en France, Paris, , 90 p. (lire en ligne)
  • [Cauchois 1908] Louis Cauchois, Les familles de trotteurs : classification des trotteurs français en familles maternelles numéretées, tables généalogiques et historique des principales familles, Aux bureau de La France chevaline, (lire en ligne)
  • [Gallier 1908] Alfred Gallier, Le cheval de demi-sang, races françaises, Laveur, coll. « L'Agriculture au XXe siècle », , 332 p.
  • [Nicard 1898] Édouard Nicard, Le pur sang anglais et le trotteur français devant le transformisme, Nevers, Mazeron frères, (lire en ligne)
  • [Viel 1923] Albert Viel, « Le Trotteur Français - Phaëton », Le Sport universel illustré, Paris, (lire en ligne)
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