Alibert (chanteur)

Henri Allibert, dit Alibert, est un chanteur, acteur et librettiste français, né le [1] à Carpentras (Vaucluse) et mort le à Marseille (Bouches-du-Rhône) [2].

Pour l’article ayant un titre homophone, voir Allibert.

Pour les articles homonymes, voir Alibert.

Alibert
Affiche publicitaire d'Alibert dans l'opérette Un de la Canebière
Biographie
Naissance
Décès
(à 61 ans)
Marseille ( France)
Sépulture
Nom de naissance
Henri Alibert
Nationalité
Activités
Période d'activité
À partir de
Autres informations
Genre artistique

Biographie

C'est Séraphin avec Alibert caricaturé par Pol Rab

Ce vauclusien fit ses premiers pas dans la chanson à Marseille et monta à Paris dès 1908 où il fit entendre son accent du Midi sous les cintres de Bobino. Il se lança dans un tour de chant sans grande originalité à la manière de son aîné, Polin[3]. Puis, il imita Mayol[4].

Passé la Première Guerre mondiale, et profitant de l'euphorie qui suivit, il devint fantaisiste et obtint dans ses revues un succès populaire important. C'est l'époque où il enregistra Jazz band partout[3],[5].

Tout s'accéléra en 1928, quand son beau-père, Vincent Scotto lui donna une chanson, Mon Paris, qui lui permet de révéler un authentique talent et un charme indéniable.

Définitivement lancé, et devenu le « Méridional des Méridionaux », il fut demandé de partout. Ce qui lui permit de jouer dans l'opérette Elle est à nous, en 1929, puis de poursuivre avec Au pays du soleil (1932), Trois de la marine (1933) et Arènes joyeuses (Zou ! Le midi bouge, 1934)[3].

Entre-temps, il s'essaiera à la chanson coloniale, en vogue à cette époque, notamment avec la chanson Nénufar composée pour l'exposition coloniale de Paris en 1931.

Désormais, il créa deux opérettes ou films par an. Un de la Canebière, en 1936, fut suivi de Les Gangsters du château d'If, de Titin des Martigues et Un soir à Marseille, en 1937, puis il joua Le Roi des galéjeurs,en 1938[3].

Son rythme de création fut à peine ralenti au cours de la Seconde Guerre mondiale avec Ma Belle Marseillaise (Émile Audiffred - Tutellier - Marc-Cab) (1940), Port du soleil (1941) et Les Gauchos de Marseille (1943)[3].

L'après-guerre remit en cause la vieille école dont il faisait partie. Il se consacra alors entièrement à ses talents de scénariste, parolier et compositeur et devint même directeur du théâtre des Deux Ânes.

Il mourut en 1951, âgé de 61 ans. Il a été inhumé à Marseille, au cimetière Saint-Pierre, dans le carré où reposent Henri Bourelly dit Rellys, Vincent Scotto, et Gabrielle Caire dite Gaby Deslys[6]. Son épouse Antoinette Scotto, née en 1898, est morte en 1973.

Chansons à succès

Adieu ! Venise provençale

Filmographie

Théâtre

Notes et références

  1. Archives en ligne de l’état civil du Vaucluse, commune de Carpentras, acte de naissance no 185 (avec mention décès), année 1889 (pages 51 et 52/58)
  2. « Les p'tits facteurs (V. Scotto ; G. Sellers) Alibert », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  3. Cf. Jean-Pierre Chabaud, Alibert, la voix du Soleil.
  4. Biographie d'Alibert
  5. Jazz band partout a été ré-édité chez EPM dans l'Anthologie de la chanson française, (Album (1920-1930)
  6. Information publiée in site Cimetières de France et d'ailleurs (page cimetière Saint-Pierre, Marseille (juillet 2006).

Voir aussi

Bibliographie

  • Jean-Pierre Chabaud, Alibert, La voix du Soleil, Études comtadines, 2006 (ISBN 2-9521063-8-X)

Liens externes

  • Portail de Vaucluse
  • Portail de la Provence
  • Portail de la musique
  • Portail du cinéma français
  • Portail du théâtre
  • Portail de Carpentras
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.