Hibberdiaceae

Étymologie

Le nom vient du genre type Hibberdia, qui pourrait être l'éponyme de David John Hibberd (d), botaniste phycologue et protistologiste.

Taxonomie

Quand en 1989 Andersen décrit l'espèce type Hibberdia magna, il y observa « Trois racines flagellaires microtubulaires (R1, R2 et R4) et un rhizoplaste (racine striée)[note 1], mais aucune racine R3 »[2]. Il observa que les corps basaux (en)[note 2] ressemblaient à ceux d'autres groupes d'eucaryotes tels les Xanthophycées (algues jaunes) et les Oomycètes[note 3] mais seul Hibberdia était dépourvu de racine R3. Outre l'appareil flagellaire de H. magna, le processus de division cellulaire et le mode de collecte de la lumières via l'anthéraxanthine étaient suffisamment différents des autres algues pour qu'Anderson procède à la création : du nouveau genre, Hibberdia, de la nouvelle famille des Hibberdiaceae et du nouvel ordre des Hibberdiales[2].

Liste des genres

Selon AlgaeBase (24 janvier 2022)[1] :

  • Chromophyton Woronin
  • Hibberdia R.A.Andersen, 1989

Notes et références

Notes

  1. Rhizoplaste : fibrille reliant le blépharoplaste au noyau dans une cellule flagellée
  2. Structures située à la base des flagelles chez les ciliés et les flagellés et décrites en 1880 par Theodor Wilhelm Engelmann
  3. Oomycètes : végétaux proches des Fungi au sein des champignons

Références

  1. Guiry, M.D. & Guiry, G.M. AlgaeBase. World-wide electronic publication, National University of Ireland, Galway. https://www.algaebase.org, consulté le 24 janvier 2022
  2. (en) R. A. Andersen. Absolute orientation of the flagellar apparatus of Hibberdia magna comb. nov. (Chrysophyceae). Nordic Journal of Botany, 1989 (ISSN 0107-055X) : lire en ligne

Liens externes

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