Henri Ding

Henri Marius Ding né le à Grenoble où il est mort le est un sculpteur français.

Henri Ding
Jules Bernard, Portrait du sculpteur grenoblois Henri Ding (1890), huile sur toile, musée de Grenoble.
Naissance
Décès
(à 54 ans)
Grenoble
Nationalité
Activité
Distinction

Biographie

Henri Ding est professeur à l'École des beaux-arts de Grenoble.

Il est l'auteur des allégories de La Pêche et de La Chassesur la façade de l'hôtel Primat de Grenoble (aujourd'hui Grand Hôtel), de la décoration de la maison Bertoin sur la place Victor-Hugo de la même ville, et celle d'un château de Saint-Egrève. Au cimetière Saint-Roch de Grenoble, ses sculptures ornent les tombes de Diodore Rahoult, de Bandel, de Jean Achard (1888) ; il réalise un buste pour la sépulture de Félix Poulat (1897) et la statue du Chronos méditant pour le monument de Magnan-Christophe[1].

Il est décoré de la Légion d'honneur le [2].

Son œuvre la plus connue est la Fontaine des trois ordres sur la place Notre-Dame à Grenoble. Elle rend hommage aux Dauphinois qui ont porté les prémices de la Révolution française. Réalisée pour célébrer le centenaire des évènements de 1788, elle n'est inaugurée qu'en [3].

Henri Ding venait d'être nommé directeur de l'École des beaux-arts de Grenoble quand il meurt le . Il est inhumé à Grenoble au cimetière Saint-Roch.

Œuvres dans les collections publiques

  • Grenoble :
    • Fontaine des trois ordres, 1897, groupe en marbre et bronze. Les figures ornementales en bronze sont envoyées à la fonte sous le régime de Vichy, puis refondus d'après les modèles en 1957[3].
    • Monument à Xavier Jouvin, 1889, statue en bronze. Envoyée à la fonte sous le régime de Vichy, la statue est remplacée par une copie en pierre en 1943[4].
    • cimetière Saint-Roch : une dizaine de monuments funéraires[5].
    • musée de Grenoble :
      • La Dernière prière, plâtre ;
      • Le Père de l'artiste, 1870, plâtre ;
      • Le Peintre Diodore Rahoult, 1875, buste en plâtre ;
      • Jésus le Nazaréen, Ecce Homo, 1878, statue en plâtre ;
      • Esquisse du monument aux défenseurs de la Patrie ;
      • Monument aux défenseurs de la Patrie, 1880, plâtre ;
      • Gratianopolis, 1884, buste en marbre ;
      • Buste de Jean Achard, 1888, marbre ;
      • La Vénus de la Pogne, 1888, groupe en bronze ;
      • Victoire dauphinoise, 1888, plâtre ;
      • La Muse de Berlioz ou Stella Montis, 1890, statuette en marbre.
  • Le Périer, église paroissiale : plusieurs sculptures[6].
  • Vizille : La Liberté, dite aussi Marianne, 1888, statue en pierre.

Iconographie

  • Jules Bernard, Portrait de Henri Ding, 1880, huile sur toile, Grenoble, musée de Grenoble (inv. MG IS 73-1)[7].
  • Jules Bernard, Portrait du sculpteur grenoblois Henri Ding, 1890, huile sur toile, Grenoble, musée de Grenoble (inv. MG 2187)[8].
  • Jules Bernard, Portrait du statuaire Henri Ding, 1899, huile sur toile, Grenoble, musée de Grenoble (inv. MG 1173)[9].

Notes et références

Annexes

Bibliographie

  • Valérie Huss (dir.), Grenoble et ses artistes au XIXe siècle (catalogue de l'exposition du 14 mars au 25 octobre 2020), Grenoble, Éditions Snoeck - Musée de Grenoble, , 272 p. (ISBN 9461615949).
  • Raymond Girard, Henri Ding, sculpteur grenoblois, Bulletin de l'Académie delphinale, no 5, juil.-août 1984, p. 77-79.
  • L. M. de Villecaze, Beaux-Arts : les Artistes Grenoblois. Le monument de D. Rahout par M. H. Ding, Grenoble, Éditeur Maisonville, 1877.
  • Guy de Saint Denis, « La Fontaine des Trois Ordres », Bulletin de liaison, Comité de sauvegarde du vieux Grenoble, nos 52, 53 et 54, 1994-1995.
  • Xavier Roux, Silhouettes dauphinoises, 1, Grenoble, Impr. Vallier & Chabert, août 1887.
  • Robert Chagny, « “La Marianne” : le monument commémoratif du l'Assemblée de Vizille », Mémoire, bulletin des Amis de l'histoire du pays vizillois, no 25, février 2004, déjà paru dans le catalogue de l'exposition Entre liberté, république et France les représentations de Marianne de 1792 à nos jours.

Liens externes

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