Henry Malineanu

Henry Malineanu (Bucarest, Roumanie, - Bucarest, ) était un compositeur de musique légère, comédies musicales, musique de théâtre et film et chef d'orchestre roumain d'origine juive.

Henry Malineanu
Naissance
Bucarest, Roumanie
Décès
Bucarest, Roumanie
Activité principale compositeur et chef d'orchestre

Il fut chef d'orchestre aux Théâtres "Baraseum" (1942-1944), "Gioconda" (1944-1948), directeur musical et chef d'orchestre au "Théâtre de Revues" ("Teatrul de Revista") de Bucarest (1950-1958).

Biographie

Né à Bucarest en 1920, il a étudié parallèlement à son lycée au Conservatoire Royal de Musique sous la direction des grands professeurs Cecilia Nitzulescu-Lupu[1] (violon), Ion Nonna-Otescu (harmonie), Mihail Andricu (musique de chambre)... et fonde à seulement 16 ans son propre groupe de jazz appelé « Tango », puis « Metropol », avec lequel il se produit en direct à la radio.

Un premier contact avec le monde de la scène, dans la troupe du « Nouveau » Théâtre de Calea Văcăreşti[2] lui permet déjà de collaborer avec de grands noms de l’époque tels que le compositeur Max Halm, le metteur en scène Iacob Sternberg, les acteurs Sidy Thal, Stroe și Vasilache.

Rapidement remarqué par le grand compositeur, chef d’orchestre et homme de théâtre Ion Vasilescu, il obtient à 18 ans le poste de pianiste dans l’orchestre du théâtre « Alhambra » et fait ses débuts dans la revue « De la munte la mare » sur la scène du jardin « Colos »[3]. À propos de Mălineanu, Vasilescu déclarera qu’il le considère comme « mon disciple le plus cher, presque un fils »[4].

L’année 1938 lui apporte également le premier enregistrement de ses propres chansons sur disques Columbia et Electrecord, ainsi que son admission en tant que membre de la Société des compositeurs Roumains après ses premiers succès musicaux: le tango « Iubește-mă așa cum sunt » et la chanson « Întoarce-te curând », écrite pour Lya Craciunescu et reprise par Jean Moscopol ainsi que par le jeune Gică Petrescu. Henry Mălineanu participe régulièrement, avec Ion Vasilescu, à la création de chansons et de numéros musicaux pour les représentations de l’« Alhambra » jusqu’en 1940, puis au « Teatrul Ion Vasilescu » à la comédie musicale « Suflet candriu de papugiu »[3].

Dans le même temps, il rencontre Eugen Mirea (1908-1973), parolier et auteur de livrets déjà affirmé, avec qui il collaborera, dans une étroite amitié, plus de 30 ans.

Contraint de quitter officiellement les lumières de la rampe à cause des lois antisémites, il continue à composer et écrire sous la protection d’Ion Vasilescu et sous le pseudonyme de courageuses personnalités de la scène de nombreuses chansons inoubliables dans les revues des théâtres « Alhambra » et « Gioconda » : par exemple  « Astă seară mă fac ‘praf ‘ » est parue avec les paroles, mais aussi la musique signées par le dramaturge Tudor Mușatescu.

Après la création en 1941 du théâtre juif « Baraşeum » (où il œuvre aux côtés de compositeurs et chefs d'orchestre comme Elly Roman et Teodor Cosma[5] ), il crée sur la scène de ce théâtre avec Eugen Mirea les revues à succès « Primăvara în Do major », « Dai un ban dar face », « Barașeum ’42 » et « Allo Barașeum » qui lancent des chansons comme « …Că doar n-o să trăiesc cât lumea ! » ou « Pe cine-aș fi iubit, dacă n-ai fi fost tu ?… »

Parallèlement, il collabore avec Ion Vasilescu pour les revues créés par celui-ci au théâtre « Gioconda »: « Gioconda Palace » (1943), « Răpirea Giocondei », « Gioconda iubește », « Giocondita », etc.

