Henriette Cohen

Henriette Cohen naît le 17 août 1917 à Marseille.

Elle habite au 153, boulevard Bassan à Marseille lorsqu'elle est arrêtée en mai 1944 à Eyguières avec sa belle-mère, Rosine Cohen, alors âgée de 62 ans[2]^,[3]. Prévenue, elle parvient à cacher ses deux filles de 3 ans et 14 mois ainsi que sa mère chez des fermiers des environs[4]^,[5]. Sa belle-mère et elle sont déportées par le convoi n°76 partant du camp de Drancy vers Auschwitz[6]. À leur arrivée, Rosine Cohen est sélectionnée pour les chambres à gaz, tandis que Henriette Cohen entre dans le camp et reçoit le numéro A-8541[2].

En janvier 1945, elle est victime d'une marche de la mort mais survit[5]. Elle rentre en France en 1945, ne pesant plus que 35 kg et retrouve ses deux filles, qui ont survécu, cachées par des fermiers qui seront plus tard reconnus comme Juste parmi les nations[2].

Elle met 40 ans avant de raconter son histoire pour la première fois[2] « pour que personne ne puisse nier » la Shoah[5].

Elle meurt le 25 juin 2019 à Marseille, elle a 6 enfants, 13 petits-enfants et 34 arrière-petits-enfants[5].