Henri Guillermin

Henri Guillermin, né le à Prissé (Saône-et-Loire) et mort le dans le 6e arrondissement de Lyon (Rhône)[1], est un homme politique français.

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Henri Guillermin
Fonctions
Député de la 2e circonscription du Rhône
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Prissé (Saône-et-Loire)
Date de décès
Lieu de décès Lyon 6e (Rhône)
Nationalité Française
Diplômé de Ecole privée des finances
Profession gérant de société
Liste des députés du Rhône

Biographie

Après de études dans le secteur de la finance, Henri Guillermin devient gérant de société, à la fin de l'entre deux guerre. Il s'engage dès 1939, dans la résistance. En 1942, il crée le mouvement Franc-Tireur en Saône-et-Loire, avant une fusion avec le mouvement Combat, en 1943. Parallèlement, il est le responsable départemental des mouvements unis de la Résistance. Il rejoint alors les Forces françaises libres, à Londres. Il rentre clandestinement en France, en janvier 1944. L'indicatif d'Henri Guillermin est le merle blanc, alias Pacha, chef de la section des atterrissages et des parachutages (SAP) pour la région 4. Dans la nuit du 6/, il est parachuté avec un parachutage d'armes, il se casse les deux jambes, il est soigné par le Docteur Pierre-William Monties de Garlin, Médecin F.F.I. du Groupe 5, dit Réseau GUICHARNEAU. Au bout de 40 jours un avion anglais vient le récupérer. Ses actions lors de la Seconde Guerre mondiale lui vaudront le titre d'officier de la Légion d'honneur et d'être décoré de la Croix de Guerre, avec palmes, en France, de la Croix de guerre, en Belgique, et du Mérité polonais. En 1948, de retour à la vie civile, il devient gérant de la Société française industrielle et commerciale (SOFICOM), avant de s'engage dans une carrière politique[2]. Parallèlement à cette carrière, il semble qu'il ait été membre du SAC[3].

Détail des fonctions et des mandats

Le premier poste politique d'Henri Guillermin est celui de chargé de mission pour le Rassemblement du peuple français (R. P. F.), dans le sud-ouest de la France[2].

Mandats parlementaires

Du au , il est élu député de la 2e circonscription du Rhône : D'abord membre de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, il la quitte pour devenir membre de la commission des affaires étrangères, en janvier 1963. Le , il dépose une proposition de loi tendant à modifier les limites des départements de l’Ain, de l’Isère et du Rhône et intervient régulièrement, notamment concernant les lois relatives au mode électorale municipal. Dans le cadre de son soutien au Général de Gaulle et les gouvernements Debré et Pompidou, il vote en faveur du projet de loi autorisant la ratification du Traité de l'Élysée du , entre la République fédérale d’Allemagne et la France, sur la coopération franco-allemande[2].

À partir du , jusqu'au , il est élu, pour son second mandat, député de la 2e circonscription du Rhône : Tout en continuant son travail à la commission des Affaires étrangères, il est nommé membre de la commission spéciale chargée de vérifier et d’apurer les comptes de l’Assemblée, en Avril 1968. Sa proposition de loi tendant à modifier les limites des départements de l’Ain, de l’Isère et du Rhône n'ayant pas été voté lors de la législature précédente, il fait une nouvelle tentative, sans succès, car il n'est jamais mis à l'ordre du jour[2].

Du au , il est élu, pour un troisième mandat, député de la 2e circonscription du Rhône : Il participe, de nouveau, aux travaux de la commission des Affaires étrangères, jusqu'en 1972, pour rejoindre la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République. Au cours de cette législature, il travaille notamment sur les problèmes de Sécurité sociale et de mutuelles, en déposant notamment des amendements[2].

À partir du , jusqu'au , il est élu pour son quatrième mandat, en tant que député de la 2e circonscription du Rhône : Le , il est élu secrétaire de l’Assemblée nationale, le temps d'une séance[2]. Le , un groupe de 60 députés, dont il fait partie, ont déposé une saisie, auprès du conseil constitutionnel, concernant la loi relative au développement de la prévention des accidents du travail, telle qu'elle a été adoptée par le parlement, et notamment de son article 19[4].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe

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