Après 1944, il réintègre le théâtre d’Ion Vasilescu en tant que chef d’orchestre et directeur musical associé et participe à la création (cette fois à l’affiche !) de revues appréciées du public tels que Aliații Giocondei » (1945), “Aliații Giocondei » (1945), « Gioconda la Savoy » (1946),  «Giocondele vesele » (1946), etc. dans lesquelles les chansons à succès se suivent: « Ce să fac dacă-mi placi ? », « Primul nostru tango », « Ce bine ne-nțelegem noi doi »,  « Mai dă-mi un telefon », « Fericirea mea e-n mâinile tale », alors qu’au Théâtre « Boema » la revue « Dragoste pe puncte » (1947) lance « Ce cauți tu în viața mea » (plus tard interdit par le régime communiste...), “Adevărata mea dragoste”, « Valsul nostru »

Il est membre fondateur avec Jack Fulga, Puiu Maximilian, Elly Roman et Maria Tanase du Théâtre d’État des revues (ou Théâtre d’estrade -1949) et plus tard de l’Ensemble d’estrade (1952), dont il devient le directeur musical entre 1950-1958.  Ainsi il crée la musique du « Spectacle No.1 » (ou « Premier spectacle») qui sera joué plus de trois cents fois, réunissant 150 000 spectateurs[6].  Parmi les spectacles les plus réussis on peut citer « Le Concert des peuples » (1953). Pour celui-ci il compose « Dragi mi-s cântecele mele », un véritable hymne dédié à la musique roumaine authentique, chanté par l’immortelle Maria Tanase[7].  

Les revues « Între noi- femeile » (1958), « Concert în re hazliu » (1960), « Expozitie de muzica ușoară » (1963) lancent de nombreuses chansons appréciées par le public (« Mica serenadă », « Am început sa-mbătrânesc », « Cine n-a iubit măcar o dată », « Gama », « Signorina Musica », « E de necrezut », « Îmi placi din ce în ce mai mult » etc)

Des chansons dans lesquelles il combine magistralement les rythmes folkloriques roumains avec des mélodies dansantes dans des orchestrations de jazz lui apportent l’appréciation d’un public encore plus large : « Hop și-așa », « Garofița » (qui est rapidement devenu un succès dans de nombreux pays), « Cele mai frumoase fete » etc.[8]

La longue collaboration avec le théâtre Fantasio de Constanta dirigé par le compositeur Aurel Manolache donne vie aux revues « Revelion în iulie » (1968), « Super Fantasio » (1974), « Veselia n-are vârstă » (1977), « Revista de aur » (1979), « Fantasiada » (1980), « Fantasiorama » (1981), « Nunta la Fantasio » (1984) ainsi que « Cioc, boc, hai la joc » et "Avioane de hârtie" (spectacles pour enfants, 1982 et 1985), qui ont bénéficié d’une large appréciation de la part du public. Dans ces spectacles, il a travaillé avec une équipe de grands noms de la vie scénique roumaine : Eugen Mirea, le metteur en scène Nicuşor Constantinescu, les chorégraphes Oleg Danovschi et Cornel Patrichi, la scénographeTeodora Dinulescu.

Les années 60 voient la naissance de la nouvelle génération d’interprètes roumains de musique légère, pour qui il composera des chansons à grand succès telles que « Nici-o dragoste nu e ca a noastră » (Margareta Pâslaru), « Nimeni » (Doina Badea), « Dacă n-oi trăi acum »(Dan Spătaru). Dans le même temps, des chansons comme « Aș vrea iar anii tinereții » et « Nu se poate » (avec laquelle Ioana Radu a remporté le 1er Prix au Festival de musique légère de Mamaia en 1969[9]) le consacrent comme l’un des auteurs les plus appréciés de romances (chansons lyriques typiquement roumaines).

Toujours pendant cette période, Henry Mălineanu crée avec Eugen Mirea au Théâtre Nottara les comédies musicales « Lady X », « Au fost odată… două orfeline »  Il était… deux orphelines ») et « Bună seara domnule Wilde », ces dernières considérées comme des sommets indéniables du genre en Roumanie, plébiscitées par le public, adaptées et reprises par de nombreux théâtres en Roumanie et à l’étranger[10].

Il est l’auteur de l’opérette « Suflet de artist » (1963), basée sur les chansons et la vie d’Ion Vasilescu, mise en scène au Théâtre d’Opérette de Bucarest et interprétée dans les rôles principaux par Ion Dacian et Silly Popescu.

Henry Mălineanu a également créé la musique de nombreux films et pièces de théâtre (dont l'iconique « Căruța cu paiațe » ou les longevives « Comedie de modă veche » et « Micul infern » qui ont ravi le public plus de cinq cents représentations)[11].

Henry Mălineanu est le grand-père du pianiste français Dimitri Malignan (1998-).

