Henri des Acres de L'Aigle
Henri-Louis-Espérance des Acres, comte de L'Aigle (, Paris - , Château de Tracy-le-Val[1]), est un militaire et homme politique français.
Pour les autres membres de la famille, voir Famille des Acres.
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Conseiller général de l'Oise | |
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Maire de Tracy-le-Val |
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(à 72 ans) Tracy-le-Val |
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Biographie
Né à Paris le 8 janvier 1803 (18 nivôse an XI)[2], fils d'Augustin-Louis-Victor des Acres de L'Aigle et de Constance Louise Sophie de Broglie, il entra à l'École de Saint-Cyr en 1818, et devint lieutenant de chasseurs à cheval en 1820. Il fit partie de l'expédition de 1823 en Espagne et y obtint le grade de capitaine. Adjudant-major au 2e grenadiers de la garde royale en 1828, il fut licencié en 1830 et breveté chef d'escadrons.
Lors de l'insurrection belge, en 1831, le comte de L'Aigle fut nommé officier d'ordonnance du maréchal comte Gérard, commandant de l'expédition de Belgique. Il se trouva au siège de la citadelle d'Anvers, qui capitula le . Le comte de l'Aigle quitta l'armée en 1834 et se fixa dans le département de l'Oise.
Partisan décidé de la monarchie constitutionnelle de 1830, il obtint, comme candidat gouvernemental à la Chambre des députés, les suffrages des électeurs du 2e arrondissement électoral de l'Oise (Compiègne), le ; il soutint de ses votes le ministère Guizot. L'année d'avant, il avait été nommé membre du conseil général de l'Oise, où il siégea jusqu'à l'avènement du second Empire. Non réélu député au renouvellement de 1842, il l'emporta à son tour aux élections du . Dans cette dernière législature comme précédemment, il se montra dévoué a la politique conservatrice du nouveau cabinet Guizot.
La Révolution française de 1848, puis le coup d'État de 1851 le rendirent à la vie privée ; retraité comme chef d'escadrons, il vivait depuis plusieurs années au château de Tracy-le-Val (Oise), lorsque le parti conservateur de ce département le porta, avec le duc d'Aumale, Albert Desjardins, Louis-Gabriel-César de Kergorlay, etc., aux élections législatives du . Il fut élu, se fit inscrire au groupe du Centre droit et fut des 94 signataires de la proposition tendant à rapporter les lois d'exil contre les Bourbon.
Gendre de Philippe de Visscher de Celles, il eut trois filles, dont l'une épousa le marquis Maurice de Ganay, petite-fille d'Antoine-Charles de Ganay et de James-Alexandre de Pourtalès, et une autre le comte Bernard de Menthon (1833-1917).
Sources
- « Henri des Acres de L'Aigle », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- Archives départementales de l'Oise Acte de décès no 25 dressé à Tracy-le-Val le 3 décembre 1875, vues 35-36 / 144
- Archives de Paris Acte de naissance reconstitué dressé le 20 nivôse an XI, vue 33 / 51
Liens externes
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