Henri Leclerc de Hauteclocque
Henri Leclerc de Hauteclocque, né le à Versailles et mort pour la France le à Phat Diem, est un officier français. Fils du général Philippe Leclerc de Hauteclocque, il est tué pendant la guerre d'Indochine.
Pour les articles homonymes, voir Henri Leclerc.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 25 ans) Phat Diem |
Nom de naissance |
Henri François Marie-Thérèse de Hautecloque |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Période d'activité |
- |
Père |
Membre de | |
---|---|
Grades militaires |
Sergent Lieutenant Sous-lieutenant (d) (depuis ) |
Conflits | |
Distinctions |
Biographie
Aîné de six enfants, Henri de Hauteclocque joue le rôle de « chef » de sa fratrie à cause des absences de son père dues à sa carrière militaire[1]. Il s'engage dans la Résistance puis rejoint le la 2e division blindée commandée par son père[2]. Il est affecté au 2e bataillon du régiment de marche du Tchad[3]. Blessé deux fois pendant la guerre, il la termine sergent et décoré de la croix de guerre 1939-1945[1], avec deux citations dont une à l'ordre de l'armée[3].
Il entre à l'école militaire interarmes à Coëtquidan, dans la première promotion d'après-guerre[3]. Il est promu sous-lieutenant le . Le , son père reçoit l'autorisation admistrative d'ajouter Leclerc à son patronyme et à celui de ses descendants et Henri de Hauteclocque devient Henri Leclerc de Hauteclocque[1].
Il part pour le Tonkin et débarque à Saïgon le . Blessé le [2] dans une embuscade du Việt Minh, il est rapatrié en France. Il reçoit des mains de Jacques Massu la croix de chevalier de la Légion d'honneur en , à 21 ans[1]. Le sous-lieutenant Leclerc rejoint le peloton méhariste de Borkou au Tchad[3] de novembre 1947 jusqu'en juin 1950[2] puis passe quelques mois aux bureaux de la Défense nationale à Paris[1].
Henri Leclerc se porte volontaire pour retourner en Indochine, où il arrive en juin 1951[2]. Lieutenant, il reçoit le commandement de la 1re compagnie du bataillon de marche indochinois[3]. En décembre 1951, son unité rejoint le secteur du Day au nord de Phat Diem. Le , les compagnies Leclerc et Mallet sont engagées pour attaquer le village de Trung Khu. Une contre-attaque d'un bataillon Việt Minh oblige les deux compagnies à décrocher. Le repli a lieu en bon ordre mais Leclerc est blessé. Il confie ses cartes et ses codes radio à son adjoint, le lieutenant Daï, qui parvient à s'échapper. Regroupant la compagnie, ce dernier revient sur les lieux mais le corps d'Henri Leclerc n'a jamais été retrouvé[1].
Titulaire de la croix de guerre des TOE avec deux citations à l'ordre de l'armée, il avait pris rang d'officier de la Légion d'honneur le [3].
Références
- Vincent Quartier, « Deux maréchaux de France et leurs fils », Revue militaire suisse, (DOI 10.5169/SEALS-344976, lire en ligne, consulté le )
- « Le lieutenant Leclerc est blessé et fait prisonnier par le Vietminh », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « 4 janvier 1952 : la mort d’Henri Leclerc de Hauteclocque », sur lhistoireenrafale.lunion.fr, (consulté le )
Articles connexes
- Bernard de Lattre de Tassigny, autre fils de général tué en Indochine.
- Armée populaire vietnamienne
- Portail de l’histoire militaire