Œuvres

Chansons

Henry Mălineanu a composé des centaines de chansons (plus de 450 sont enregistrées à l’Union roumaine des compositeurs et musicologues); voici une liste alphabétique des 100 plus connues[12],[13],[8], avec les auteurs des textes et les interprètes originaux ou notables:

Adevărata mea dragoste Eugen Mirea Gică Petrescu 1947
Ai și venit la mine, toamnă !... Harry Negrin Dorina Drăghici
Alunița Jack Fulga George Bunea 1963
Am început să-mbatrânesc Jack Fulga Ioana Radu 1958
Aș vrea iar anii tinereții... Harry Negrin Ioana Radu 1963
Astă seară mă fac «praf» ! Henry Mălineanu (ca Tudor Mușatescu) Aurel Munteanu 1940
Au r’voir, bye-bye, ciao-ciao ! Henry Mălineanu Doina Badea 1971
Barcarola Henry Mălineanu - Ana Aldea Doina Badea 1971
Bunbury Eugen Mirea George Enache 1971
Că doar n-o să trăiesc cât lumea ! Eugen Mirea - Henry Mălineanu quartet feminin / Gică Petrescu 1942
Calea Griviței N. Constantinescu - G. Voinescu Luigi Ionescu
Ce bine ne-nțelegem noi doi ! Eugen Mirea Gică Petrescu 1946
Ce cauți tu în viața mea ? Eugen Mirea - Jack Fulga Gică Petrescu 1947
Ce fată ! Sașa Georgescu Dan Spătaru
Ce să fac dacă-mi placi ?! Eugen Mirea Cornelia Teodosiu 1945
Ce ușoară ghicitoare Henry Mălineanu Corina Chiriac 1973
Ce-a fost între noi doi Eugen Mirea Marcela Rusu 1966
Cele mai frumoase fete N. Constantinescu Gică Petrescu 1957
Cine n-a iubit măcar o dată ? Jack Fulga Simona Cassian 1957
Cine știe ?... N. Constantinescu - Henry Mălineanu Dorina Drăghici 1961
Cine umblă prin vecini Harry Negrin Ștefan Bănică
Cine-mi ești, cine-mi ești Jack Fulga Nicolae Nițescu - surorile Kosak 1960
Cum am ajuns să te iubesc ?! Eugen Mirea Ștefan Bănică
Cum să fac să mi te scot din gând ? Jack Fulga Dorina Drăghici 1958
Dacă ajung la inima ta !... Sașa Georgescu Dan Spătaru
Dacă mă făcea mama băiat ! Harry Negrin Cristina Stamate 1971
Dacă marea ar putea vorbi Sașa Georgescu Nina Șerban
Dacă n-oi trăi acum !... Eugen Mirea Dan Spătaru
Dacă nici tu nu mă-nțelegi ! Jack Fulga George Bunea
Dacă te am pe tine... Henry Mălineanu Stela Popescu - Horia Șerbănescu
Dacă ții puțin la mine
De la mine pân’ la tine (Dorul) Eugen Mirea Nicolae Nițescu - Sorina Dan
Deschide, deschide fereastra Henry Mălineanu Gică Petrescu / Doina Badea 1962
Din zi în zi Eugen Mirea - Jack Fulga 1949
Diseară să mergem să dansăm Harry Negrin - Jack Fulga Ilinca Cerbacev - Ovid Teodorescu
Dragi mi-s cântecele mele ! Eugen Mirea Maria Tanase 1953
Drăguț din partea ta Eugen Mirea Marcela Rusu 1966
E de necrezut ! Jack Fulga Mihaela Oancea 1960
Embrasse-moi, baby ! Henry Mălineanu Cristina Stamate 1971
Femeie Lucian Blaga Luigi Ionescu
Fericirea mea e-n mâinile tale Eugen Mirea Cornelia Teodosiu
Frumoasă-i viața în București Henry Mălineanu Gică Petrescu
Gama Eugen Mirea - Henry Mălineanu 1951
Garofița Eugen Mirea - Jack Fulga Gică Petrescu 1952
Gentleman Eugen Mirea Aurelian Andreescu 1971
Hop și-așa ! M. Ciru Gică Petrescu
Ia mai toarnă-un păhărel ! Henry Mălineanu Gică Petrescu
Ia-mă cu tine Henry Mălineanu Anca Agemolu, Aurelian Andreescu 1971
