Henri Guilleminot

Henri Jean Laurent Guilleminot est un militaire né à Strasbourg le et mort au champ d'honneur le en Petite Kabylie. Il est parrain de la promotion 1975-1977 de Saint-Cyr[1].

Henri Jean Laurent Guilleminot
Naissance
Strasbourg
Décès
Akbou (Petite Kabylie)
Mort au combat
Origine France
Arme Infanterie
Grade Capitaine
Années de service 1943 – 1958
Conflits Seconde Guerre mondiale
Guerre d'Indochine
Expédition de Suez
Guerre d'Algérie
Distinctions Commandeur de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs
Croix de la valeur militaire avec palme

Biographie

En 1943 il abandonne sa classe préparatoire à Saint-Cyr pour entrer dans la Résistance. Il passe au maquis de Lorris dans la forêt d'Orléans puis dans les FFI de Saône-et-Loire. À l'été 1944, il s'engage dans le 1er régiment de Bourgogne au sein de la 1re Armée Française. Il reçoit deux citations. Il est blessé en . Il est intégré au 35e Régiment d'Infanterie de jusqu'à la fin de la guerre.

Du au , il suit les cours de l'École Interarmes de Coëtquidan avec la promotion Victoire[2].

Sous-lieutenant, il effectue un premier séjour en Indochine de à . En haute région avec le 1er Bataillon Thaï, il est deux fois blessé, quatre fois cité et fait chevalier de la Légion d'honneur[3].

Revenu en Indochine pour un second séjour de l'été 1949 à l'été 1952, le lieutenant Guilleminot, à la tête d'une compagnie thaï, est à nouveau blessé et reçoit trois citations.

Nommé capitaine pour son troisième séjour en Indochine, il atterrit fin novembre 1952 dans le camp retranché de Na San en pleine bataille. En décembre, il mène une contre-attaque qui empêche la dernière attaque Việt Minh d'envergure de percer.

À Diên Biên Phu, il commande la 12e compagnie du 3e bataillon Thaï défendant le point d'appui Anne-Marie puis après la désertion de son unité, prend le commandement de la 3e compagnie du 5e Bawouan et aux côtés de la 2e compagnie du lieutenant Phạm Văn Phú (en) reprend le point d'appui Eliane 1 aux champs de La Marseillaise dans la nuit du 10 au [4]. Il est blessé deux fois et récolte trois autres citations. Fait prisonnier, il s'évade le lendemain de la capitulation pour être à nouveau capturé cinq jours plus tard. Nommé officier de la Légion d'honneur, il est libéré le .

Il est affecté à sa demande comme instructeur à la division Nung regroupée au Sud Viêt Nam, où il sert jusqu'en .

Il participe en 1956 à l'expédition de Suez dans l'état-major du général Beaufre.

En Algérie, il prend le commandement de la 4e Compagnie du 2e Régiment de Parachutistes Coloniaux. Il est tué en opération par la chute de son hélicoptère le dans la vallée de la Soummam, secteur d'Akbou.

Distinctions

Notes et références

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