Hilde Exner

Hilde Exner, née le 10 janvier 1880 à Vienne, et décédée le 3 avril 1922, est une artiste peintre, céramiste, dessinatrice, graveuse, et sculptrice autrichienne.

Hilde Exner
Naissance
Décès
(à 42 ans)
Vienne, Autriche
Nationalité
Activité
Formation
Université des arts appliqués de Vienne
Maître
Lieux de travail

Biographie

Hilde Exner est issue d'une des plus célèbres familles d'universitaires d’Autriche. Elle est la fille du physicien autrichien Franz-Serafin Exner, et de sa première femme, Auguste Bach[1],[2]. De 1902 à 1905, elle étudie la peinture à l'école des Arts appliqués de Vienne avec Koloman Moser, Friedrich Linke et Alfred Roller, avant de s’orienter vers la sculpture, influencée par le travail d'Aristide Maillol à Paris[3].

Pendant la Première Guerre mondiale, elle se consacre aux soins des blessés. C’est à cette période qu’elle est touchée par le germe de la maladie à laquelle elle succombe le 23 avril 1922. Elle est enterrée au cimetière de Sieveringer, un quartier de Vienne[4].

Carrière artistique

Colombes, gravure sur bois en deux blocs, publiée dans Ver sacrum en 1903.

Dans ses œuvres, qui sont exécutées en partie en pierre et en bronze, en partie en bois et en terre cuite, Hilde Exner mêle entre autres les influences de George Minne, Ernst Barlach et Wilhelm Lehmbruck[5]. En association avec sa cousine, Nora Exner, ou avec Franz Fiebiger, elle co-produit des gravures sur bois d'animaux. En 1913, elle expose six de ses sculptures à la galerie Goltz de Munich[3].

Hilde Exner s’installe à Salzbourg après la Première Guerre mondiale avec des amies artistes rencontrées à l'École des Arts et Métiers, dont Emma Schlangenhausen, Helene von Taussig, Marie Cyrenius et Magda Mautner Markhof[6],[7].

À Salzbourg, l’artiste réalise la première grande sculpture d'une artiste exposée publiquement : un David en buste (Davidfigur), installée depuis 1920 dans le cimetière de Morzg, au mémorial de la guerre. Un an après sa mort, la galerie Würthle de Vienne présente une exposition des œuvres posthumes de Hilde Exner[3].

Notes et références

  1. (de) Andrea Elisabeth Sebald, Der Kriminalbiologe Franz Exner (1881-1947): Gratwanderung eines Wissenschaftlers durch die Zeit des Nationalsozialismus, Peter Lang, (ISBN 978-3-631-57975-6, lire en ligne)
  2. (de) Sebald, Andrea Elisabeth,, Der Kriminalbiologe Franz Exner (1881-1947) : Gratwanderung eines Wissenschaftlers durch die Zeit des Nationalsozialismus (ISBN 978-3-631-57975-6 et 3-631-57975-6, OCLC 268783950, lire en ligne)
  3. Auböck, Maria. et Marchetti, Maria., Wien um 1900 : Kunst und Kultur, C. Brandstätter, (ISBN 3-85447-097-5 et 978-3-85447-097-7, OCLC 13717212, lire en ligne)
  4. (de) « Verstorbenensuche | Online Services | Friedhöfe | Friedhöfe Wien », sur www.friedhoefewien.at (consulté le )
  5. (de) « ANNO, Wiener Zeitung, 1923-05-28, Seite 5 », sur anno.onb.ac.at (consulté le )
  6. (de) Obermayer-Marnach, Eva. et Österreichische Akademie der Wissenschaften (Wien), Österreichisches biographisches Lexikon 1815-1950 : Online-Edition., Verl. der Österr. Akad. der Wiss, 2003 - (ISBN 3-7001-3213-1 et 978-3-7001-3213-4, OCLC 260064910, lire en ligne)
  7. (en) Coen, Deborah R., Vienna in the age of uncertainty : science, liberalism, and private life, University of Chicago Press, (ISBN 978-0-226-11178-0, 0-226-11178-4 et 1-281-95939-1, OCLC 304518794, lire en ligne)

Liens externes

  • Portail de l'Autriche
  • Portail de la gravure et de l'estampe
  • Portail de la sculpture
  • Portail de la Première Guerre mondiale
  • Portail de la céramique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.