Îmi placi din ce în ce mai mult !... Jack Fulga Jean Păunescu
În seara aceea Eugen Mirea Dorel Livianu
Indiscreție (Mă-ntreabă marea unde ești) Henry Mălineanu
Inimă nestatornică Harry Negrin Doina Badea
Întoarce-te curând Henry Mălineanu Gică Petrescu, Jean Moscopol 1939
Iubito ! Harry Negrin Luigi Ionescu 1962
La chansonnette de Paris Henry Mălineanu Gică Petrescu
La mare George Voinescu- N. Constantinescu Luigi Ionescu - Mara Ianoli
La mare, cu tine ! Henry Mălineanu Alexandru Arsinel
Lasă... (Lasă supărarea) Henry Mălineanu Gina Pătrașcu
Love Eugen Mirea Corina Chiriac 1971
M-oi fi îndrăgostit Henry Mălineanu Rodica Paliu 1963
Mă mai iubești sau nu ? Henry Mălineanu Aida Moga
Madona Jack Fulga Dorina Ionescu 1958
Mai dă-mi un telefon Eugen Mirea Valerica Cevie / Ștefan Bănică 1946
Marinică E. Mirea - J. Fulga - N. Constantinescu quartet feminin (Dorina Drăghici) 1950
Mi-a venit mintea acasă Harry Negrin Dan Spătaru
Mi-e dor astă seară de-un chef cum știu eu Eugen Mirea Virginica Popescu - Gică Petrescu 1947
Mica serenadă Jack Fulga M.Cotariu - Mary Sereea 1958
Mie-mi place să trăiesc Jack Fulga Gică Petrescu 1965
Mon ami le temps Henry Mălineanu Henry Malineanu 1975
Mon amour, mon amour Eugen Mirea Marcela Rusu 1966
Nani-nani Harry Negrin Ștefan Bănică 1971
Nicăieri Harry Negrin Doina Badea
Nici-o dragoste nu e ca a noastră Harry Negrin - Jack Fulga Constantin Drăghici
Nimeni Harry Negrin Doina Badea
Noua «Garofiță», noul «Hop și-așa» ! Henry Mălineanu Gică Petrescu
Nu se poate !... Henry Mălineanu Ioana Radu 1969
Nu-i nimic !... Henry Mălineanu Ștefan Bănică
Nu-mi mai doresc nimic Henry Mălineanu Luminița Dobrescu 1969
Nu-ți pierde capul după mine Henry Mălineanu Cristina Stamate 1971
O fată mai găsești, dar un prieten, nu ! N. Constantinescu - Henry Mălineanu Jean Păunescu, Therese Steinmetz 1969
O melodie dintr-o mie Harry Negrin Aurelian Andreescu 1963
O mie de viori Harry Negrin Luigi Ionescu
Paris de mes amours Eugen Mirea Gică Petrescu 1943
Pe cine-aș fi iubit ?!... (dacă n-ai fi fost tu ?) Eugen Mirea Gică Petrescu - Silly Popescu 1946
Pe poteca dragostei N. Constantinescu - Henry Mălineanu
Primul nostru tango Eugen Mirea Elisabeta Hentia - Puiu Serbu 1946
Radu tatii militar Sasa Georgescu Gică Petrescu 1974
Sa trăiască, sa trăiască, veselia românească ! Horia Șerbănescu Stela Popescu - Horia Șerbănescu 1987
Signorina Musica Jack Fulga George Bunea 1961
Te iubesc până la moarte... Harry Negrin Doina Badea 1971
Te rog să-ți amintești Jack Fulga Dorina Drăghici
Te-am găsit și te voi păstra Harry Negrin - Jack Fulga Luigi Ionescu 1964
Ți-ai făcut păcat cu mine Jack Fulga Simona Cassian 1958
Toată tinerețea mea ești tu Harry Negrin Margareta Pâslaru 1966
Toți copiii Pământului Henry Mălineanu Formația „Cireșarii“ 1983
Valsul nostru Eugen Mirea - Jack Fulga Gică Petrescu 1947
Viața e cel mai frumos roman Jack Fulga Alla Baianova 1962
Vorbește-mi despre tine Eugen Mirea Marcela Rusu 1966
Zi-i una mai săltăreață ! Henry Mălineanu Gică Petrescu

