Henri Asperlin
Henri Asperlin, né vers 1410 et mort à Sion le , est un prélat suisse du XVe siècle, évêque de Sion.
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| Évêque Diocèse de Sion |
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Biographie
Henri Asperlin est fils de Rodolphe Asperlin et d'Agnès de Rarogne. En 1434 il devient
Recteur de l'autel Saint-Silvestre à la cathédrale de Sion. En 1435 il devient chanoine puis de 1435 à 1453, doyen du chapitre de Sion. Il est également curé de Loèche de 1443 à 1453). Il participe au Concile de Bale en 1439[1].
Il est élu évêque en 1451. Entre 1452 et 1454, l'inquisiteur Raymond de Rue lui apporte son aide pour la confirmation de son élection à Rome par le pape Nicolas V. Il fallait en effet que le cardinal Guillaume-Hugues d'Estaing, le candidat de la papauté se désiste au préalable.
En 1451 Il obtient la révocation des articles de Naters, que Guillaume VI de Rarogne avait négocié en 1446. Ces accords avaient apporté la paix entre les patriotes valaisans et l'évêque de Sion en séparant les pouvoirs de la justice de la juridiction épiscopale de Sion[2].
Henri Asperlin joue un rôle dans les procès de sorcellerie du Valais[3], notamment en envoyant son vicaire Jean de Sonnay le représenter au procès d'Agnès Crittin en 1457.
Bibliographie
- Philipp Kalbermatter / TB, « Asperlin, Henri » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
Notes et références
- « Asperlin, Henri », sur hls-dhs-dss.ch (consulté le )
- « Princes Evêques :: Valais en questions : Un service de la Médiathèque Valais », sur www.valais-en-questions.ch (consulté le )
- Christine Payot, « Agnès Crittin Une paroissienne de Bagnes accusée de sorcellerie au XVe siècle », Les Echos de Saint-Maurice, (lire en ligne)
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