Hildegard Lachert

Hildegard Lachert, née le et morte le , était une gardienne SS (Aufseherin) dans de nombreux camps de concentration nazis pendant la Seconde Guerre mondiale.

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Hildegard Lächert
Fonction
Aufseherin
Biographie
Naissance
Décès
(à 75 ans)
Nationalité
Activités
Autres informations
A travaillé pour
Arme
Condamnée pour

Biographie

Hildegard Lachert est née le .

En , à l'âge de 22 ans, elle devient infirmière dans l'armée allemande, elle sert au camp de Majdanek comme gardienne auxiliaire, Aufseherin. Elle travaille ensuite à Ravensbrück et à Auschwitz-Birkenau. En 1944, après la naissance de son troisième enfant, elle continue à servir au camp de concentration d'Auschwitz. Elle fuit le camp en . Des rapports rapportent ses derniers travaux de supervision à Bolzane, un camp de détention dans le nord de l'Italie et au camp de concentration de Mauthausen-Gusen en Autriche.

En , elle comparait au tribunal de Cracovie en Pologne avec 40 autres gardes de SS aux procès d'Auschwitz. Elle est assise à côté de trois autres anciennes femmes SS, Alice Orlowski, Therese Brandl et Luise Danz. En raison de ses crimes de guerre à Auschwitz et à Płaszów, elle est condamnée à une peine de 15 ans de prison. Elle est libérée en 1956 d'une prison de Cracovie.

En 1975, le gouvernement allemand juge 16 anciens gardes des SS du camp de concentration de Majdanek. Elle était l'un d'eux avec Hermine Braunsteiner et Alice Orlowski. Du au , les accusés sont jugés dans un prétoire de Düsseldorf.

Les témoignages sur son comportement sadique sont détaillés. Un ancien prisonnier, Henryka Ostrowska, ayant témoigné, lui donne le surnom de « Brigitte la Sanglante » (Krwawa Brygida en polonais). Beaucoup d'autres témoins l'ont qualifiée de « pire » ou « le plus cruel », « matrone » (Aufseherin), « bête » et « peur des prisonniers », du fait de ses sélections à la chambre de gaz, en libérant son chien sur les détenus. Ce tribunal la condamne à douze ans d'emprisonnement ; elle passe cinq ans en détention[1].

Références

  1. G. Álvarez, Mónica. "Guardianas Nazis. El lado femenino del mal" (Spanish). Madrid: Grupo Edaf, 2012. (ISBN 978-84-414-3240-6)

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