Henry Savary de Beauregard

Louis-Henri Savary de Beauregard appartient à une famille bourgeoise originaire de Vendée[1]. Il est le fils de Henri Charles Gabriel Savary de Beauregard, né le 1^er octobre 1822 à La Chataigneraie (Vendée) , maire de Montravers et conseiller général des Deux-Sèvres, créé comte romain par bref du Pape Léon XIII en date du 21 mars 1882, propriétaire du château du Deffend, et de Louise Marie Adélaïde de Chabot (fille du comte Constantin Joseph de Chabot, chef de division dans l'armée vendéenne et chevalier de Saint-Louis), née le 12 décembre 1834 à Nantes (Loire-Atlantique).

Louis-Henri Savary de Beauregard a un frère, Charles Joseph né le 30 décembre 1853 à La Chataigneraie (Vendée), marié le 27 août 1884 à VILLENEUVE (Gironde) avec Isabelle Marie Thérèse De Brivazac, née le 3 mai 1863 à Bordeaux (Gironde), de cette union naîtront 12 enfants. Il réside au château du Deffend, sur la commune de Montravers (Deux-Sèvres), dès 1889.

Louis-Henri Savary de Beauregard a une sœur, mademoiselle Berthe, née en 1857, décédée en 1917 à Montravers (Deux-Sèvres), elle réside au château de la Louisière dès 1884.

Marié le 19 novembre 1891, à Paris, avec Louise Marie Madeleine de Salvaing de Boissieu, fille du baron Arthur de Boissieu et petite-fille du vicomte Auguste Ernest d'Aboville, il est le père de :

• Jean Baptiste Savary de Beauregard, né le 10 novembre 1892 à Combrand (Deux-Sèvres), sous-lieutenant au 409^e Régiment d'Infanterie, mort pour la France à 24 ans le 8 mars 1916 à Vaux Devant Damloup (Meuse), bataille de Verdun, son nom figure au monument aux morts de Combrand (Deux-Sèvres).
• Marie berthe Isabelle Savary de Beauregard, née le 24 novembre 1893 à Combrand (Deux-Sèvres), décédée en 1896.
• Hubert Savary de Beauregard, né le 08 décembre 1894 à Combrand (Deux-Sèvres), caporal au 118^e Régiment d'infanterie, mort pour la France à 22 ans le 7 avril 1917 à Laffaux (Aisne), bataille du chemin des dames, son nom figure au monument aux morts de Combrand (Deux-Sèvres).
• Berthe Marie Josèph Savary de Beauregard, née le 2 juin 1896 à Combrand (Deux-Sèvres), mariée le 18 février 1919 à Combrand (Deux-Sèvres) avec le baron Joseph Marie Pierre Durye, décédée le 15 octobre 1985 à Izeure (Allier).
• Guy Gabriel Henri Savary de Beauregard, né le 13 mai 1898 à Combrand (Deux-Sèvres), élève de l'École spéciale militaire de Saint Cyr, promotion "de Sainte Odile et de La Fayette", lieutenant mort pour la France à 24 ans le 16 septembre 1922 à Bou Yaya (Maroc).
• Anne Marie Savary de Beauregard (1900-1918)
• Michel Savary de Beauregard, né le 29 octobre 1901 à Combrand (Deux-Sèvres), marié le 06 août 1931 à Boisme (Deux-Sèvres) avec Marguerite Lefebvre de Plinval, décédé le 24 mars 1986.
• Madeleine Marie Savary de Beauregard, née le 13 février 1904 à Combrand (Deux-Sèvres), mariée le 13 mars 1924 à Combrand (Deux-Sèvres) avec Jean François Antoine Fougeroux de Campigneulles, décédée le 21 décembre 1991 à Lemere (Indre-et-Loire).

Propriétaire de terres dont il supervise l'exploitation, membre du Comité d'action électorale catholique « Justice - Égalité », il devient conseiller de l'arrondissement de Bressuire en 1888, maire de Châtillon-sur-Sèvre en 1890 (il est alors le plus jeune maire de France jusqu'en 1913), puis conseiller général des Deux-Sèvres pour le canton de Bressuire de 1904 à 1910.

Savary de Beauregard est élu député le 10 octobre 1897, succédant au marquis Julien-Gaston du Vergier de La Rochejaquelein, son parent. Il siège au sein de l'Action libérale et se montre un grand soutien de l'Église catholique.

À la fin du mois d'avril 1912, il entreprend un pèlerinage à Lourdes, demandant sa guérison d'un cancer : « mais quelle responsabilité si je guéris : il me faudra vivre comme un saint pour témoigner au bon Dieu ma reconnaissance et publier ses infinies bontés. (…) Oh ! que je suis heureux de n'avoir travaillé que pour Dieu ! ».

Il est réélu député jusqu'à sa mort, survenue le 18 avril 1913, alors âgé de cinquante ans

Passionné de chasse à courre, maître d'équipage de chasse à courre du Deffend en forêt de Vezins, il rédige un livre de vénerie, commencé au château du Deffend, le 16 septembre 1884, « destiné à contenir la liste des chiens, leur généalogie et le récit de chacune de nos chasses ».

Il était membre de la Société des archives historiques du Poitou.

• Liste de familles subsistantes d'ancienne bourgeoisie française

• Notices d'autorité :

  • Fichier d’autorité international virtuel
  • WorldCat
• Ressource relative à la vie publique :
  • Base Sycomore

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