Henri Vidal (architecte)
Henri-Antoine Vidal, né le à Paris, où il est mort le [1], est un architecte et peintre français.
Pour les articles homonymes, voir Henri Vidal et Vidal.
Naissance | |
---|---|
Décès |
(à 60 ans) Paris |
Nationalité | |
Activité | |
Formation | |
Maître |
Gaston Simoës de Fonseca |
Famille |
Solange Simoës de Fonseca |
Prix
Fils de Louis (notaire) et Jeanne Vidal, il débuta ses études à l'école des beaux-arts de Paris, de laquelle il obtint de nombreuses récompenses et il fut l'élève de Gaston Simoës de Fonseca (1874-1943), archéologue, peintre et sculpteur brésilien, petit-fils du maréchal Manoel Deodoro da Fonseca, premier président de la République du Brésil.
Architecte de nombreux édifices religieux construits principalement en région parisienne et financés par les Chantiers du Cardinal, il est le récipiendaire en 1939 d'un grand prix d'architecture religieuse et fait son entrée à l'Académie d'architecture[2].
- Prix Saint-Vincent-de-Paul ()
- 2e prix de l'école nationale des beaux-arts (1933-1935-1937)
- Prix des Artistes Français Architecture (salon 1934)
- Membre du Comité français des expositions (1935)
- Prix Arts et Techniques (section peinture 1937)
- Grand Prix de l'Académie d'art national (1940)
- Admis à la Société Centrale des Architectes ( )
- Prix Central des Architectes & Fondation Le Soufaché (1948)
- Prix de l'Union des Sociétés de Gymnastique de France
Réalisations
Parmi ses réalisations, qui font de lui l'un des architectes qui a œuvré pour les chantiers du cardinal, on trouve :
- Chapelle Saint-Léon, Maisons-Alfort[3]
- Église Sainte-Thérèse-de-l'Enfant-Jésus (1939) - Boulogne-Billancourt
- Église Sainte-Thérèse-d'Avila (1955) - Châtenay-Malabry
- Église du Sacré-Cœur - Agen
- Église Saint-Cyrille-Saint-Méthode - Paris
- Chapelle du Bon-Pasteur - Chevilly-Larue[3]
- Église Saint-Paul - Vitry-sur-Seine[3]
- Chapelle Saint-Étienne-et-Saint-Henri du Drapeau (1935) - Colombes[3]
- Chapelle Saint-Urbain (1933) - La Garenne-Colombes
- Église Saint-André-Sainte-Hélène (1937) - La Garenne-Colombes
- Chapelle Notre-Dame de Toute-Joie (1951) - Meudon
- Église Saint-Jacques-le-Majeur - Neuilly-sur-Seine
- Chapelle Saint-Louis (1939) - Suresnes
- Église Saint-Jean l'Évangéliste - Cachan[3]
- Église Sainte-Anne, Tavaux, dans le Jura[4]
- Extension de la chapelle Saint-Jean-Baptiste (1950) - Le Plessis-Robinson[4]
- Église de Marie-Médiatrice-de-Toutes-les-Grâces, Paris
- Chapelle des Sœurs Servantes du Saint-Cœur de Marie (Domaine des Prés), Montgeron
- Église Notre-Dame-des-Apôtres, Villejuif
Famille
- Marié à la comtesse Solange Simoës de Fonseca, peintre, dessinatrice de mode chez Coco Chanel (puis à Gabrielle Maurion, sculptrice)
- 1 enfant : Marie-Louise Vidal de Fonseca (1926), femme de lettres et productrice
- 1 petite-fille : Emmanuelle Vidal Simoës de Fonseca (1955), fille de l'acteur sénégalais Douta Seck
- 2 arrière-petites-filles, filles du compositeur King-Joë Bale :
- Kelly-Joyce Bale Simoës de Fonseca, chanteuse et auteur (1982)
- Kaïgé-Jean Bale Simoës de Fonseca, compositrice et chorégraphe (1993)
- Amélie Bale-Fambri Simoës de Fonseca arrière-arrière petite-fille (2017)
Références
- Dossier sur AGORHA
- Jean-Claude Vigato, Institut français d'architecture, L'architecture régionaliste : France, 1890-1950, Paris, Norma, coll. « Essais », , 390 p. (ISBN 2-909283-11-9, lire en ligne), p. 244.
- « L'art sacré et les chantiers du Cardinal », L'Art vivant, no 208, , p. 25.
- Notice no IA00125854, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
- Portail de l’architecture et de l’urbanisme