Harry Owen Roe
Harry Owen Roe est un joueur gallois de rugby à XV, né en à Taibach (en) et décédé en à Bayonne[1].
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Nom complet | Harry Owen Roe |
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Naissance |
à Taibach (Pays de Galles) |
Décès |
à Bayonne (France) |
Taille | 1,70 m (5′ 7″) |
Poste | Demi d'ouverture (rugby à XV) |
Période | Équipe | |
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Penarth RFC |
Période | Équipe | M (Pts)a |
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1911-1919 -1911 | Penarth RFC Aviron bayonnais |
Période | Équipe | |
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Aviron bayonnais |
a Compétitions nationales et continentales officielles uniquement.
Carrière
Enfance
Sa maison natale est située au 25 Cwrt Ucha Terrace. Harry Owen Roe est le fils de William H. Roe, tailleur de profession, et de Louisa Margaret Roe, qui eurent également trois autres enfants, deux filles et un garçon.
En 1901, la famille emménage à Swansea, et son père acquiert une maison près des docks. Le jeune Harry, se destine alors à devenir professeur.
Penarth RFC
Harry a ensuite déménagé à Penarth, où il devient docker et rejoint le Penarth RFC en tant que demi-centre. Les éditions du Penarth Times de l'époque font des comptes rendus élogieux sur les prestations du joueur.
En 1910, une équipe française en tournée a disputé un match face à Penarth. Les journaux locaux de Bayonne se sont extasiés sur le talent de Harry Owen Roe[2].
Harry était devenu ami avec Jules Forgues (frère de Fernand Forgues), alors employé dans la région et jouant au rugby avec Penarth. C'est par l'intermédiaire de Jules que les dirigeants de l'Aviron bayonnais font à Harry Owen Roe une offre qu'il ne peut refuser[3].
Aviron bayonnais (1911-1919)
En effet, le départ de l’Écossais Alfred Russell du Glasgow Academicals et une saison blanche incitent les dirigeants à se remettre à la recherche d’un autre leader de jeu[4]. Harry Owen Roe devient ainsi entraîneur et joueur de l'Aviron bayonnais.
Roe débarque à Bayonne le , à l'âge de 25 ans[3]. Il base son coaching sur l'ouvrage « The Modern Rugby Game » du célèbre international gallois Gwyn Nicholls[5],
Roe impacte profondément et durablement l'ADN du club basque[6].
Bayonne est champion de France en 1913[7].
Roe dispute la finale face au SCUF au poste d'ouvreur[8].
A la fin de la Première Guerre mondiale qui voit le décès de six joueurs de l'Aviron, Roe endosse de nouveau la tunique bleue et blanche[9].
Vie privée
Harry Owen Roe épouse une jeune fille originaire du Pays basque et s'installe définitivement dans la région bayonnaise. Roe parlait couramment le basque ainsi que le français.
En 1939, Harry a été contraint de fuir les nazis, et est retourné à Penarth où il a servi dans la Home Guard, retournant à Bayonne dès qu'il pouvait le faire en toute sécurité.
Notes et références
- (en) « Harry Owen Roe », sur PORT TALBOT HISTORICAL SOCIETY (consulté le )
- (en) Philip Dine, French Rugby Football: A Cultural History, Bloomsbury Publishing, (ISBN 978-1-84788-032-1, lire en ligne)
- Edmond Lataillade, L'Aviron bayonnais: 90 ans de sport, FeniXX réédition numérique, (ISBN 978-2-307-22951-3, lire en ligne)
- « L'Histoire du Rugby », sur abrugby-asso.fr (consulté le )
- (en) After the Final Whistle: The First Rugby World Cup and the First World War, The History Press, (ISBN 978-0-7509-6566-8, lire en ligne)
- « RUGBY'S HARRY OWEN ROE - THE WELSHMAN IN FRANCE », sur music.amazon.ca, The Wheel of Sport, (consulté le )
- « Les Années 1910-1919 – Bayonnais.com » (consulté le )
- Hugo Battoue, « Vice-champions de France 1913 », sur SCUF Rugby, (consulté le )
- Danielle Hunebelle, Aquitaine, Réalités/Hachette, (lire en ligne)
Liens externes
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