Comédies musicales

Henry Mălineanu a signé sur les livrets d’Eugen Mirea les comédies musicales  : "Au fost odată... două orfeline" (1965, mise en scène par Sanda Manu), "Bună seara, domnule Wilde !" (1971, mise en scène par Alexandru Bocăneț), "Lady X" (1974, mise en scène par George Rafael), au Théâtre Nottara.

Dans l’adaptation française d’Eugène Mirea et mises en scène par Jacques Fabbri, « les deux orphelines » ont été présentées en 1969 au Théatre des varietés de Paris sous le titre « Il était... deux orphelines ».

Musique de théâtre

Henry Malineanu crée pour le Théâtre National de Bucarest dans la mise en scène de Mihai Berechet la musique des pièces : "Căruța cu paiațe", "Comedie de modă veche", "Drumul singurătății", "Infernalul mecanism", "Autorul e în sală", "Act venețian", dans la mise en scène d’ Andrei Serban : « La cerisaie », et pour le Théâtre Nottara "Micul infern", "Amintirile Sarei Bernhardt", "Citadela sfărâmată", "Sentimente și naftalină", "Mizerie și noblețe", toutes dirigées par Mihai Berechet.

Parmi bien d’autres collaborations notables : "Infidelitate conjugală" au Théâtre Bulandra, "Umor pe sfori", "2-0  pentru noi", "Milioanele lui Arlechin", "Mica sirenă" au Théâtre Țăndărică, "Eu sunt tatăl copiilor", "Școala calomniei", etc.

Musique de film

Il a composé la musique des films[14]: Marinică (1955), Șurubul lui Marinică (1956), Portretul unui necunoscut (1960), O zi pierdută (1960), Lada cu zestre (1961), Post restant (1961), Gaudeamus igitur (1965), Șeful sectorului suflete (1967), De trei ori București (1967), Pantoful Cenușăresei (1969), Răutăciosul adolescent (1969)

Distinctions et prix

Lauréat du Prix d’État (1953), Artiste émérite (1962), lauréat du Festival de musique de Mamaia (1963, 1964, 1969, 1971, 1984) et Targoviste (1980) ainsi que du Prix de l’Union des compositeurs roumains (1971, 1977, 1978, 1991 pour toute activité musicale)[12].

Notes et références

  1. Antoine Goléa, "Je suis un violoniste raté", Paris, Editions Belfond,
  2. (ro) Vera Molea, Teatrele din grădinile de vară ale Bucureştilor de altădată., Bucarest, Biblioteca Bucurestilor, , p. 104
  3. (ro) J-V Pandelescu, Henry Malineanu - Melodii alese, Bucarest, Editura Muzicala, , Introduction p.4
  4. (ro) Ana Frost, Ion Vasilescu, poet al melodiei, Bucarest, Editura Muzicala, , p. 124
  5. Père du compositeur Vladimir Cosma
  6. (ro) Harry Negrin, Romanța unei vieți: Ioana Radu, Bucarest, Editura Muzicala,
  7. (ro) Petre Ghiață si Clery Sachelarie, Maria Tănase și cântecul romanesc, Bucarest, Editura Muzicala,
  8. « Discographie », sur Discogs (consulté le )
  9. (ro) Mircea Nicolau, « Scurt Istoric al Festivalului Naţional de Muzică Uşoară de la Mamaia », sur topromanesc.ro, (consulté le )
  10. (ro) George Sbârcea, "O strada cu cântec, sau povestea musicalului", Bucarest, Editura Muzicala,
  11. (ro) Doina Papp, « Un caz de longevitate: Micul Infern pe scena Teatrului Nottara », sur revista22.ro, (consulté le )
  12. (ro) Henry Malineanu, Melodii alese, Bucarest, Editura Muzicala,
  13. (ro) Henry Malineanu, Melodii alese, Bucarest, Editura muzicala,
  14. (en) « Filmographie », sur IMDb.com (consulté le )

Bibliographie

  • "Henry Mălineanu - Melodii alese"; Editura Muzicala, București, 1963
  • "Henry Mălineanu - Melodii alese"; Editura Muzicala, București, 1987
  • "Meridianele cântecului" – Daniela Caraman-Fotea; Editura Muzicală, București, 1989
  • "Maria Tănase și cântecul romanesc" - Petre Ghiață si Clery Sachelarie; Editura Muzicală, București, 1965
  • "Ion Vasilescu, poet al melodiei" - Ana Frost; Editura Muzicală, București, 1967
  • "O strada cu cântec, sau povestea musicalului" - George Sbârcea, Editura Muzicală, București, 1979
  • "Ca doar n-o sa trăiesc cat lumea: Viața și cântecele lui Gica Petrescu" - George Sbârcea, Editura Viitorul românesc, București, 1993
  • "Revista de altădată" - Nicolae Dinescu, Editura Meridiane, București, 1973
  • "Romanța unei vieți: Ioana Radu" - Harry Negrin, Editura Muzicală, București, 1987
  • "9 caiete albastre" - Mihai Berechet, Editura Muzicală, București, 1983
  • "Alte caiete albastre: O viață dăruita teatrului" - Mihai Berechet, Editura Florile dalbe, București, 2000
  • "Je suis un violoniste raté" - Antoine Goléa, Editions Belfond, Paris, 1981
  • "Pagini de jurnal" în "Scrieri" - Tudor Mușatescu, Editura Minerva, București, 1984
  • "Fantasio 40" - Jean Badea, Editura Leda, Constanta, 1998
  • "Teatrele din grădinile de vară ale Bucureştilor de altădată" - Vera Molea, Biblioteca Bucureștilor, București, 2011

Liens externes

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