Het Volk (journal néerlandais)

Het Volk est un quotidien socialiste néerlandais, publié pour la première fois le . Quotidien généraliste créé sous l'impulsion du Parti social-démocrate des ouvriers, il disparaît dans sa forme originelle et indépendante le à la suite de l'occupation allemande des Pays-Bas dans le cadre de la Seconde Guerre mondiale.

Pour les articles homonymes, voir Volk et Het Volk.

Ne doit pas être confondu avec Het Volk (journal belge).


Une de l'édition datée du dimanche par Albert Hahn.

Pays Pays-Bas
Langue néerlandais
Périodicité Quotidien
Genre Généraliste
Prix au numéro 0,02 ƒ (1900)
0,05 ƒ (Juillet 1940)
Diffusion 19000 ex. (1940)
Date de fondation 1900
Date du dernier numéro
Éditeur De Arbeiderspers NV
Ville d’édition Amsterdam

Propriétaire Parti social-démocrate des ouvriers

Het Volk est le prédécesseur d’Het Vrije Volk, qui l'a remplacé à la Libération.

Histoire

Lancement

Le projet de fonder un journal au sein du Parti social-démocrate des ouvriers voit le jour en 1899, le parti recevant des fonds pour se faire de la part du « grand frère » allemand, le Parti social-démocrate d'Allemagne. Pour se faire, une imprimerie est créée à Amsterdam, la Electrische Drukkerij Vooruitgang, pour éditer le journal. Le premier rédacteur en chef est le leader du parti, Pieter Jelles Troelstra, qui est remplacé en 1903 par P.L. Tak à la suite d'un conflit.

En juillet 1902, le journal décide de lancer un supplément hebdomadaire illustré à paraître chaque samedi daté pour le dimanche. À cette occasion un concours est organisé, remporté par Albert Hahn qui devient alors un des collaborateurs régulier du journal[1]. En janvier 1907, le supplément devient un hebdomadaire publié séparément du journal sous le nom de De Notenkraker[1]. À cette époque, le journal est tiré à 7 000 exemplaires[K 1].

Ère Arbeiderspers

Le , l'imprimerie de Het Volk, mais aussi celle de Voorwaarts à Rotterdam, ou de Vooruit à La Haye, fusionnent dans une même NV : De Arbeiderspers[K 2]. Ces trois journaux connaissent deux éditions quotidiennes[K 2].

En 1931, le journal déménage dans un immeuble à Hekelveld à Amsterdam, qui prend rapidement le surnom de De Rode Burcht La Citadelle rouge »)[A 1], du fait de la cohabitation au sein du même immeuble aussi bien du Parti social-démocrate des ouvriers, du syndicat ouvrier NVV et de la VARA[2].

À la suite de la mutinerie du HNLMS De Zeven Provinciën le , toutes les publications de De Arbeiderspers se voient être interdites à partir du . Le un numéro spécial est publié sous le nom de De Zeven Provinciën. L'interdiction dure jusqu'au [K 3].

Une caricature au sujet de l'assassinat de Wilhelm Gustloff, où on voit Hitler dire « Nous, braves nazis, nous n'avons jamais assassinés un adversaire politique », dessinée par Van Reen et publiée le , fait scandale. À la suite de l'indignation de journaux allemand, et notamment du Völkischer Beobachter, le rédacteur en chef, Johan Frederik Ankersmit, est convoqué au tribunal où il est poursuivi pour avoir « sciemment injurié le chef d'un état ami ». Il est acquitté le [3].

Seconde Guerre mondiale

Malgré l'invasion allemande des Pays-Bas en 1940, le journal tente de garder son indépendance. Cette indépendance s'arrête le lorsque Rost van Tonningen, un membre du Mouvement national-socialiste aux Pays-Bas, est nommé par l'occupant et les collaborateurs à la tête du journal. Le journal a alors un tirage de 19 053 exemplaires quotidiens[K 4].

En 1942, toutes les journaux liés à Het Volk, mais publiés en province jusqu'alors sous le nom de Volksblad, prennent le nom de Het Volk[K 5].

Refondation

Avec la libération des Pays-Bas, le quotidien est créé à nouveau sous le nom de Het Vrije Volk.

Annexes

Bibliographie

  • (nl) De Jan van de Plasse, Kroniek van de Nederlandse dagblad- en opiniepers, Otto Cramwinckel Uitgever, , 303 p. (ISBN 978-9075727777, lire en ligne)
  • (nl) Frederike Doppenberg, De Arbeiderspers moest blijven marcheeren : een uitgeverij in oorlogstijd, De Arbeiderspers, , 240 p. (ISBN 9789029577540, lire en ligne)

Liens externes

Notes et références

(nl) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en néerlandais intitulé « Het Volk (Nederland) » (voir la liste des auteurs).

Notes

    Références extraites d'ouvrages

    Autres références

    1. (nl) Bettina Spaanstra-Polak, « Albert Hahn En Zijn Inspiratiebronnen », Nederlands Kunsthistorisch Jaarboek (NKJ), vol. 38, , p. 333 (lire en ligne)
    2. (nl) « Blotepikkenparade op het Hekelveld », sur onsamsterdam.nl (consulté le )
    3. (nl) « Het Volk, 15 februari 1936 », sur iisg.amsterdam, site de l'Institut international d'histoire sociale (consulté le )
    • Portail de la presse écrite
    • Portail des Pays-Bas
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.