Henry de l'Escaille
Henry Julien Paul de l'Escaille (Paris, -Nice, ), est un officier de marine et pilote d'avion français.
Henry Julien Paul de l'Escaille | |
Naissance | Paris, Seine |
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Décès | Nice, Alpes-Maritimes |
Origine | France |
Arme | Aéronavale |
Grade | Capitaine de vaisseau |
Conflits | Première Guerre mondiale |
Biographie
Belle Époque
Il entre à l'École navale en et en sort aspirant de 1re classe en . Il sert alors sur le Kersaint et prend part sur ce bâtiment aux opérations sur les côtes de Chine (1902).
Enseigne de vaisseau (), il embarque sur le croiseur cuirassé Montcalm en Extrême-Orient puis sert comme officier canonnier sur le Galilée au Levant (1904) avant de devenir l'année suivante, officier torpilleur sur le cuirassé Iéna en escadre de Méditerranée.
Second du contre-torpilleur Rapière en Extrême-Orient (1906), il se fait remarquer lors d'un typhon qui ravage Hong Kong le et obtient alors un témoignage de satisfaction.
En 1908, il entre à l’École de canonnage sur la Couronne dont il sort breveté et sert sur le cuirassé Charlemagne à Toulon. Lieutenant de vaisseau (), il embarque sur le cuirassé Démocratie et obtient un nouveau témoignage de satisfaction pour son courage lors de l'explosion, le du cuirassé Liberté à Toulon.
L'Escaille choisit ensuite de passer dans l'aéronautique navale. Breveté pilote d'hydravion, il sert sur la Foudre et prend part aux exercices de l'escadre de Méditerranée. Il réussit en un raid Fréjus-Ajaccio sur hydravion.
Première Guerre mondiale
Il est affecté en Égypte en pour devenir le commandant de l'escadrille basée à Port-Saïd avec pour porte-avions deux petits cargos allemands capturés. Ses vols de reconnaissance audacieux et difficiles, permirent la surveillance de la marche des armées germano-turques et firent échouer les attaques contre le canal de Suez. Pour ses exploits, L'Escaille est alors cité à l'ordre de l'armée et obtient en la Distinguished Service Cross.
Du au , il commande le centre d'aviation maritime de Corfou[1] et mérite à ce poste à deux reprises les félicitations du ministre. Chef du Service militaire de l'aéronautique et des patrouilles aériennes à la Direction générale de la guerre sous-marine (), il est promu capitaine de corvette en juin 1918 puis devient en , secrétaire général de la Commission interalliée du Danube. Il obtient alors de nouveau un témoignage de satisfaction.
Entre-deux-guerres
Commandant du centre-école d'aviation maritime de Saint-Raphaël (1920), il préside la Commission d'études pratiques de l'aéronautique et fait installer une plate-forme d'envol sur le cuirassé Paris. Il obtient aussi la transformation du cuirassé Béarn en porte-avions.
Professeur de tactique appliquée à l’École de guerre navale (1922), il est nommé capitaine de frégate en et décide alors de sa mise en congé pour entrer dans l'industrie privée. Il devient chef du service au Bureau Veritas puis, en 1934, directeur général de la Société aéronautique Loire-Nieuport.
Capitaine de vaisseau de réserve (), il meurt à Nice le .
Récompenses et distinctions
- Chevalier () puis Officier () puis Commandeur () de la Légion d'honneur
- Croix de guerre 1914-1918.
- Distinguished Service Cross (Royaume-Uni)
Notes et références
- David Méchin, « Le centre d’aviation maritime de Corfou » (consulté le ).
Bibliographie
- Étienne Taillemite, Dictionnaire des marins français, Tallandier, 2002, p. 330-331
Liens externes
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